Tant mieux si tu penses faire rire. Quoi de plus merveilleux !

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… En variant le ton, - par exemple, tenez : Inquiet : "Si ce garçon est aussi con maintenant, Qu'est-ce que c'était lorsqu'il était enfant ?" Nostalgique : "Je préférais l'époque où les jeunes se taisaient. Et que le droit de parole, était un droit qui s'acquérait." Scientifique : "Est-ce là une expérience sociale ? Jugez-vous de notre résistance à ce mal ?" Utile : "Ce vent quand il parle, peut-on l'offrir aux moulins ? Assurément, la crise sera réglée dès demain matin." Compatissant : "Pauvre maman qui dût vivre avec lui. Moi, je l'aurais abandonné dans la rue, ou dans un puit." Surpris : "Et il s'annonce comédien ?! Puis auteur aussi ?! Alors pourquoi joue-t-il mal un texte mal écrit ?" Médical : "Tremblements, bafouilles, visage contracté Que quelqu'un l'assiste, ce doit-être un AVC." Littéraire : "Oh ! Malraux ! Cocteau ! Apollinaire ! Giono ! Ce misérable salit votre nom de sa bouche d'idiot." Pragmatique : "Au moins sa prise de parole ne dure que 9 minutes." Agressif : "Mais que quelqu'un l'arrête ! Se lève, et puis le bute !" Imbus : "Moi, j'aurais été à sa place, j'aurais bien mieux parlé. Dommage, je ne peux plus à présent qu'être aigri et commenter." Passéiste : "Qu'il ne cite pas Saint-Exupéry, en salissant sa mémoire. S'il tient tant au "désir de la mer" hé bien, qu'il aille la boire !" Conclusif : "Hé bien, comme quoi, un cancre en reste un. Il était con hier, il est con aujourd'hui...il le sera demain." Épaté : "Je n'avais jusqu'alors jamais vu la naissance d'un trou noir. C'est épatant d'à ce point exposer sans manque de savoir." Reconnaissant : "Au moins, je ne suis pas avec ces gens dans la fosse. Comme je les plains, pauvres martyrs qui n'ont pas de bouton pause." - Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n’en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d’une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.

@@Mrradufelix Ça marche bien quand c'est écrit par Edmond Rostand, là c'est plutôt affligeant...

@@solalinvictus5930 Apaise ton cœur, pauv’ vieux. 🩵

Au moins, le sot nous aura pourvu d'une sortie supplémentaire de la part de @Mrradufelix . Merci pour la vidéo, le texte, les pensées et les mots.