Hourtin 🙂

Merci pour ta question. Je te répondrai qu'au contraire, cet abandon radical du moi dans la vacuité permet d'ouvrir le cœur à l'amour inconditionnel, car alors vous n'avez plus de défenses, vous ne voulez plus rien, vous ne demandez plus rien, vous abandonner à dieu tout ce que vous CROYEZ, PENSEZ être. Vous plonger dans l'insécurité, dans le je ne sais pas, vous mourrez à tout vos attachements. C'est mourir avant de mourir. Ce n'est qu'un des aspects de ce qui est, le non-manifesté, non-être, vacuité. Et cela n'est pas en opposition avec la vie, le manifesté, l'être. C'est UN. L'opposition entre ces deux aspects est généré par l'interprétation du mental, et conduit à de la souffrance, pourtant ces deux aspects sont simultanés, coexistants. Le personnel et l'impersonnel coexistent. Comme l'iris et la pupille, qui sont des images de cela assez parlantes. La pupille noire, vide, de ce qui voit, le témoin impersonnel, le sujet, commun à tous, et l'iris, le manifesté, unique pour chacun, la création, la vie, la personne. Inséparables. Quant à ce que je ressens dans la vie de tous les jours, il y a beaucoup de paix, mais aussi, bien souvent, mon coeur est en feu, alternant entre extase, joie, dévotion, compassion, pur amour sans objet. Parfois il se contracte, lorsque qu'il y a des réactions de jugement face à certaines situations, qui ne sont que des aspects résiduels de ce qui s'est cru un jour séparé de la vie, du tout, qui remontent à la lumière de la présence pour être sentis, et lâchés. Tout ceci est ressenti de façon intense, car l'attention est présente dans les sensations en permanence. De façon générale, il n'y a pas de défense sur ce coeur, et peu de contractions, car beaucoup de choses ont déjà été vues. Il reste une dévotion constante, une impossibilité à se fermer pour ne pas voir, pour ne pas sentir. Je n'ai jamais autant senti qu'aujourd'hui, et en même temps, il y a une paix infinie, le gout de l'éternité à chaque instant, le silence, l'ineffable. Mais nous ne sommes pas tous bâtis à l'identique, et il y a des étapes dans cette ouverture du coeur. Certains ne connaissent pas cette extase mystique et ont pourtant reconnu leur vraie nature, certains ne sentent pas l'énergie de leur corps énergétique comme d'autres peuvent la ressentir. Si vous écoutez différents témoignages, vous pourrez le constater. L'aspect dissociatif dont vous parlez, je le connais bien, pour l'avoir vécu dès la petite enfance, c'est un état intermédiaire, que l'on nomme parfois, l'état du témoin. J'ai fait une vidéo là-dessus kzfaq.info/get/bejne/icyWprKFvqzMkZs.html Et si vous vivez cela, j'ai aussi écrit un texte qui pourra peut-être vous aider : www.emmanuelleerrera.com/post/conversations-non-duelles-003 Avec Amour, Emmanuelle

Oui, ça peut être le problème de la non-dualité ! Ne pas s'occuper vraiment de l'origine de la souffrance et s'en "détacher" peut être un tour de passe-passe du mental, du moins c'est ce que j'ai pratiqué pendant très longtemps !

Oui, être loyal et honnête envers nous-mêmes et par effet miroir avec les autres est une clé profonde pour se libérer d’énormément de tensions. Je pense que beaucoup de personnes devraient commencer par cette base qui affecte à mon sens énormément de monde.

@@brunogama8537 Ah chouette que ça parle à quelqu'un !

Les histoires sont autorisées à apparaître, elles le font spontanément de toute façon. Lorsque l'on observe la réactivité, qu'on écoute son corps, qu'on laisse s'exprimer les croyances, alors nous sont montrés nos insécurités, blessures/croyances souvent liées à du relationnel 'Papa Maman', à la petite enfance. Cela fait partie du processus d'observation et d'écoute, et de ne rien faire, laisser passer, ne pas saisir l'histoire, sentir, voir et laisser passer 🙂 La présence est amour, celle permet cet accueil inconditionnel de ces aspects du moi qui se croient séparés de la vie, en mettant la lumière dessus. Merci pour votre commentaire.

@@EmmanuelleErrera J’ai remarqué qu’à un moment donné, la Vie nous mets en face de nos peurs ou croyances limitantes (qui n’existent pas). C’est inévitable selon moi. Et la 2 options s’offrent à nous : - s’accrocher (friction mentale, énergétique) - S’abandonner (apaisement mental, énergétique) Selon mes observations, ces 2 états sont incontrôlables, ça se fait tout simplement, et ça se fera toujours. L’acceptation de ces 2 états duels qui seront toujours là est la clé de l’unité selon moi.