Woah !

@@jsmacur36 Merci, ça fait chaud au cœur!

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Arrête de te la péter

Bonjour, si je peu me permettre, vous dites que cela passe par le corps ? C'est encore une manière de voir la chose par la pensée non ? Donc votre mental. Pourtant vous dénoncé que celui-ci est limité. Mais qui dit que le désir passe par le corps ? Votre pensée non ? C'est encore une manière d'expliquer cela via une certaine connaissance conditionné et limité. J'ai beaucoup réfléchi à cela, et moi même je suis pris au piège par la pensée, le nommé, le cela est... Néanmoins je commence à percevoir une clarté, en observant les paysages, les humains, la beauté lumineuse. Dans ces moments là, ma pensée n'a plus sa place, son rôle. Est-ce avec le regard de l'âme ? Cette lumière, cette clarté de voir la beauté en soi et autour de soi ? 🙏 Peut-être, néanmoins si c'est encore la pensée qui fait pression, sur la chose observer, alors je suis encore malheureusement dans l'obscurité 🙏🙄

@@sofilufine Bonjour, merci d'avoir réagit à mon commentaire, j'aime pouvoir échanger sur ces sujets. Selon moi, le désir que Schopenhauer décrit comme étant une volonté sans fond et qui n'aurait pas de cause, est avant tout une manifestation du corps. La conscience ne se limite pas au seul champ de la pensée. Elle contient également toutes les sensations corporelles, pour autant que nous y fassions attention. Comme nous avons pour habitude d'utiliser notre intellect pour raisonner, analyser, juger... afin de comprendre notre propre fonctionnement et le monde qui nous entoure, nous avons perdu le contact avec le corps. Autrement dit, nous passons notre temps à penser, qui est une activité compulsive, et notre attention n'est jamais dirigée vers le corps. Ressentir les sensations corporelles telles qu'elles sont, ici et maintenant, est devenu très difficile à mesure que l'esprit de perd dans les méandres du mental. Faites en l'expérience pendant une minute. Observez votre respiration et restez conscient de chaque inspiration et de chaque expiration et vous constaterez que le faire pendant une minute est déjà un exploit en soi, parce que la pensée est comme un train en mouvement, on ne l'arrête pas. C'est pourtant quand la pensée se tait que nous pouvons faire l'expérience du beau et de l'harmonie comme vous le décriviez. Je crois que si nous arrivons à faire silence et observer ce qu'il se passe en nous sur le plan corporel, nous pouvons découvrir par quels mécanismes le désir de met en mouvement. Le désir, c'est vouloir quelque chose que l'on a pas. L'objet de ce désir peut être une nouvelle maison, l'obtention d'un poste, être reconnu pour telle qualité, manger un met délicieux, ou se retrouver au lit avec une belle femme... Quelque soit l'objet, on peut dire que la satisfaction du désir entraîne forcément du plaisir. Et qu'est ce que le plaisir? C'est une sensation agréable. Et comment peut-on dire que c'est une sensation agréable ? Parce qu'on le ressent physiquement. C'est le corps qui fait l'expérience de la jouissance. Mais nous n'en avons pas conscience. Nous cherchons constamment à reproduire les situations qui nous offrent du plaisir car nous sommes dépendants des sensations agréables. Un alcoolique n'est pas dépendant à l'alcool. En réalité, il est dépendant aux sensations agréables que la consommation d'alcool lui procure. Pour conclure, si nous oublions de prendre en considération la dimension corporelle, nous ne pouvons pas comprendre la problématique du désir. Je soutenais dans le précédent commentaire que la raison a ses limites car elle n'est pas la totalité du contenu de la conscience. Nous sommes fait d'esprit mais aussi de matière, il ne faut pas l'oublier. Bonne soirée

Merci pour ce commentaire.

@@sebastienkettler7393 Bonjour et merci pour ce précieux conseil. Oui en effet le fait de s’arrêter et faire silence peu nous amener à vivre une expérience plaisante. Néanmoins et c’est peut-être dû à mon enseignement, et à mon expérience individuelle que j’ai fini par comprendre que cette pratique était inefficace pour trouvé la paix de l’esprit, par exemple. Si pour calmer l’esprit je dois lui ordonner d’arrêter la pensée qui en découle, alors je me retrouve encore une fois confronté au vouloir donc le désir de faire taire ce dernier. C’est assez ardu voyez vous. Si je ressens de la fatigue, un mal être corporel et bien par moment j’aurais beau m’arrêter, me reposer ou autre, mais il est fort possible que ce problème soit plus profond comme une maladie qui nécessiterait un docteur. Et bien pour la fatigue psychologique, c’est un peu pareils, si je peu me permettre. J’aurais beau avoir besoin ou la nécessité d’arrêter mon mental ou ma pensée ou mon esprit, ce qui est au final la même chose, cela ne voudra pas dire forcément que ça puisse apaisé ou à stopper mon mal être. L’esprit malade, cherche la guérison et se sert de lui pour le soigner en le stoppant ✋. C’est comme pour la méditation, je m’efforce de faire vacuité cérébrale pour calmer celui ci. C’est un paradoxe créé par l’esprit lui même non ? Donc je veux lâcher prise tout en imposant à cet esprit un arrêt ? Le pouvoir, le vouloir dominer l’esprit. Mon esprit me domine car il ne fait que penser 🤨 alors je vais l’arrêter, en observant ma respiration dans le but d’obtenir une chose ou une sensation plus agréable. C’est un cercle vicieux, ce vieux serpent 😌 Maintenant la question est, sommes-nous matière et esprit ? Et l’esprit est ce de la matière ? Si l’esprit existe en tant que pensée, mémoire, sensation nommés par la pensé donc l’esprit. L’esprit a t’il une réelle existence ? Nous avons des sensations du corps, nommé par l’esprit, si il n’y a plus le nommé, y’a t’il encore une expérience agréable ou désagréable ? Nous pensons que la réflexion, la méditation, respiration ou le silence serait un remède miracle. Et bien je crois et c’est un avis dicté par ma propre pensée, que cela serait encore une diversion du mental, pour encore obtenir une forme de plaisir, donc une sensation nettement plus agréable. Si comme vous le dites, que la conscience va au delà de la pensé, qui dit cela ? La conscience ou la pensé. La conscience, le mental, l’esprit, la sensation du corps ressenti par le mental donc le cerveau qui est lui même matière non ? Alors pourquoi vouloir nommer la conscience ? Qui crée la conscience et qui a inventé cela ? Cordialement

@@sofilufine Bonsoir, pour avoir une certaine expérience dans la pratique de la méditation, et participé à de nombreuses retraites, je me permet de réagir à votre commentaire, que j'ai lu avec attention. Je précise que je n'ai pas la prétention d'en savoir plus que vous, mais j'aime échanger à ce sujet, et faire confronter les idées pour cheminer. Je ne pense pas que la méditation soit une affaire de contrôle. Il ne s'agit pas d'ordonner à son esprit l'arrêt des pensées. Vous avez raison de dire qu'on ne peut pas s'imposer le silence, car c'est un contre sens. En effet, si votre souhait est de lâcher prise, alors l'effort pour atteindre cet objectif vous mènera dans la direction opposée. Lâcher prise signifie simplement accepter ce qui est. C'est arrêter de résister à la réalité de ce qui ce passe en nous ici et maintenant. La souffrance ou l'insatisfaction naît du conflit entre ce qui Est et ce qui Devrait être. Je me sens mal, contrarié, en colère, frustré, jaloux, etc, et j'aimerai me sentir pleinement heureux, aimé, réussir ma vie... Alors je vais méditer et forcer mon esprit à faire le vide pour faire taire ces mauvaises pensées et me sentir mieux. Mais la méditation n'est pas tout cela. La méditation, c'est développer sa capacité d'attention et d'équanimité. C'est être capable d'observer ce qui se passe en nous sans y réagir. C'est être le témoin silencieux des sensations agréables comme des sensations désagréables et comprendre que ce sont des réactions biochimiques éphémères. La méditation ne permet pas d'accéder à un état de plaisir durable, mais fait découvrir ce qu'est la paix véritable. Le calme intérieur ne s'impose pas, il survient lorsque notre esprit accueille et reconnaît que chaque sensation dont il fait l'expérience, agréable ou non, est amenée à disparaitre tôt ou tard, et qu'il est vain de rechercher ou rejeter ce qui est éphémère. Méditer, c'est se libérer de l'emprise des émotions/sensations, c'est entrer dans la sagesse. Au début, et par habitude, l'esprit est en lutte. Observer sa respiration, par exemple, semble simple en théorie, mais dès les premières minutes de pratique, assis(e) les yeux fermés, les pensées surgissent et suffisent à nous distraire. Parfois, de longues minutes s'écoulent avant de réaliser que notre esprit s'est échappé. Alors, après avoir fait ce constat, nous ramenons notre attention à la respiration. Une fois encore, nous sommes distrait, et une fois encore nous recommençons l'exercice. Cependant, avec beaucoup de patience et de détermination, l'attention commence à se développer, les pensées se font moins envahissantes, et perdent de leur pouvoir d'identification. Elles sont toujours là, jugent commentent et nous accompagnent, mais elles ne sont plus nous, ou plutôt nous réalisons qu'elles ne l'ont jamais été. Car ce n'est pas nous mais notre Ego qui parle, analyse, juge, et commente. L'Ego est une image de nous même et le sens de notre identité, qui s'est construit dans le temple de notre esprit au fil des expériences. Il dirige notre vie et pourtant il n'est qu'une fiction créé par notre mental. Il se manifeste par la pensée et tout son talent est de nous faire croire que nous sommes lui. Pour en répondre à votre interrogation, un esprit malade ne peut avoir d'autre outil que lui même pour se soigner. Personne ne peut le faire à sa place. Cet esprit doit s'opérer avec son propre scalpel, entrer au contact de la matière et se contenter d'observer ce qu'il se passe. Observer signifie diriger son attention et peut se faire sans l'intervention de la pensée. Il doit apprendre à ne plus réagir à ce que le corps perçoit. Il perçoit une sensation désagréable? Une lourdeur, une douleur, une brûlure, des picotements? Avec de l'entraînement, l'esprit va commencer à changer son fonctionnement habituel qui est de réagir et rejeter cet inconfort, ce qui est sage car une sensation désagréable ne dure jamais. De la même manière, si l'esprit perçoit des sensations plaisantes, il va cesser progressivement d'y réagir en tentant de les faire perdurer, de chercher à les revivre encore et encore, comme un toxicomane. Ce qui est sage, car une sensation agréable ne dure jamais. Je vais m'arrêter là car je me rend compte que ce commentaire est beaucoup trop long et je me demande si je ne vous ai pas perdu en chemin! Pour finir, je vais essayer de répondre à quelques unes de vos questions "Sommes nous matière et esprit?" Il me semble que nous sommes un esprit dans la matière. Il est en contact avec cette matière et interagit avec elle. "Si il n'y a plus le nommé, y a-t-il une expérience agréable ou désagréable?": Si vous posez votre main par accident sur une plaque de cuisson, votre esprit va percevoir la douleur avant que vous n'ayez le temps d'y penser et vous allez retirer votre main. Si vous êtes réveillé la nuit par une douleur dentaire, c'est bien l'esprit qui perçoit, même quand vous dormez. Voilà, encore une fois, même si je suis convaincu de ce que je dis, ce ne sont peut être que des conneries. Le mieux, c'est que chacun fasse ses expériences et les partage, car ce n'est pas la science qui tranchera sur ces questions, pas pour le moment en tout cas. Bonne soirée!

Pas besoin de les mettre en compétition... Il y a peu de chaînes de vulgarisation philosophique, donnons leurs de la force à tous !

Moins dense, et pourtant on a vraiment l’impression d’appréhender les idées dans leur nature profonde, comme une intuition qui transcende la démonstration.

La voix du Précepteur n'est pas monotonie du tout

6j

Junior j

ben plaisir sur le court terme puis ennuie sur le long terme

suw

@@neptuneestsurle.desallumer780 suw ( SUIVRE ) quoi haha 😂😂

@@amadouball6468 tiens bon la barre