Boris Valentin, professeur d’archéologie préhistorique à l’université Paris 1
Dévisager les personnes gravées durant la période dite « magdalénienne » sur les plaquettes de La Marche est une expérience vertigineuse car à nulle autre pareille : c’est la seule fois à notre connaissance que des préhistoriques ont brisé autant l’anonymat recouvrant leur représentation partout ailleurs. Néanmoins, les archéologues parviennent sur d’autres sites
archéologiques à faire revivre des actions individuelles. Quand la conservation de ces gisements est bonne et la fouille minutieuse, ces actes mis bout à bout peuvent constituer des bribes pour une approche d’apparence sociologique. Que sait-on alors de ceux que les préhistoriens appellent familièrement « les Magdaléniens » ?