Le principe de Renommée est l'un de mes préférés, car on peut ressentir l'impact et les conséquences de nos actions, de nos quêtes, sur une faction, une communauté ou même la population d'une région entière. Quoi de plus satisfaisant que d'être accueillit avec joie par des habitant à l'entrée d'une ville réclamant de l'aide après avoir bâtit solidement votre réputation? Merci beaucoup Naetherion, tes Fonderies sont toujours un plaisir à regarder. ;)

J'aime bien rajouter des couches de gameplay quand un membre du groupe parle à un être hors de sa caste, supérieure hiérarchiquement ou qui a forcément une codification. "On va voir le seigneur !" Même en y ayant accès pour celui qui parle je combine un lancé de dextérité et d'intelligence, pour utiliser la connaissance et l'exécution des gestes de bienséance pour le non-verbal puis le jet de charisme. Ainsi délivrer une information de haute importance ne dépend pas que du charisme. Ma lecture du charisme c'est "faire comprendre ses arguments". Un mauvais jet de charisme et le seigneur posera plus de questions. Pour un groupe pas très fort pour convaincre il pourra mettre en avant des éléments véridiques appris par la quête. En revanche, un barde qui tente de mentir priera pour un bon jet, afin que le seigneur ne pose pas trop de questions précises et relèves de incohérences. J'aime que les dignitaires importants soient plus difficiles à affronter. Impossible de charmer une princesse si vous ne possédez pas la bienséance élémentaire et un discours cohérent. Par contre si mes joueurs sortent un récit bien ficelé avec des éléments de détails qu'ils ont noté, cela peut permettre d'éviter de gros soucis, voir des combats. Mais je m'amuse à pouvoir rendre le dialogue possible avec du non-verbal face à un monstre ou un animal intelligent. J'ai bien qu'un ranger des bois ou le druide sache échanger avec un troll, là où le charisme ne fonctionnera pas. J'aime toujours mettre en avant des personnages dont le dialogue n'est pas leur fort. Un barbare aura une forme d'amitié par le muscle ou l'expérience de combat, voir une fascination pour les armes. D'ailleurs c'est utiliser dans le dernier film D&D, Olga parle hache. Ça amuse souvent les joueurs de détourner les codes.

Nous, on fait du théâtre à la table et le MJ évalue les arguments les plus pertinents. Le jet de dés intervient, si le jeu d'acteur n'est pas suffisament convaincant.

Au top !

J'aime bien tout ça, même si j'ai moins tendance à utiliser les défis de compétence, mais ça reste très cool à utiliser, surtout si on y fait participer un peu tout le groupe et chacun un peu à leur manière comme tu le décris. Le "truc" que j'utilise de mon côté se situe au niveau des liens, et qui est inspiré d'une règle de Fantasy AGE, consiste à attribuer un niveau à ces liens que le MJ ou le PJ pourra utiliser pour donner un bonus ou un malus à un jet. Ensuite c'est au MJ de déterminer combien de liens peuvent être crées de cette manière et jusqu'à quel degré de bonus/malus il accepte d'aller. Imaginons que j'ai un joueur qui crée un lien de degré 2 avec Vilainos la vilaine liche et bien ce joueur pourra s'accorder un +2 à un seul jet dans une confrontation avec Vilainos, ou refiler un -2 à cette dernière à un unique jet. Personnellement je permets de créer autant de lien que l'on souhaite, mais aucun ne dépasse le 3e degré et le total de degrés ne dépasse pas 9, tout en précisant qu'un seul degré relève déjà d'un lien très fort, qu'il soit bon ou mauvais. Et bien sûr le bonus/malus peut être utilisé autant directement en direction du lien, si l'on reprend l'exemple précédent, peut être que le joueur est attachée d'une quelconque manière à la liche ou que la liche n'est pas si vilaine et bien le degré de lien pourrait être utilisé contre une menace qui ciblerait Vilainos. L'idée derrière est surtout de (faire) réfléchir et de déterminer à quel point un pj/pnj/organisation apprécie ou non une autre pj/pnj/organisation. J'espère avoir été clair ^^

Personnellement je n'aime pas que les interactions sociales soient ramener à des jet de dès. Donc je ne leur fais faire un jet que dans les discussions critiques et le marchandage. je tiens compte également compte de leur arguments. D'ailleurs pour moi un arguments peu même empêcher un jet si il est vraiment en béton comme une preuve par exemple,( utiliser l'arme du crimes pour confronté le coupable, et le faire chanter...). Je n'oublie pas les dès pour autant mais j'aime que la discussion reste organiques.

Et si le groupe a d'excellents arguments, du rôle play, et rate tous ses jets...c'est hyper frustrant ,non ?