I love the introduction by Lisa della Casa - such a delicate voice with a beautiful subtle tremble.

On aborde ce mirage musical, cette fusée miraculeuse, création de ces deux privilegiés que furent Hoffmannsthal et Strauß, et on ressent quand-même quelque chose de très fort qui s'épanouit en nous. C'est l'impression de jeunesse, et les sentiments éxaltés qui lui appartiennent.. Que dire de l'orchestre, à la sonorité si puissante savamment dirigée par Rudolph Kempe! La délicieuse cantatrice suisse Lisa della Casa était toujours le joyau des répartitions qu'elle présidait. Musicalité et beauté du Légato assurées. Non obstant, un rien de vibrato et d'effort dans la tessiture aïgue, montrent une certaine "timidité" musicale qui lui était propre. Son légato était celui d'un soprano lyrico-spinto plus que d'un soprano dramatique au timbre obscur, fréquent chez les cantatrices de langue allemande. Sa présence sur scène tenait autant du Cinéma que de l'Opéra. Magnifique à tout prix. Rise Stevens, grande Alto-étoile du Met à l'époque, était une artiste d'une versartilité énorme, aussi à l'aise dans Carmen (qu'elle enregistra intégrale) comme dans la subtilité de Cherubino ou la passion avouée propre à Jeanne de La pucelle d'Orléans de Tchaïkovsky. Evidemment, Miss Stevens n'est pas très favorisée ici dans son interprétation d'Octavian, à cause du manque de précision de la prise de son. Et que dire de cette délicieuse Hilde Güden? Elle en emporte les lauriers du vainqueur. Soprano lyrique, Collorature s'il en fallait, sa petite voix au beau timbre surmontait toujours les difficultés techniques. Ce qui explique l'ampleur presque miraculeuse de son répertoire: elle interprétait aussi aisément Mélisande que Norina, Gilda que Pamina, Micaëla que Daphne, qu'elle enrigistra intégrale, sous la direction de Karl Böhm.. Strauß ayant dedié son opéra mythologique, sur livret de Joseph Gregor, à Böhm lui-même, à la juste Avant-Guerre, en 1938,. C'est sans doute Böhm qui choisit Hilde pour interpréter Daphne. La petite championne viennoise, très belle aussi, Hilde Gueden surmonte ici Sophie avec toute l'aisance et la naturalité possibles..Merci de nous permettre d'accéder à ce passage de bravoure par de telles cantatrices. Il y eût, depuis lors, de nombreuses interprétations, la plupart méritoires et de grande qualité. Mais cette version-ci du Trio et Duo auxquels aboutit le Chevalier à la Rose possède une force trés particulière. Pedro Miguel, Mar del Plata, Argentine

Octavian is Rise Stevens but in the picture its Sena Jurinac.

che meraviglia........

Not "brutal" but certainly different from the soft-grained studio Karajan - it could not have been done in the opera house quite like that. Let's enjoy different versions for their differences. Here we can delight in the poised, elegant, silvery della Casa and the "cut" of both Stevens and Gueden which ensures their lines never get lost all supported by Kempe's slowish but onward moving beat. Worth listening into the other excerpts from this performance available on KZfaq.

Celestial!!!

Wonderful!

Rudolf Kempe , le plus grand des chefs straussiens ! Comparez avec le grand Carlos Kleiber ...

octavian is sena jurinac in the photograf...

Tout..

Tour est brutal pour qui est un brute

Okay: Who is the Octavian in the photograph of the trio? The Sophie is certainly Hilde Gueden, and the Marschallin is certainly Lisa Della Casa, but the Octavian doesn't look like Rise Stevens (unless this is one of the strangest angles of Miss Stevens in a photograph). And by the way: Herr von Faninal is sung by Ralph Herbert. (This was the first of four consecutive Met broadcasts of ROSENKAVALIER in which he sang the role.)

Selon moi, cette version est trop brutal. Je vous conseille la version de 1984 conduite par Karajan.