L'argumentaire de Mme Tequi notre elue est pathétique : On attend des actes forts sur des questions de régulation ... mais des chasseurs punaise!!!!! Que faisait le braconnier dans la réserve du Valier ? Honte à elle de parler d'accident "à cause de l'ours" chaque fois qu'un ours meurt sous les balles d'un fils de patou croisé pitbull. "avec la concentration de brebis qu'on a aujourd'hui, on ne peut pas introduire des ours" : on est passés en un siècle d' 1 200 000 à 160 000 brebis, et l'ours n'a jamais disparu ... les bergers par contre sont 100 fois moins Les bergers n'ont rien pour se défendre, pas le droit de tirer l'ours" ... mais l'ours n'a jamais attaqué de berger ! par contre des ours morts par balle on en parle ?! Ah oui un grizzli a mangé une maman et son bébé au canada on ne sait plus quand il paraît ... Il y a d'autres arguments "anti" qui méritent le détour Les anti ours aiment bien dire qu'ils aimeraient revenir avant, quand il n'y en avait plus, niant qu'au plus bas il en restait une poignée (1996). Il est vrai que les originaux ont reçu un certain nombre de balles. Les slovènes seraient selon eux plus gourmands, ce que ne montrent pas les chiffres. Ils se dit ici que les ours slovènes sont différents, sans autre argument. Cette vidéo dit que la génétique pyrénéenne est proche des slovènes ... Corrigeons les amalgames et soulignons qu'il n'y a qu'une seule espèce, les ours bruns. Rappelons que la diversité génétique entre les ours slovènes et pyrénéens est compatible, et que la diversité des gènes est le but de la nature. Les humains slovènes et ariégeois sont tout autant diversifiés du gène. Il faut comprendre que les anti-ours sont essentiellement des ariégeois de souche. La vie des aïeux était rude, l'ours était une menace et certains ont connu la prime pour un ours abattu, jusque dans les années 50. Ce milieu social des chasseurs, éleveurs, élus opportunistes, parfois les trois, est le cœur des anti-ours et il semblerait que cette héritage de "gestion" de la nature à la chevrotine soit génétique. Rappelons ceci pour comprendre d'où viennent les anti-ours. Rappelons que comprendre n'est pas excuser. A Ustou, la mairie a interdit les randonnées l'été 2020 en prétextant prévenir un accident. C'est par là qu'un ours a été lâchement abattu cette année. Rappelons donc que les seuls accidents qu'il y a eu avec les ours sont le fait de chasseurs "en état de légitime défense" selon leurs dires, quand certains avaient été prévenus qu'il ne devaient aller chasser sur le secteur ca l'ours y était repéré (légitime défonce ?) (edit ils faisaient une partie de la battue dans la reserve naturelle du Valier, honte sur eux et justice pour Caramelle)... Rappelons que la chasse fait en France en 2020 11 morts pour 158 accidents. Je connais deux randonneurs "qui ont vu l'ours" et qui n'ont pas été inquiétés. Lorsqu'un local qui voit un ours part en courant selon son propre témoignage - alors qu'ici tout le monde connait les consignes : s'éloigner calmement, ne pas lui tourner le dos - alors la dépêche du midi, tribune des antis, titre en première page "agression d'un randonneur" ... quand il a juste eu très peur. (La même dépêche qui dénonçait déjà les juifs sous Pétain, et dont les tenanciers n'ont pas encore été tondus donc ils gardent la ligne éditoriale) Les éleveurs n'ont pas besoin des ours vu leur situation, c'est un fait; fait qui ne mentionne pas à minima les subventions versées aux éleveurs pour payer les 2/3 des salaires des bergers, prime qui monte à plus de 90% en zone à ours. Quand on parles de préservation d'une activité économique, on parle d'un business qui n'est plus rentable depuis des décennies. (Si les tailleurs de sabots étaient financés à 90%, il y en aurait encore aussi pléthore à Bethmale; est ce le cas ?) Faut il rappeler que les éleveurs de plaine sont tout autant en difficulté et en détresse ? Les subventions de l'Europe ont pour objectif affiché la préservation de la biodiversité, car sans élevage, la forêt reprend la place de l'herbe, et nos jolies fleurs de montagne disparaissent, notamment. Ce n'est donc pas uniquement un financement pour préserver l'élevage, les bergers sont aujourd'hui de fait des fonctionnaires dont la mission est la préservation de la biodiversité. On ne l'entend jamais chez les antis, et même les pros le taisent, par politesse. Je rêve finalement moi aussi de revenir à l'ancien temps, celui ou les chasseurs d'ours avaient des c**illes et les tuaient au couteau, ou sont passés les courageux Denjean ou Marfaing ! En ce temps l'élevage nourrissait son homme ! C'était le 20° siècle. Les Ariégeois de souche a ce sujet la mémoire sélective, cette époque était aussi la fin de la longue agonie du mode de vie ancestral. Au 19° siècle, le travail des forges avait conduit à la déforestation totale, le charbon des mines du nord et les hauts fourneaux ont permis l'abandon juste à temps des forges catalanes obsolètes. Le territoire ingrat ne nourrissait déjà plus sa population qui dès 1850 devait émigrer. Le mode de vie agro-sylvo-pastoral n'a pas vu 1900. L'homme avait déjà bousillé l'écosystème pour sa survie. Le mode de vie agro-pastoral s'est éteint avec les deux guerres dont trop d'hommes ne sont pas revenus, comme autant de bras manquant à un mode de vie périmé. Le mode de vie pastoral survit, je m'en réjouis. Quel dommage de devoir lui rappeler d'où il vient. Bref, hormis la difficulté réellement accrue du travail des bergers, les arguments des antis ne résistent pas à 3 mn d'argumentation, c'est pourquoi les discussions sur l'ours ici tournent forcément au pugilat. L'ours, c'est une lubie de l'Europe, ou de Paris, qu'ils disent alors quand des locaux organisent une journée de conférence sur "l'état des lieux écologique de l'Ariège", une horde de fanatiques armés ameutés par la FNSEA locale débarque avec la ferme intention de "casser la gueule aux écolos" (je cite mon voisin éleveur). Nous aussi la moitié des ariégeois qui ne sommes pas ici depuis 27 générations sommes des parisiens bien sûr. Ca c'est pour situer le niveau. La nature a pu reprendre ici un souffle inespéré d'un siècle, la moitié des ariégeois est venue ici dès les années 70 pour cette richesse, cette moitié existe et est pour les ours. Ca aussi les Lacube (le célebre éleveur chef des anti ours cagoulés qui font des vidéos de déclaration de guerre "façon corse" sur KZfaq), la Dépêche du midi (le papier toilette local), les élus du département et maintenant même France 3 (@ le nient et je profite de pouvoir encore l'exprimer. J'écris tous ces faits pour que tout le monde connaisse l'intégralité des arguments, c'est chose faite, jusqu'ici poliment. Maintenant je serais ravi qu'un anti ours m'éclaire d'un argument qui tient la route en réponse. Je chie bien sûr d'avance dans la bouche de celui qui critiquera sans étayer, même si j'excuse que 27 générations dans un bocal ca crée des problèmes génétiques ! Je souhaite aussi une fin douloureuse, triste et violente au tueur d'ours d'Ustou, puisse elle se faire à petit feu de mes mains nues ! L'Ariège est le dernier bastion sauvage des Pyrénées pour ne pas dire de France (si l'ours en est l'étalon), et il mérite d'en prendre soin. L'ours n'est pas compatible avec les activités humaines ... mais surtout avec les braconniers ! Honte à Mme Tequi de négliger ce détail dans son discours d'élue. Merci à toi de m'avoir lu et vivent les ours en Ariège !

La cohabitation n'est pas possible ?! Alors que les hommes s'en aille et laisse les ours en paix sur le peu de territoire qu'il leur reste.

Les chasseurs chassé. Au Canada , aux USA,en Russie, les ours côtoient les hommes. Dans les Pyrénées. Il font partie de notre patrimoine depuis des millénaires.

Dans ce genre de territoire, dit dangereux, les chasseurs devraient au minimum être à deux. Pour ma part si je devais choisir entre les chasseurs ou les ours, je choisis les derniers.