Merci beaucoup, avec une infirmière ça arrive 👌

Des infirmiers y’en a déjà eu des témoignages mais aucun en tant qu’aide-soignant. J’aimerai bien voir un témoignage d’aide-soignant car apparemment il y’aurait une équivalence de diplôme à faire et les salaires pas facile de le savoir sur les annonces.

Les frontaliers français sont imposés à la source à Genève. Donc le salaire est net d'impôt (sauf fortune et revenus accessoire à déclarer en France). Le taux d'imposition à la source est très bas (5-8%)

@@marcmonnerat4850 A Genève il est vrai que l'impôt est déduit directement du salaire et versé par l'employeur à l'Etat. Par contre, le pourcentage indiqué est erroné : le taux d'imposition est progressif, il dépend du salaire, de la situation maritale et du nombre d'enfants. Les barèmes sont disponibles sur le site de l'Etat de Genève. Il faut aussi tenir comte de l'assurance-maladie, qui n'est pas payée par l'employeur, et qui peut s'avérer coûteuse. Vérifier aussi les conditions de versement du salaire en cas de maladie : certains employeurs ontune assurance qui peut couvrir le salaire jusqu'à deux ans, d'autres n'ont rien d'autre que l'Echelle de Berne (voir détails dans le code des obligations). Penser aussi que le licenciement est bien plus facile en Suisse qu'en France et qu'en cas de chômage, le frontalier va toucher une indemnité selon les conditions françaises, qui elles sont moins avantageuses que les suisses. Enfin, pour les frais de voiture, je suggère de rechercher le covoiturage, même si pas possible tous les jours, il y a moyen d'économiser un peu d'essence. Les 35 heures avec RTT n'existent pas en Suisse. C'est en général 40 heures, voire 42 ou 42,5. Rarement de ticket resto, sauf dans certaines grandes entreprises. Donc la condition de frontalier peut être meilleure que de travailler en France, mais il faut être très au point sur les différences et les coûts supplémentaires.