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Aujourd'hui Gordon s'attaque à un sujet épineux.
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Gordon & Murdock - Wonder Woman, ou la détresse du féminisme
L'article de Telerama: www.telerama.fr/cinema/films/wonder-woman,504916,critique.php)
L'article de The Guardian: www.theguardian.com/lifeandstyle/2017/jun/05/why-wonder-woman-is-a-masterpiece-of-subversive-feminism)
L'article d'USA Today: www.usatoday.com/story/life/entertainthis/2017/06/02/5-wonderfully-feminist-moments-wonder-woman-spoilers/102392860/
Merci à Pavalek pour les sources:
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Depuis la sortie du film WW en juin dernier, et avant aussi d’ailleurs, la toile s’est enflamée, proclamant le blockbuster de Patty Jenkins comme un film porte étendard des valeurs féministes. Alors mettons les choses au clair tout de suite, je ne suis pas la pour faire le Gordon Dissident, et j’ai d’ailleurs longtemps hésité à faire cette vidéo. Vous remarquerez d’ailleurs que je ne l’ai pas faite directement à la sortie du film pour pas passer pour le gars qui surfe sur l’effet WW. Mais une fois la reflexion faite, il me semblait nécessaire de mettre un terme à cette farce dégueulasse. Aujourd’hui je vais donc vous expliquer pourquoi selon moi, WonderWoman n’est pas un film féministe.
Bon déjà commençons par placer le contexte. Les films de Super Heros en général tournent souvent autour du même schéma: un gentil avec des superpouvoirs, un méchant avec des superpouvoirs de la baston et le gentil gagne à la fin. Ca plait aux fans, moi le premier, et les gens n’aimant pas ce genre cinématographique sachant à quoi s’attendre pouvaient se permettre de rester chez eux en étant sur de ne rien louper d’essentiel à leur culture générale. Tout le monde était content, et la vie suivait son cours. Mais cette tradition cinématographique, a été bousculée par l’arrivée de WonderWoman et son équipe marketing: WonderWoman serait “une icone humaniste plutot qu’un objet sexuel” selon Telerama (www.telerama.fr/cinema/films/wonder-woman,504916,critique.php), un “chef d’oeuvre du feminisme” selon The Guardian (www.theguardian.com/lifeandstyle/2017/jun/05/why-wonder-woman-is-a-masterpiece-of-subversive-feminism), ou encore un film “Merveilleusement féministe” d’après USA Today (www.usatoday.com/story/life/entertainthis/2017/06/02/5-wonderfully-feminist-moments-wonder-woman-spoilers/102392860/)
WonderWoman est un film d’action, pas vraiment mauvais en tant que tel, dont il respecte les codes du genre, la dessus je ne peux qu’être d’accord, mais ce que j’ai du mal à comprendre, c’est à quel moment ce film peut se pretendre féministe.
Commençons par un petit résumé pour ceux qui vivraient dans un grotte: Wonderwoman, déesse sculptée dans l’argile (oui ce n’est même pas une femme en tant que tel d’ailleurs), grandit sur l’ile de Themyscira, entourée de ses consoeurs Top Model en minijupes, où elles s’entrainent dur afin de préparer une éventuelle arrivée de leur ennemi Arès. Pendant son entrainement, un avion s’écrase à proximité de l’ile, et le pilote sauvé par notre héroine lui apprendra que le monde est en guerre. C’est décidé, WonderWoman doit partir sauver le Monde. A partir de cet instant, WonderWoman boulversera tous les hommes qu’elle croisera grace à sa plastique parfaite et son fond de teint tranchée proof.
Il suffira donc à Diana Prince de rencontrer un Homme (joué par Chris Pine) pour prendre en main sa destinée. Je vous laisse déjà réflechir 2 secondes à la non portée féministe de cette phrase, et j’en profite pour rajouter vu qu’on parle de Trevor, le nom du personnage de Chris Pine donc, que Diana se contentera, de suivre betement ses ordres tout au long du film. En fait, ce film aurait légitimement pu s’appeller “Trevor & WonderWoman”, puisqu’il suffira d’environ 20mn pour que Chris Pine s’accapare le role principal. Et à partir de cet instant, WonderWoman ne sera plus que la seule personnage féminine du film, opposée à la méchante, une femme défigurée travaillant pour l’armée allemande (oui les méchants sont des allemands, on saluera l’effort des scénaristes sur ce point au passage. On aura évité les russes, c’est déjà ça.)