😮😮😮je fonds avec Ce Duo Lemay -Ginette ! ❤❤❤❤

Très beau texte

Toujours les mots justes, tu décris les situations de la vie, jusque dans ses profondeurs. Lynda tu es une grande dans les plus grandes. 😇🥰😘

Bravo. Denis Roux .vichy

Super chanson comme toujours Lynda Lemay une super artiste on t'aime❤❤❤❤

😢❤ superbe chanson , superbe duo

Juste magnifique

Ma chanson préférée des 11 albums peut être parce que c'est ma plus grande crainte

❤

C’est ça !! Merci Linda ❤️

Superbement bien décrit.

❤ ❤❤ merci pour tout

C'est vraiment une chanson d'actualité il fait froid dans le dos toujours des beau texte avec une jolie voix mon artiste préférer❤

Chanson qui est vraiment dans l'actualité mets toujours une super artiste lynda on t'aime ❤❤

👍👍👍👍👍👍

J adore cette chanson.

Comme toujours magnifique texte

Merci pour cette si jolie chanson chanson pour les mamans en difficulté au moment de la naissance courage a ces nouvelles mamans plein d amour et empathie une mamie d amour

Ma chanson preferée 💕

Un texte magnifique. Vague affamée ! Quelle association inédite

Et pour la naissance. Joker. Pour moi un bonheur, pour nous un aboutissement aussi improbable que merveilleux, Le Cadeau. D’une vie d’un amour d’un partage inouïs, même si aujourd’hui je suis seule, à pouvoir le dire

J’ai une amie. Qui. Dans son coin. Confectionne des textes. D’une émotion terrible. D’un talent. Enfin. Je sais que vous « faites » tout. Mais voilà. Moi et mon enfant sommes inconditionnelles de votre art.j’ai pensé à vous, c’est simple et c’est tout.

Sujet traité à fond, tout y est, comme toujours, bravo 💥

Quel beau texte

2 très grandes chanteuses, la voix, les textes, la musique, j'ai la chair de poule dans un feu d'artifice brûlant d'émotions.. Quelle classe ! Vous êtes toutes les 2 merveilleuses, poignantes, bouleversantes.. Je vous souhaite un bonheur absolu et un océan d'amour ❤❤👏👏😍😍👏♥️💗❤️

Super sympa, trop bien ❤❤

Super chanson comme toujours une super artiste❤❤❤

Jusqu'à présent, la meilleure version pour moi ❤

Merveille c’est ta chanson Linda ❤️

Très beau

Très beau j’ai hâte d’aller vous voir à Mons

J’espère que vous la chanterez a mons en belgique

Quel beau texte.... 😊😊

Merci beaucoup Lynda pour se que tu fais pour tou se Come moi bisous LÉA

Toujours comme de la Félicité. Bravo c'est tres beau.

Quelle chanson magnifique ❤

Quelle belle version de cette chanson. J'adore

En concert la semaine derniere Lynda au piano et Marc Angers au violon sur cette chanson ❤

❤❤❤❤❤

Viendra un jour où mes doigts n'auront plus leur extension un moment où il faudra qu'on m'ampute mon crayon toute façon j'écrirai quoi ça sert à rien les chansons quand on a plus d'autre choix que d'embrasser l'horizon Viendra un jour où bien sûr je laisserai tomber mes vêtements je retirerai mes chaussures me dénuderais complètement quand on déchire les robes on découvre des rayons pas besoin d'être à la mode pour embrasser l'horizon Viendra un jour effrayant où je devrais me démunir de tout ce qui en ce moment me signifie du plaisir les amis les restaurant le confort de la maison on se cache même de ses enfants pour embrasser l'horizon Viendra un jour où je perdrai tous mes sous tous mes moyens je n'aurai pour me transporter même plus de jambes sous le bassin mais même coucher dans une chambre je trouverai la façon de me sentir juste assez grande pour embrasser l'horizon Viendra un jour je l'espère après des années d'efforts une fois face à la lumière une fois le nez sur la mort où je serai devenue légère et me donnerai la permission d'm'abandonner tout entière au baiser au baiser de l'horizon Viendra un jour où mes doigts n'auront plus leur extension un moment où il faudra qu'on m'ampute mon crayon toute façon j'écrirai quoi ça sert à rien les chansons quand on n'a plus d'autre choix que d'embrasser l'horizon

Comment t'as fait maman, Pour savoir que papa Beau temps et mauvais temps Il ne partirait pas Est-ce que t'en étais sûre Ou si tu savais pas Est-ce que les déchirures ça se prévoit Comment t'as fait maman Pour trouver le bon gars Tu l'as connu comment, Tu l'as aimé pourquoi Est-ce qu'il y en avait juste un Dans tout le présent siècle Et y s'trouve que c'est toi qui dort avec Comment t'as pu trouver, Un homme qui n'a pas peur Qui promet sans trembler Qui aime de tout son cœur J'le disais y a longtemps Mais pas d'la même manière T'as d'la chance maman Le plus fort c'est mon père Comment ça s'fait maman Que dans ma vie à moi Avec autant d'amants Avec autant de choix Je n'ai pas encore trouvé Un homme comme lui, Capable d'être ami père et mari Comment t'as fait maman Pour lui ouvrir ton cœur Sans qu'il parte en courant Avec c'que t'as de meilleur Est-ce qu'il y a des mots magiques Que t'as dits sans t'rendre compte Explique-moi donc c'qu'y faudrait que j'raconte Comment t'as pu trouver, Un homme qui n'a pas peur Qui promet sans trembler Qui aime de tout son cœur J'le disais y a longtemps Mais pas d'la même manière T'as d'la chance maman Le plus fort c'est mon père Quand j'ai l'air d'les aimer Les hommes changent de regard Si j'ose m'attacher Y s'mettent à m'en vouloir Si je parle d'avenir Y sont déjà loin derrière J'avais raison d'le dire, Le plus fort c'est mon père Vas-tu m'dire maman Comment t'as pu savoir Dès le commencement, Qu'c'était pas un trouillard Qu'il allait pas s'enfuir Et qu'il allait tout faire Pour que je puisse dire Le plus fort c'est mon père Quel effet ça t'as fait Quand tu l'as rencontré Est-ce que ça paraissait Qu'il allait tant t'aimer Les hommes bien souvent Paraissent extraordinaires Mais dis-toi bien maman Qu'le plus fort...c'est mon père

Puisqu'on devra céder la place et abréger les beaux discours puisqu'on devra jeter le masque pour mieux se montrer au grand jour puisqu'on devra se déshabiller se laisser tomber le costume puisqu'on devra se déchausser en vue du marathon posthume Puisque s'imprime sur l'épiderme l'itinéraire du voyage puisque les rimes des poèmes s'écrivent en braille sur les visages puisqu'entre une joue et une caresse il y a tout un dialogue mais que les histoires que l'on traverse ne dévoilent pas leur épilogue Puisque la mort n'est qu'une virgule entre la peau et l'haut delà que le corps est si minuscule que toute la vie n'y entre pas puisque la mort n'est qu'une virgule entre les hommes et les anges n'est-il pas un peu ridicule de noircir autant de pages blanches Avec des mots qui ne disent rien des balivernes en continue alors que c'est le mot de la fin oui qu'on voulait dire depuis le début puisque c'est baigné de lumière que l'on devra se mettre à nu et que le but c'est d'être fier de ce qui cache nos tissu Puisque la mort n'est qu'une virgule entre la peau et l'haut delà que le corps est si minuscule que toute la vie n'y entre pas Puisque l'on n que des porteurs de ce flambeau qu'on relaiera que l'on est que les successeurs de tous les porteurs d'autrefois alors dites-moi ce qu'on peut faire pour ne pas faire de bévue pour ne pas commettre d'impaire avant que la mort ne nous ponctue Puisque le lourd manteau de chair devra tomber au dernier jour et qu'on ne vaudra jamais plus cher non que nos économies d'amour alors dites-moi ce qu'on peut faire avant la virgule en question comment arrives-t-on à se défaire de nos points d'interrogation Puisque la mort n'est qu'une virgule entre la peau et l'haut delà que le corps est si minuscule que toute la vie n'y entre pas Puisqu'on devra céder la place fermer sa gueule au bout de la ligne comment peut on faire avec grâce le geste de quitter le ring puisque les vieux torchons qui brûlent ne nettoie pas les âmes sales et que la mort n'est qu'une virgule entre un coup de poing et une étoile Puisque la mort n'est qu'une virgule entre la peau et l'haut delà que le corps est si minuscule que toute la vie n'y entre pas Puisque la mort n'est qu'une virgule

J'suis pas la première et je ne serai pas la dernière à me retrouver toute seule au bout du chemin seule à la table le matin dans une cuisine un peu trop vaste où le silence a pris toute la place J'suis pas la première à me balader en vieux chaussons et à tourner en rond dans mon salon puis à m'effondrer en sanglot la tête enfouie dans mes photos pas la première à traîner un cœur gros J'suis pas la première je me dis que je vais passer au travers je me cherche des mots croisés à faire dans les journaux je guète par la fenêtre l'hiver qui me jette ses tempêtes je m'amuse à choisir quel flocon je trouve le plus beau J'suis pas la première et je ne serai pas la dernière à quoi ça me servirait m'apitoyer je passe un mouchoir sur mes paupières je me fais des listes de choses à faire des choses pas trop difficile à rayer J'suis pas la première à ne déplier qu'un seul napperon à ne sortir du tiroir qu'un seul couvert je vais me faire bouillir ma pomme de terre avec le petit restant de jambon pour le souper de ce soir ça fera l'affaire ça fera la faire Ma vie est complète je veux pas la refaire elle est parfaite d't'avoir connu c'est un cadeau inespéré oui la vie c'est bête tout ce qui commence un jour s'arrête mais mon amour j'aurai jamais fini de t'aimer J'suis pas la première et je ne serai pas la dernière à me retrouver toute seule au bout de la nuit seule à te chercher dans le creux du lit dans une chambre un peu trop sombre qui n'entend plus nos souffles se confondre J'suis pas la première à me réveiller comme en sursaut à sortir de mon rêve les yeux dans l'eau avec aux lèvres un goût de ciel comme si mon rêve était réel et que t'étais vraiment venu me dire allô oh et que t'étais vraiment venu me dire allô

Une mère Ça travaille à temps plein Ça dort un œil ouvert C'est d'garde comme un chien Ça court au moindre petit bruit Ça s'lève au petit jour Ça fait des petites nuits C'est vrai Ça crève de fatigue Ça danse à tout jamais une éternelle gigue Ça reste auprès de sa couvée Au prix de sa jeunesse Au prix de sa beauté Une mère Ça fait ce que ça peut Ça ne peut pas tout faire Mais ça fait de son mieux Une mère Ça calme des chamailles Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille Une mère C'est plus comme les autres filles Ça oublie d'être fière Ça vit pour sa famille Une mère Ça s'confie nos bercails C'est pris comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles Une mère C'est là qu'ça nous protège Avec les yeux pleins d'eau Les cheveux pleins de neige Une mère A un moment, ça s'courbe, Ça grince quand ça s'penche Ça n'en peut plus d'être lourde Ça tombe, ça se brise une hanche Puis rapidement, ça sombre C'est son dernier dimanche Ça pleure et ça fond à vue d'œil Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble Toute sa progéniture entassée dans sa chambre Et ça fait semblant d'être encore forte Jusqu'à c'que son cadet ait bien refermé la porte Et lorsque, toute seule ça se retrouve Ça attend dignement qu'le firmament s'entrouvre Et puis là, ça se donne le droit De fermer pour la première fois Les deux yeux à la fois Une mère Ça n'devrait pas partir Mais on n'y peut rien faire Mais on n'y peut rien dire Une mère

Une mère Ça travaille à temps plein Ça dort un œil ouvert C'est d'garde comme un chien Ça court au moindre petit bruit Ça s'lève au petit jour Ça fait des petites nuits C'est vrai Ça crève de fatigue Ça danse à tout jamais une éternelle gigue Ça reste auprès de sa couvée Au prix de sa jeunesse Au prix de sa beauté Une mère Ça fait ce que ça peut Ça ne peut pas tout faire Mais ça fait de son mieux Une mère Ça calme des chamailles Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille Une mère C'est plus comme les autres filles Ça oublie d'être fière Ça vit pour sa famille Une mère Ça s'confie nos bercails C'est pris comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles Une mère C'est là qu'ça nous protège Avec les yeux pleins d'eau Les cheveux pleins de neige Une mère A un moment, ça s'courbe, Ça grince quand ça s'penche Ça n'en peut plus d'être lourde Ça tombe, ça se brise une hanche Puis rapidement, ça sombre C'est son dernier dimanche Ça pleure et ça fond à vue d'œil Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble Toute sa progéniture entassée dans sa chambre Et ça fait semblant d'être encore forte Jusqu'à c'que son cadet ait bien refermé la porte Et lorsque, toute seule ça se retrouve Ça attend dignement qu'le firmament s'entrouvre Et puis là, ça se donne le droit De fermer pour la première fois Les deux yeux à la fois Une mère Ça n'devrait pas partir Mais on n'y peut rien faire Mais on n'y peut rien dire Une mère

Une mère Ça travaille à temps plein Ça dort un œil ouvert C'est d'garde comme un chien Ça court au moindre petit bruit Ça s'lève au petit jour Ça fait des petites nuits C'est vrai Ça crève de fatigue Ça danse à tout jamais une éternelle gigue Ça reste auprès de sa couvée Au prix de sa jeunesse Au prix de sa beauté Une mère Ça fait ce que ça peut Ça ne peut pas tout faire Mais ça fait de son mieux Une mère Ça calme des chamailles Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille Une mère C'est plus comme les autres filles Ça oublie d'être fière Ça vit pour sa famille Une mère Ça s'confie nos bercails C'est pris comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles Une mère C'est là qu'ça nous protège Avec les yeux pleins d'eau Les cheveux pleins de neige Une mère A un moment, ça s'courbe, Ça grince quand ça s'penche Ça n'en peut plus d'être lourde Ça tombe, ça se brise une hanche Puis rapidement, ça sombre C'est son dernier dimanche Ça pleure et ça fond à vue d'œil Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble Toute sa progéniture entassée dans sa chambre Et ça fait semblant d'être encore forte Jusqu'à c'que son cadet ait bien refermé la porte Et lorsque, toute seule ça se retrouve Ça attend dignement qu'le firmament s'entrouvre Et puis là, ça se donne le droit De fermer pour la première fois Les deux yeux à la fois Une mère Ça n'devrait pas partir Mais on n'y peut rien faire Mais on n'y peut rien dire Une mère

Où est-ce que t'es parti T'as pas d'adresse, t'as pas d'maison Ce que je porte ici J'suis même pas sûre qu'c't'encore ton nom Qu'est-ce que tu portes là-bas As-tu gardé ton bel habit Est-ce qu'il te reste une voix Est-ce qu'y a d'l'écho dans l'paradis Est-ce que tu dors, des fois Qu'est-ce que tu prends comme couvertures Le plancher de l'au-delà J'espère que tu l'trouves pas trop dur T'es-tu fait des amis Est-ce qu'y' fait froid dans les étoiles Est-ce qu'y' t'reste un sourcil Pour le froncer quand ça va mal Est-ce que t'as une guitare Avec le soleil comme feu d'camp Vous d'vez vous coucher tard Ça doit danser dans l'firmament Parles-tu avec des anges Fais-tu l'amour au creux du vent Le soir, qu'est-ce que tu manges T'ennuies-tu des repas d'maman Il est comment, ton nuage C'est quoi au juste sa texture As-tu peur des orages Es-tu caché dans un lieu sûr Pourquoi ce grand départ Avais-tu tant besoin d'repos Est-ce que tu peux nous voir Qu'est-ce que t'as tiré comme rideaux Est-ce qu'y' t'reste une oreille Ou est-ce que j'parle un peu dans l'vide Es-tu pris dans l'sommeil Ou bien tu r'viens quand tu décides Est-ce qu'y' t'pousse des rayons Autant qu'il me coule des larmes Si j'trouais l'horizon Est-ce que j'pourrais t'espionner l'âme Est-ce qu'il te reste des traits Pour que j'me vante que j'ai les mêmes Parles-tu encore français J'sais plus quoi faire pour qu'tu m'comprennes Ton grand monsieur divin Est-ce qu'y' vend des billets d'retour J'peux donner des pots-de-vin Lui payer tout c'que j'ai d'amour Si t'es encore en vie Si tu t'es juste transformé Envoie-moi un tapis N'importe quoi qui sait voler J'irai te rendre visite Et si jamais y' t'reste une joue J'te dirai si ça pique Quand j'y dépos'rai un bisou J'veux m'assurer que t'es bien N'en plus avoir le moindre doute Savoir que notre lien S'est pas cassé en cours de route En cours de route En cours de route

A 1 on chante à 2 on se met à rire à 3 on fait les fous à 4 on joue à qui trouvera l'énigme à 5 on est tous saoul à 6 on parle de n'importe qui d'autre à 7 on crie un peu à 8 on dit que la paupière nous saute et on s'essuie les yeux à 9 on fixe le petit chat qui ronronne on le prend à tour de rôle et puis à 10 on n'en plus personne de faire semblant d'être drôle à 11 on trouve que c'est vide au bout de la table on voudrait donc qu'il revienne bien sûr qu'à 12 tout le monde se sent coupable d'lui avoir fait la peine à 13 on se tait à 14 on s'échappe à 15 on parle de lui et maman se lève s'en va secouer la nappe elle s'ennuie plus qu'elle dit à 16 on pleure en lavant la vaisselle on dirait pas Noël 17 à 20 le moral tombe à zéro le jour de l'an s'en vient

Je te dis ce qui me passe par la tête mais ça me fait sortir de mes gonds parce que quand je parle faut que je répète tu comprends rien à mon jargon pourtant il me semble que je parle français mais ça te sonne comme du chinois alors je me résigne et je me tais ça sert à rien de m'user la voix Je suis rendu maigre c'est effrayant mais j'ai de l'eau en rétention je sais qui était rendu trop grand mais là je peux peut-être remettre mon gens au moins si je peux plus dire que je t'aime mais tu le verrais dans mon bijou ça te rappellerait que je t'ai quand même déjà couverte de mots doux Aujourd'hui c'est toi qui me couvre des couvertures les plus douces en fait tu me couves comme une louve tu viens te coller sur ma peau d'ours ça fait longtemps que tu es ma Jeanine mais je t'ai toujours appelé Janon toi tu es jasante puis tu es maline moi je suis un peu tête de cochon Mais je ferais pas de mal à une fourmis tu m'as choisi parce que j'étais bon dis-moi qu'y existe un paradis une vie après les vieux poumon j'ai hâte de me rendre au bout de la piste de reprendre ma respiration ce serait normal que je rebondisse ça fait un bail que je touche le fond Je t'en prie Janon ne sois pas triste c'est pas parce que je déparle que je suis con j'aime que tu m'aimes pas que tu me subisse je commence à trouver ton temps long je te dis ce qui me passe par le cerveau mais ça me fait sortir de mes gonds c'est pas que je trouve pas les mots c'est juste que je prononce pas les bons Je serais sans doute plus jamais l'homme qui pourra tondre le gazon je serai plus jamais assez en forme pour te repeindre la maison j'ai le cœur qui court après c'est bon ça veut pas dire qu'il est paresseux je serai pas toujours ton compagnon mais je serai toujours ton amoureux On nous coupera jamais les bons même si je tombe silencieux même si le ciel m'avale tout rond puis que je me ramasse chez le bon Dieu prends jamais ça pour de l'abandon je m'en vais secouer les nuages gris je vais faire comme avec les napperons quand nos soupés était finis Je vais t'attendre sur le balcon j'espère que tu m'as bien compris tu seras toujours ma Janon je serai toujours ton mari

On n'est pas des chialeux ça sert à rien de se plaindre on essaie d'aller mieux en attendant de s'éteindre on essaie de rester digne on espère que ça se place puis on mange du pudding même si c'est dégueulasse On n'est pas des niaiseux on l'sait bien voyons donc que dans nos couches de vieux on n'est pas Cupidon on demande pas de privilège on n'est pas des starlettes ici les meilleurs sièges c'est encore ceux des toilettes On est à l'hôpital ça va mal ça va vite on profite de l'escale puis on parle de transit on n'est pas des frais-chier on voyage en dernière on serait bin fou de chercher la fil prioritaire A la ligne d'arrivée tout le monde est égal il y a pas de salon privé au pays des étoiles il y a pas de traitement spécial pour les cheums de Jésus il y a pas de classe social quand le corps est vaincu Il y en a qui nous bardasse mais bon on ferme nos gueules on aime mieux quelqu'un passe plutôt que rester seul on se promène en civière puis on se fait barboitter on se croirait en train de faire des manèges à Disney on voit le plafond qui s'pine au dessus de nos ciboulots on a un peu le pudding qui nous remonte dans le goulot c'est pas long qu'on devine qu'c'est pas un parc d'amusement juste un trip de morphine une surdose de calmant Il y a toutes sortes de machines qui sonne à tout bout de champ des bip bip des ding ding de quoi virer dément c'est un genre de casino qui rend pas millionnaire on gagne juste un petit lot dans un coin de cimetière à la ligne d'arrivée tout le monde est égal la pierre la plus élevée devient pont et tombale il y a pas de classe sociale quand le corps est vaincu faut se réjouir d'être sale pendant qu'on a un cul