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Si l'on connait l'importance que joue le sommeil dans la régénération de l'organisme et du cerveau, il est tout aussi important de prendre conscience des effets dramatiques que peut engendrer un sommeil de piètre qualité. Diminution des capacités de concentration, d'apprentissage et de mémorisation, hausse du niveau de stress, d'anxiété et d'irritabilité, les carences en sommeil se payent cher ! Malheureusement, les personnes qui souffrent d'acouphènes pâtissent trop souvent de ce parasitage à tel point que les difficultés à s'endormir et les réveils nocturnes deviennent, hélas, la norme. Comment alors maintenir sa qualité de vie si le sommeil, cette phase de récupération vitale, nous glisse entre les doigts ? Il existe un certain nombre de bonnes pratiques qui permettent que créer une sorte de terreau favorable propice à une meilleures récupération. Par exemple, en paramétrant son horloge biologique, en limitant la consommation de certains produits ou bien encore en évitant de s'exposer à des sources de lumière bleue. D'autres stratégies s’avéreront payantes, en effet nous allons voir qu'il est possible de travailler directement sur la perception des acouphènes afin de neutraliser une partie de leur pouvoir de nuisance. Ces stratégies, parfois très simples à mettre en oeuvre, vont au bout du compte façonner un environnement beaucoup plus favorable au sommeil. Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin, dans un logique de reconquête de leurs nuits et d'affranchissement du diktat des acouphènes, nous verrons qu'il existe des outils spécifiques, plutôt aisés à utiliser, qui permettent de reprogrammer le cerveau afin que celui-ci n'accorde plus qu'une importance secondaire au bruit parasite. C'est ce que l'on appelle le travail sur la connotation "aversive" de l'acouphène.