Merci pour cette vidéo et ces paroles sages,je suis un grand brûlé,mais chanceux car malgré un accident extrêmement grave j'ai pratiquement rien au visage,et pas de sondes comme certains de mes amis ou multiples amputations,bien que des amputations partielles,et un rétablissement assez miraculeux paroles de médecins...mais c'est un miracle que je sois vivant ,mes brûlures électriques ont bien faillit m'avoir..mais j'étais jeune et une force de la nature , encore selon mes médecins car 5 ans avant la médecine aurait pas pu me sauver il paraît,et des docteurs motivés et pour moi des as ont tout changer... J'ai connu de multiples arrêts cardiaques ( EMI) de longs comas mais pas au départ donc je me souviens de tt,et surtout de mes douleurs attroces,mes noyades dans mes poumons rempli de fluides , infections.... L'enfer... j'ai sans cesse demander à ce que l'on me laisse partir mais ma parole était pas entendu car sous morphine... Certes j'avais 25 ans.. donc je peux comprendre avec le recul.et légalement mes parents étaient les seuls à pouvoir dire stop... certes je suis vivant mais à quel prix,tjrs malade.et handicapé mais le plus dur c'est mentalement.la science est pas magique hélas... Mais j'ai 35 ans et au moindre problème aujourd'hui j'interdit la moindre réanimation...

c'est ignoble comme conditions de travail; une aide soignante pour treize patient, l'isolement psychologique des patients et soignants ; ça ressemble plus à une usine à fric 'façon XX° siecle qu'à un centre de prise en charge de la dépendance.

@@piranese100 c’est tout à fait. Ça ! Le personnel qui y travaille ...y compris ceux qui participent aussi à cette pompe à fric qu’est l’Had seront eux aussi les futures victimes de ce qu’ils ont aussi mis en place ! La mort n’épargne personne ...et les morts ne les intéressent pas ...sauf les pompes funèbres qui prennent le relai. Si on a du mal à intégrer la maltraitance dans ces structures, personne ne les oblige à y rester !

Pour les patients qui 'grattent' (comme le Pere Goriot) voire arrachent leurs vetements, tu pourrais essayer de leur donner un ours en peluche a manipuler. C'est un 'truc' qu'utilise une 'death doula' (sage-femme pour la mort), qui avait une chaine KZfaq que je ne retrouve pas (Midwife2thesoul). Elle parle egalement des visions/hallucinations qu'ont parfois les mourants. Quand ils voient leurs parents, grand-parents etc. qui viennent les chercher, elle les encourage: 'Vous voyez, ils n'ont pas cesse de vous aimer, vous n'etes pas seul, est-ce que vous voudriez aller les rejoindre?' Quand ils voient le diable dans la piece, en revanche, c'est moins facile de les rassurer.

Continuez, les patients, les aidants, les proches ont besoin de personnes pleine d'humanité.

Usp=unité de soins palliatifs ?

OAP? Quesako ?

L'essentiel est temps de dormir et de ne pas souffrir le reste des que paroles convictions religieuses

Toutes mes condoléances à vous.. Je ne sais pas si on peut expliquer la mort.. C'est contradictoire.. Tous les jours des cellules se renouvellent en nous.. Je ne pense qu'on n'oublie jamais une personne a existé dans notre vie. Bon courage à vous..

Le travail de deuil est primordial. Il n'est jamais trop tard pour s'y "atteler". Il peut être nécessaire de se faire aider, par un psychologue par exemple mais ce travail est indispensable pour continuer à vivre pleinement. Courage à vous.

Merci Marjorie Bertier 💙.

Merci Sylvie Ripamonti 💚.

kzfaq.info/get/bejne/hrCYmZSIv6fSqoE.html en esperant que tu soit aussi receptif que moi a cela!

Je trouve que certains médecins ne savent pas dire je ne sais pas je ne comprends pas ou je ne peux pas pourtant je crois que ça aiderait les patients parce que hors méthodes palliative ça permettrait d'orienter vers une spécialité ou un service compétant j'aime ceux qui ne peuvent pas plus haut que leur cul et disent leur limites bravo à cette video

Ce n’est pas gagné. Le Québec n'a pas la même vision que les Canadiens, beaucoup plus bigots. Le débat est surtout porté sur le droit de mourir dans la dignité même quand on n'est pas en fin de vie, mais pris avec une pathologie très handicapante ou causant des souffrances, cela sans espoir de guérison. La France n'a pas encore évolué sur ce sujet, laissant aux médecins et à la famille toute la responsabilité d'accompagner le patient en fin de vie vers la mort, quand ceux-ci on le courage de lui venir en aide, risquant alors une condamnation au criminel. Pour les autres, seuls les plus fortunés pourront profiter de l'euthanasie dans des pays voisins. Quelle hypocrisie au pays des droits de l'homme. La préhistoire de l'empathie envers les gens souffrant quotidiennement. Ces gens n'ont pas de cœur, de compassion, juste des émotions guidées par leur culture judéo-chrétienne. Tu parles d'une évolution, même les Amérindiens du 18e siècle était plus "humain" face à la fin de vie que les Français et Canadiens de 2019 !

Il faut aussi comprendre que les familles ont un moment de sidération et que même si tu t'es posé longtemps avec eux et correctement avec eux.... Ils vont continuer à être hébété et à poser en boucle les mêmes questions et considérer qu'on a pas pris le temps avec eux Il faut juste que l'info soit "intégrée"... Et ca se fait pas du tout en quelques minutes, ni même en quelques heures... C'est pour ca qu'il faut laisser un temps et se rendre disponible plus tard si nécessaire pour qu'ils ne sentent pas qu'on ai expédié la besogne et qu'on ne veut plus en parler

N'importe quand, sur n'importe quoi de n'importe qu'elle façon. En fait le but c'est de faire savoir à qui tu le souhaite ce que tu as envie en cas de soucis. Il arrive assez souvent que ce soit les équipes soignantes qui sache le mieux ce que la personne veux, surtout dans les lieux de vie où les personnes restent longtemps et peuvent beaucoup parler. Le mieux cela reste tout de même de le faire avec son médecin traitant qui seras contacter en priorité en cas de soucis et à la famille qui est souvent soulagé de ne pas avoir à prendre position à la place de la personne

Ah ben de toute façon, pour le peu de famille qu'il me reste (un frère et trois cousins, les autres sont soit décédés, soit m'ont rejeté pour ce que je suis ... ), en effet il me paraît plus sage d'en parler avec mes médecins, même si je ne suis pas atteint d'une pathologie dégénérative (mais je sais que je suis à gros gros risque de cancer, surtout du sein, vu que le nombre de mes tantes ainsi que ma mère en étant décédées, plus les oncles décédés de cancers divers, ainsi que mon père), mieux être prudent en effet ;). Merci pour ta réponse +Yann Luna+ ;)

Les directives anticipées, y a des modèles sur internet... Mais globalement ca ne se rédige que lorsqu'on est à temps d'envisager la fin de vie... Et c'est plus une "philosophie générale" à imaginer qu'un simple recueil de "Oui ou Non"... Ca doit être compris en ce sens. Et le plus important c'est de pouvoir planifier ça avec les proches pour éviter des conflits familiaux qui sont d'autant plus douloureux dans ce contexte.

Je pense pour l'avoir vécu que oui les conflits familiaux sont aussi un handicap pour l'équipe soignante. Surtout quand tout les proches ne sont pas d'accord pour avoir l'accompagnement car il y a toujours des personnes qui croient au miracle et refusent d'entendre qu'il faille peut être envisager la fin de vie ... En tout cas merci pour la vidéo, et tout ces conseils

Merci beaucoup pour ta réponse, +Asclépios+ ;)

Salut loloasm54, ça me touche te ne veuille pas partager ces directives avec tes proches et je veux te donner quelques explications sur l'importance de ces directives. Tu as raisons que cela te concerne en premier lieu et tu as le dernier mot concernant les interventions médicales (que se soit pour la fin de vie ou non). Tu n'as pas non plus à te justifier ou discuter ces décisions avec tes proches. Par contre, et Asclépios le mentionne très bien dans la vidéo, l'important est de connaître ton état d'esprit par rapport à la maladie ou les maladies ainsi que la vie en générale et ceci on ne peut pas le deviner qu'on soit proche ou médecin. Pour exemple, deux personnes de 75 ans peuvent avoir des santés très différentes et une vue très différentes sur cette question. L' une avec un bon état de santé peut vouloir une réanimation alors que l'autre à une maladie cardiaque terminale et souhaite uniquement des soins de conforts. Entre ces deux extrêmes, il y a tout un spectre de nuances. Dans le cas idéale, on a le temps d'effectué la discussion avec le patient et lui expliquer les différentes possibilités. Le personnel de santé est principalement là pour expliquer les différentes possibilités et peut conseiller une proposition par rapport à une autre. Il nous arrive de décider pour le patient, mais on préfère nettement connaître la volonté du patient. Dans le cas où un patient ne veut pas ou ne peut pas s'exprimer et que nous ne connaissons pas ses directives anticipées, on va effectuer des soins avec la volonté présumée du patient qui peut différé de la volonté réelle. C'est pour ça que je t'encourage à en parler autour de toi pour que tes envies par rapport à cet aspect important soit pris en compte. A noter aussi que certaines situations gravissimes nécessite une décision rapide et ne permettent pas la discussion sur le moment avec le patient et donne très peu de temps pour discuter avec les proches. Maintenant, je comprends que tu ne veuilles pas en discuter avec tes proches. En Suisse, ou je travaille, il y a la possibilité de nommé un représentant médicale qui prendra les décisions à la place du patient s'il n'en est plus capable. Ce représentant peut être n'importe qui (famille, ami proche, médecin de famille, voisin) et, en Suisse, sa décision prendra le pas sur l'avis de la famille. Pour finir, je te conseille vraiment d'avoir au moins quelques personnes qui connaissent ton état d'esprit et éventuellement d'en discuté avec ton médecin traitant lors de la prochaine consultation. Une autre solution est comme moi d'avoir une enveloppe scellée chez des personnes de confiance avec des indications précises, mais j'en ai aussi parler dans les grandes lignes autour de moi. Ces questions restent et resteront délicate difficile à abordé pour certains, mais c'est important d'en parler pour que les soignants puissent effectué des soins sans être trop invasifs ou provoquer des souffrances non-voulues pour chaque personne.

Salut, j'ai fait une première année de médecine cette année. Je sais que les cours varient entre les facs mais personnellement j'ai eu 4 chapitres sur le thème de la mort, avec un traitement assez large de tous ses aspects, et en effet, en plus des considérations théoriques, ils nous donnaient des conseils sur la manière de gérer l'annonce d'un diagnostic fatal au patient, à son entourage, de repérer tôt les proches qui pourraient être sujet à un deuil pathologique, mais aussi à être attentif à son propre état après la mort d'un de ses patients, etc...

Ah ouais, donc ils font quand même un enseignement bien complet sur le sujet, c'est ce que je voulais savoir. Merci d'avoir pris le temps de répondre à ma question :)

Oui, y a un corpus assez complet, mais l'expérience du terrain fait quand même 90% du travail... On est jamais bien lucide à ces moments là