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Elles nettoient votre salon, changent vos draps, lavent vos vitres… On connait tous quelqu’un qui fait appel à une femme de ménage pour nettoyer son domicile. Créé il y a 20 ans pour lutter contre le travail au noir, le système des titres-services cartonne en Belgique. Plus de 140.000 aide-ménagères nettoient dans plus de 800.000 ménages. Mais même si c’est un carton, le système est à bout de souffle.
D’abord, cela coûte trop cher aux Régions, qui financent les titres-services. « Cela dépasse notre capacité budgétaire », avoue Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi. En fait, lorsque vous payez 9€ l’heure de titres-services, la Région finance de son côté 14€. Et cela a un coût énorme : : 237 millions d’euros pour Bruxelles en 2019, 457 pour la Wallonie. La Région Bruxelles-Capitale a d’ailleurs annoncé une indexation des 9€ à partir de 2022. Nous devrons donc payer un peu plus cher les titres-services.
De plus, les aide-ménagères sont usées par toutes ces années passées à nettoyer. Arthrite, douleurs musculaires au niveau du coude, du dos ou encore des épaules… Balayer, aspirer, porter des seaux toute la semaine, cela a un impact considérable sur leur santé. Ce n’est pas un hasard si les titres-services présentent le taux d’absentéisme le plus élevé de tous les secteurs.
Comment faire évoluer le système, pour assurer sa pérennité ?
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▶ Les titres-services sont à bout de souffle
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