Encore une interview remarquable. Merci Philippe Bilger d'inviter ces personnes que l'on voit pas (ou peu) ailleurs. Les médias traditionnels gagneraient beaucoup s'ils privilégiaient ce type d'invités plutôt que leurs sempiternels artistes et politiciens rabâchant les mêmes fausses platitudes. Monsieur Courtois a le grand mérite d'être honnête et de chercher la vérité quitte à avouer s'être trompé. L'histoire fera son travail et se rappellera de Stéphane Courtois au contraire des caciques gérant les administrations qui lui ont mis des bâtons dans les roues durant sa carrière. Quant à Philippe Bilger, outre vos invitations que seul Frédéric Taddei osait faire, votre style d'interview est admirable. Laisser parler l'invité sans le couper, laisser un silence après ses réponses (tel un psychanalyste) pour lui permettre de rebondir et d'aller plus loin, l'absence totale de parti pris ainsi que la mise en confiance de chaque invité (peu importe ses convictions), sans oublier le fait de vous mettre en retrait lors de ces interviews alors que vous êtes vous-même l'un des meilleurs orateurs de la francophonie, tout ça force le respect. Continuez donc sur cette lancée pour que nous puissions chaque jour nous instruire et un grand merci !

génial Courtois vous êtes un honnête homme clair net précis captivant et parfois plein d'humour

Très intéressant ! Bravo M. Bilger, je m'abonne !

Merci pour ce brillant entretien et votre capacité autocritique

Clarté intellectuelle, érudition et humour Un régal !

Super interview !

Je suis depuis quelques temps au travers des vidéos Stéphane Courtois que je trouve passionnant du fait de son auto-critique et de son honnêteté intellectuelle. L'histoire du communisme nous ouvre davantage les yeux sur les faces cachées des dérives de cette idéologie criminelle jusqu'à nos jours dans la sphère gauchiste française. Le livre récent sur le pouvoir totalitaire Poutine nous démontre à quel point la Russie est un danger réél pour la démocratie et les droits de l'homme sur cette planète par les guerres hybrides que mène la Russie depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir destinées à déstabiliser les états démocrates.

Clair et précis

Excellent entretien qui date de 2017 avec la situation que nous vivons en ce moment cela donne plus encore à réfléchir le communisme est-il vraiment mort et ne s'est-il pas transmuté d'une autre manière, voir même en s'hybridant avec les dérives du capitalisme:" vous n'aurez rien vous n'aurez rien et vous serez heureux"( Klaus Schwab-Forum Economique Mondial).

Remarquable. Merci.

Merci à Mr Bilger d'inviter des personnages aussi intéressant que monsieur Courtois,et merci à monsieur Courtois pour son livre noir du communisme que j'ai lu il y à maintenant de nombreuses années, et dans lequel on découvre la noirceur humaine des principaux dirigeants communistes.

N'oubliez pas le théoricien de la violence, admiré à la fois par Lénine et Mussolini, Georges Sorel.

Les commentaires sont une vraie mine de sel, un véritable tsunami de larmes communistes comme on en voit rarement.

Ce qui est bien c'est qu'il ait vécu cela de l'intérieur dans sa jeunesse. Ces dernières conférences sont particulièrement intéressantes notamment celles qui l'a tenu en Belgique sur Lénine le totalitarisme d'une manière plus générale. Il a également fait une recherche sur l'origine des thermes de communisme ou de socialisme ce qui m'a permis d'ailleurs d'apprendre que le terme de communisme était antérieur au terme de socialisme puisqu'il remontait au 18e siècle( Retif de la Bretonne , Gracchus Babeuf).

Honnete je me pose la question Tout ça sent fort la GLF et le MI6

Passionnant

25:03

Ele é uma pessoa confiável?

certains commentaires sont siderants

Ce type m'a convaincu que l'anti-communisme c'est de la m****. Merci pour le service rendu !

C'est un peu comme en médecine il faut remonter à la cause des causes et finalement parler de Lénine c'est très important, et il n'est pas encore assez déboulonné.

Deuze

Extraordinaire, quel plaisir d'entendre un honnête homme

02/03/2019

11:35

à 39:20 on ne dit pas Soliénitsyne mais Soljénitsyne ==> Солженицын

Ha oui, on m'a enseigné au lycée que Staline avait pris le pouvoir suite à un "coup d'état". Merci à mes profs.

Comme l'explique le grand soviétologue Moshe Lewin, le stalinisme est avant tout un processus de modernisation à marche forcée de la Russie, pays alors profondément arriéré qui était resté bloqué au Moyen-Age à cause du tsarisme. En l'espace de 15 ans (fin des années 1920-années 1930), le volontarisme stalinien a permis de transformer un pays moyenageux en superpuissance industrielle et militaire avec un taux de croissance économique de plus de 20% par an (!) et une amélioration considérable des conditions de vie (le taux d'alphabétisation est par exemple passé de 10% sous le tsarisme a 100% sous le stalinisme en quelques années, et l'espérance de vie a été doublée par rapport à l'époque tsariste). Une société tendue à l'extrême avec un seul but : survivre quand le grand choc inéluctable de la guerre d'extermination menée par l'Allemagne surviendra ("Nous retardons de 100 ans sur les pays capitalistes avancés. Ou nous rattrapons notre retard en 10 ans, ou nous serons broyés" Staline, 1929). Jamais aucun pays n'avait réussi à s'industrialiser de manière aussi rapide, qui plus est sans aucune aide extérieure et dans un environnement international particulièrement hostile. C'est bien simple : pratiquement tout ce qui a été construit en Russie l'a été au cours de la période stalinienne. Par ailleurs, on peut constater que la brutalité du stalinisme et que le culte de la personnalité s'inscrivent pleinement dans la tradition politique russe. Il n'y avait sur ce plan pas de véritable rupture entre le stalinisme et le tsarisme (le goulag stalinien a succédé à la katorga tsariste, le NKVD stalinien a remplacé l'Okhrana tsariste). Stéphane Courtois a passé son existence à démoniser Staline sans jamais reconnaître aucun de ses mérites, alors qu'il est aujourd'hui acquis grâce à toutes les études historiques récentes que Staline a fait beaucoup moins de morts que des dirigeants comme Hirohito, Hitler, Mao, Leopold 2, la reine Victoria, Hernan Cortes, Francisco Pizarro, Gengis Kahn, Tamerlan, Attila et bien d'autres. A la mort de Staline, une minute de silence a été unanimement respectée à l'Assemblée nationale en France et à l'Assemblée générale de l'ONU à New-York pour saluer l'homme de la victoire sur le nazisme et le batisseur de l'URSS. S'en est suivi un demi-siècle de démonisation qui empêche encore aujourd'hui d'évoquer le sujet de Staline de manière rationnelle en dehors des passions idéologiques.

Você conhece Frank berton

Vous ne parlez pas des divulgations de Kravchenko...

Sur le comparatisme nazisme/communisme, je partage le point de vue de l'historien qui a tout de même précisé que la propriété privée n'a jamais été remise en cause dans l'Allemagne hitlérienne alors que sa suppression fut l'un des socles du communisme.

Le seul reproche de Stéphane Courtois à Hannah Arendt : elle fait naître le totalitarisme avec Staline et non avec Lénine. Le concept lui-même et son usage arendtien échappent à toute remise en cause. En novembre 2017 ! Courtois a cependant eu le temps de prendre connaissance de l'ouvrage d'Emmanuel Faye "Arendt et Heidegger", publié depuis plus d'un an, qui montre la parenté entre son analyse du totalitarisme et sa défense de l'oeuvre de Heidegger, devenue intenable après la publication, en 2014, des "Cahiers noirs". En outre, l'opposition entre un Hitler qui tue plus en temps de guerre, et surtout des non-Allemands (y compris les Juifs allemands, bannis de la communauté) et un Staline qui tue plus en temps de paix (et comme il se doit quand il n'y a pas de guerre, uniquement des compatriotes), ne fait pas l'objet, dans cette interview, d'une seconde d'attention ni de réflexion.

Je dois dire aujourd'hui c'est plutôt le totalitarisme tout court qui fait beaucoup plus peur le communisme est maintenant clairement identifié, défini, tout comme le socialisme tout comme le nazisme tout comme le fascisme, mais quid d'un totalitarisme qui peut-être extrêmement insidieux, surtout à l'ère de l'identification numérique et de tous les progrès technologiques que nous connaissons aujourd'hui. Il n'y a pas de nostalgie du totalitarisme, comme de tous les systèmes et leurs suffixes en -isme associés.

1° L'effondrement de l'URSS avait été prévu depuis 1976 par Emmanuel Todd, penseur d'une toute autre dimension que Stéphane Courtois. "La Chute finale" (sous-titré Essai sur la décomposition de la sphère soviétique) Chez Robert Laffont. Il avait été également prédit en 1978 par Hélène Carrère d'Encausse dans "l'Empire éclaté", ouvrage bien au-dessus du niveau de l'oeuvre de monsieur Courtois. 2° Monsieur Courtois prétend qu'à son arrivée en 1992, il a trouvé des Russes encore imprégnés de la formule prétendument communiste "nitchevo". Cette expression fataliste remonte à des temps immémoriaux. En 1992, la Russie est dirigée de fait par le FMI, qui mènera, là comme tant d'autres pays, une politique désastreuse d'ultra-libéralisme. Le pays se relèvera dès 1999, après avoir rejeté les politiques du FMI. Actuellement, la Russie est le deuxième exportateur mondial de blé. Jadis, c'était l'Ukraine, maintenant aux mains des Occidentaux... 3° Il y a une erreur historique gigantesque dès les premières pages de son ouvrage "Le livre noir du communisme", à savoir qu'il minimise les crimes nazis en ne leur attribuant que 25 millions de morts, soit près de deux fois moins que la réalité. 4° Il serait honnête de la part de monsieur Courtois ce que sont vraiment les "trahisons" dont il accuse plusieurs de ses coauteurs. Tout simplement, certains ont été choqués par le contenu général de l'ouvrage qui s'écartait fort de ce que leur travail d'historien leur avait appris. 5° Le premier pays à avoir signé un pacte de non-agression avec Hitler fut... la Pologne ! Tant de Gaulle que Churchill écrivent dans leurs mémoires que l'accord de Münich fut une gifle pour Staline, dont les Occidentaux avaient refusé les offres de défense de la Tchécoslovaquie. On ne peut pas parler du pacte germano-soviétique sans rappeler les trahisons qui l'ont précédé. 6° Innocenter Hitler d'avoir prémédité la liquidation physique des juifs sous prétexte que Himmler avait suggéré de simplement les expulser est totalement inacceptable. Les persécutions antisémites graves du IIIe Reich sont bien antérieures au début de la guerre à l'Est. Un chant des jeunesses hitlériennes exaltait bel et bien le plaisir de voir couler du sang juif sur les couteaux, et ce avant même l'invasion de l'Union soviétique. 7° Nicolas Werth a bel et bien dénoncé ce que Stéphane Courtois avait fait du travail collectif, en particulier sur la partie dont lui Nicolas Werth s'était occupé. 8° Monsieur Courtois aurait dû appliquer le principe de sa professeur : ne pas mêler les convictions politiques au travail historique.

Prems

Courtois, historien ! A mourir de rire !

Une simple question : pourquoi tous les historiens fascisants ont les yeux fatigués et les cheveux gras ?

Il passe son temps à faire des jugements de valeur. C'est insupportable. Qu'il prenne exemple sur Johann Chapoutot, un véritable historien. En plus il dit n'importe quoi sur la révolution française, pendant laquelle l'Etat révolutionnaire passe son temps à essayer de tempérer la violence populaire, et qui donc ne pouvait pas être totalitaire. "Il faut être terrible pour éviter au peuple de l'être".

a force de caricature on fait de la propagande

Dans les contes pour enfants, le menteur à le nez qui s'allonge, lui c'est sa barbe

Une belle caricature qu elle honte

Faquin.