Aristote, par Annick Stevens - 4. Physique et métaphysique (suite): hasard, changement, temps.

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Université Populaire de Marseille

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Күн бұрын

Aristote, un fondateur méconnu, par Annick Stevens, 4ème séance.
II. Physique et métaphysique
a. (suite) Hasard, changement, temps
10/10/2016
Université populaire de Marseille au Théâtre Toursky
Compléments d'information:
www.universite-populaire-de-ma...

Пікірлер: 46
5 жыл бұрын
Pour faciliter la lecture d'Aristote, Annick Stevens vient de faire paraître le livre "Aristote, un fondateur méconnu" aux éditions l'Atinoir, Collection Université populaire. Il constitue un complément du cycle sur Aristote, plus complet et plus détaillé dans les explications. On peut le commander en librairie ou chez les distributeurs en ligne. Bonnes lectures et écoutes à tous!
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Merci. C'est toujours très clair. Définition circulaire Stricto sensu. Une définition circulaire est une définition d'un mot qui utilise ledit mot comme terme dans cette définition. Exemple :
@patrickaboudaram2649
@patrickaboudaram2649 4 жыл бұрын
Merci beaucoup pour vos cours et votre livre. Grâce à vous je commence enfin à percevoir l’immensité du « message » philosophique d’Aristote.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
La locution correspond à la manière dont, en Physique Quantique, Richard Feynman explique l'expérience des fentes de Young dans laquelle les photons passent partout, mais pas avec la même probabilité (Max Born), la ligne droite étant seulement la trajectoire la plus probable.
@wernerescobarburda2224
@wernerescobarburda2224 Жыл бұрын
Esto es : el tiempo es materia y como toda materia es divisible, existe en un espacio y transmite energía.
@nour100ish
@nour100ish 6 жыл бұрын
Grand merci, c'est vraiment formidable
6 жыл бұрын
Très heureuse d'avoir pu vous être utile. Merci à vous!
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
J'aime bien la référence à la poutre jetée au passage de Cyrano de Bergerac. Que diable allait-il faire dans cette ruelle, ce jour-là ?
@ad-ko5iy
@ad-ko5iy 4 жыл бұрын
Très intéressant, merci.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
La détection des ondes gravitationnelles a réfuté un très grand nombre d'hypothèses théoriques, mais il a fallu un siècle de progrès technologiques pour produire les détecteurs interférométriques d'ondes gravitationnelles.
@refusneant
@refusneant 6 жыл бұрын
Pour approcher la pensee d'Aristote il faut essayer de faire abstraction de nos connaissances actuelles ,et c'est pas facile.Merci encore,on se régal.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
L'axe des temps est un double de l'axe des positions spatiales Quand Aristote définit le temps comme "le nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur", il échappe à une définition circulaire du temps s'il suppose que l'opposition paradigmatique appartient à un paradigme de la spatialité, définissable avant le paradigme de la temporalité. Une manière de procéder serait de partir de la sensation visuelle d'un paysage immense et des diverses expériences corporelles qui conduisent à faire le constat d'un paysage immense sous un firmament inaccessible et inatteignable. Par une démarche axiomatique, ce constat d'un paysage immense sous un firmament inaccessible et inatteignable devient le postulat d'un espace-temps. Pour penser cet espace-temps postulé, je me donne une méthode (provisoire, à tester) au sein de laquelle je suppose : la fiction méthodologique d'un espace ; la fiction méthodologique d'un temps. Si je suppose un espace pur et un temps autonome, j'aboutis soit à des apories, soit à des formulations oxymorique comme ou . Si je suppose un espace et un temps intriqués, je peux utiliser un des axes de l'espace (qu'il y en ait trois orthonormés ou une infinité) et le redoubler pour en faire un axe des positions spatiales. Dans ce cas, j'évite toute circularité dans la locution
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Il semble qu'il y ait une difficulté entre : l'intuition de la notion de temps, fournie par l'utilisation inconsciente de l'inertie, dans un monde de gestes ; l'intuition de la notion de cause, fournie par la langue grammaticale, dans un monde de mots. Il faudrait distinguer précisément : un domaine biologique, avec des automatismes inconscients ; un domaine psychique, totalement fonction des significations linguistiques des mots des langues grammaticales.
@refkaounissa240
@refkaounissa240 7 жыл бұрын
merci
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Remarque. On utilise un nombre pour la temporalité d'un mouvement quand on veut distinguer deux mouvements qui auraient le même nombre selon la spatialité. Supposons deux pendules suspendus à un plafond. L'un a un fil de 1 mètre de longueur. L'autre a un fil de 2 mètres de longueur. Si je prends les deux masselottes des deux pendules et que je les recule de leur position verticale d'une même distance, je vais avoir deux mouvements pendulaires : de même amplitude (donnée par le recul commun que j'ai imposé aux deux masselottes) ; mais pas de même vitesse, puisque la vitesse ou la période d'un pendule, est fonction de la longueur du fil d'attache (découverte de l'isochronie du pendule par Galilée). Pour distinguer deux mouvements de même amplitude spatiale (donnée par un nombre mesurant une distance), j'utilise deux nombres mesurant leurs deux durées. C'est la comparaison de deux mouvements d'égale amplitude qui m'impose de m'interroger sur leur durée. C'est ce que nous faisons, inconsciemment, lors de la marche à pied. Dans la marche humaine, en tant que bipèdes, nous utilisons deux membres locomoteurs, le droit et le gauche. Un membre locomoteur est un objet composé puisqu'il inclut : une cuisse, un genou, une jambe, une cheville, un pied. A chaque pas de marche, il y a : un membre locomoteur porteur, s'appuyant sur un pied support ; un membre locomoteur pendulant, au bas duquel se trouve un pied pendulant. A chaque pas de marche, chaque membre locomoteur a une fonction particulière : la rotation du membre locomoteur porteur autour du lieu du pied support déplace le tronc (et la tête) de l'individu dans le sens de la marche ; le mouvement pendulaire du membre locomoteur pendulant, déplace vers l'avant ("sens de la marche"), l'ancien pied support (du pas précédent) qui est devenu le pied pendulant actuel. Comme les deux membres locomoteurs ont la même longueur (sauf anomalie squelettique), la rotation du membre locomoteur porteur déplace le tronc locomu vers l'avant autant que le mouvement pendulaire du membre locomoteur pendulant déplace l'ancien pied support. Grâce à quoi, au pas suivant : le membre locomoteur pendulant pourra devenir le membre locomoteur porteur ; le membre locomoteur porteur pourra devenir le membre locomoteur pendulant. Cette alternance des rôles du membre droit et du membre gauche est fondamentale. Faute de cette alternance : le membre locomoteur porteur basculerait d'avant en arrière et d'arrière en avant comme un culbuto (jouet enfantin) ; le membre locomoteur pendulant pendulerait d'arrière en avant et d'avant en arrière comme un pendule de Galilée. Or, ce qui permet à la fois cette alternance des fonctions des membres et cette avancée du marcheur global, c'est le mouvement inertiel du tronc locomu. Si l'inertie du tronc locomu (grâce la rotation du membre locomoteur porteur au pas de marche précédent) n'entrainait pas une rotation vers l'avant du membre qui fait fonction de membre locomoteur porteur, celui-ci basculerait vers l'arrière. Si la poussée gravitaire du tronc locomu ne clouait pas au sol le pied support, celui-ci repartirait vers l'arrière comme la masselotte d'un pendule de Galilée. Un randonneur au long cours ou un marcheur athlétique (aux Jeux olympiques depuis 1908) qui veut optimiser sa marche à pied doit vérifier que le mouvement pendulaire d'un membre locomoteur a exactement la même amplitude (spatiale) et le même tempo (temporel) que le mouvement rotationnel (en perche de saute-ruisseau) de l'autre membre locomoteur. Faute de quoi, il y aurait de petits mouvements de recul d'un pied ou de l'autre. Depuis les premiers Primates qui sont descendus des arbres dans la savane africaine, les individus des espèces successives du genre Homo font cela. Nous le faisons de manière automatique (l'automaton d'Aristote) et inconsciente. Notre intuition du temps vient de ce mécanisme cérébral de synchronisation de deux mouvements. Notre idée du temps est d'autant plus floue que nous connaissons (Galilée) ou ignorons (Aristote) l'inertie.
@Hermes1548
@Hermes1548 2 жыл бұрын
Danke.
@marmotteenerveeasmr4051
@marmotteenerveeasmr4051 Жыл бұрын
1:00:15
@AK-xt7ub
@AK-xt7ub 3 жыл бұрын
Merci beaucoup pour ces cours, très intéressants. Cela donne envie de se plonger plus en profondeur dans la lecture d'Aristote. Je me permets une petite question au passage... En écoutant cette séance, je me demande ce qu'il en était du zéro mathématique à l'époque d'Aristote? Les grecs utilisaient t'ils le zéro? Si oui, dans quel sens? Tout le concept du zéro en tant que vide/néant semble en totale contradiction avec la philosophie d'Aristote.
3 жыл бұрын
Les Grecs ne connaissaient pas le zéro; ils disaient simplement "rien" ou "aucun (nombre)". Mais le rien ou le vide sont ambigus: la plupart du temps on les utilise dans un sens non absolu. Si je dis "il n'y a rien dans le tiroir" ou "la chambre est vide", évidemment je ne parle pas du néant ou du vide total, mais de l'absence de quelque chose de précis qu'on pourrait s'attendre à y trouver. De la même manière, le refus par Aristote du néant ou du vide absolu ne l'empêche pas de reconnaître un ensemble vide ou une absence de nombre. Encore merci pour vos réflexions, et bonne continuation.
@AK-xt7ub
@AK-xt7ub 3 жыл бұрын
@ Merci beaucoup pour votre réponse, c'est très intriguant cette notion du Zéro en mathématiques... Oui, effectivement en général on l'emploi dans le sens commun et on l'entend finalement plus comme une absence ou un manque de quelque chose, mais quant à la conception du zéro absolu (ou du néant) elle est plus problématique je trouve, et comme les mathématiques l'utilisent maintenant c'est qu'ils conçoivent quelque part l'idée d'un néant absolu j'imagine...? (et donc contraire à Aristote) Car au fond, si on en revient au particulier, l'absence d'une pomme ça pourrait être -1 pomme, non? et non pas "zéro" pomme. Je suis désolée si mes réflexions sont triviales, merci encore pour votre temps et les éclaircissements que vous m'avez apporté.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Finalement, c'est le premier moteur, immobile et incorporel, qui met fin à la "Physique" d'Aristote et oblige à un recours à une métaphysique, tandis que la Physique Moderne, Quantique et Relativiste, postule une énergie qui se conserve mais prend des formes multiples, pour expliquer une multitude de phénomènes.
@smailwaltit38
@smailwaltit38 7 жыл бұрын
Grand merci
@mohamedalchamali8930
@mohamedalchamali8930 7 жыл бұрын
admira ble
@alexvernes9264
@alexvernes9264 3 жыл бұрын
Temps et relativité: plus on se rapproche de la vitesse limite (C=1 qui n' a pas vraiment de dimension mais peut se dire 300 000 km/s) moins le temps passe comparé à un mobile moins célère. A la limite C=1, inaccessible car elle est seulement idéale, temps et espace inversent leur caractéristiques, échangent leur perpendicularité: le temps devient parcourable, l'espace est impératif. Il ne s'agit que d'une expérience de pensée, car si même un tel monde ou C serait égal à 1 existait, il n'aurait aucune communication avec le nôtre. Qu'il existe ou non est une proposition infalsifiable. C'est tout l'espace-temps (dont la gravité donc) qui est influencé par la célérité, pas seulement le rayonnement électro-magnétique. A ma connaissance d'ailleurs la question de la sommation infinie de tous les temps relatifs n'est pas posée. Pourtant, sur l'identité thermodynamique/information, il faut en conclure que l'univers est en lui-même immobile (il faut reconnaître que l'idée du big bang comme début absolu a de plus en plus de plomb dans l'aile) La finesse des horloges atomiques est aujourd'hui telle qu'on peut mesurer la différence temporelle entre un coureur de de sprint et le spectateur au bord de la piste. Chacun vit donc dans son temps propre, et jamais un objet n'est perçu a même moment d'espace temps (noté S) de la même manière par deux consciences. Ce qui confirme Aristote et dément Newton: l'espace-temps est propre et unique au percevant. Le photon, sans masse, lorsqu'il approche de C=1 (avec un grand C, sa célérité est toujours 1) son temps propre est pour ainsi dire sans flux. Or le photon est le médiateur de la plupart des interactions de l'univers, car la physique moderne ne reconnait aucune interaction sans médiateur (à part la théorie des champs, mais que je connais trop peu et qui semble-t-il a du mal à convaincre). D'où le plaisir des physiciens à la découverte du boson de Higgs qui fait rentrer la gravité dans le rang. Entre autre information - information et thermodynamique sont les deux faces d'une même réalité - le photon apporte celle du temps: d'où cette interprétation, à mon sens fumeuse, même si l'observation est juste, que la lumière que nous percevons à regarder un ciel étoilé raconte l'histoire de l'univers. Fumeuse car il s'agit là d'une inférence, la seule réalité est que nous percevons ce ciel au présent. Ce qui soulève une autre difficulté: le photon est le médiateur du temps alors qu'à la limité C, il en est dépourvu. On retrouve la flèche de Zénon, immobile dans son temps propre. Une interprétation personnelle qui résout un certain nombres de difficultés et en soulève d'autre est que l'univers est sans extension aucune (ce qui résout le paradoxe de l'intrication quantique, qui serait non pas un phénomène rare mais général), sur le fondement qu'aucun étalon n'est étranger à l'univers, qu'il est puisé dans l'univers et donc en contient a priori toutes les caractéristiques (tout comme les mathématiques, les axiomes étant eux-mêmes extraits de l'univers). Une mesure vraie impose en effet que le mètre soit extérieur à son objet: je peux prendre un mètre et le poser contre un mur et me rendre compte que je peux le déplacer dix fois de sa longueur le long de la maçonnerie: j'en conclus que le mur mesure 10 mètres. Mais si je n'ai que le mur pour mesurer le mur, je suis contraint d'admettre que sa longueur est 1. Ce qui au passage m'amène à parler de CRSPR cas 9. Car si le raisonnement ci-dessus est juste, alors complexification et durée sont strictement un même phénomène. Dès lors bidouiller des instances génétiques fondamentales revient à réécrire des millions d'années d'évolution, avec de terribles conséquences potentielles. Comme l'a dit Kahn, CRSPR n'est pas une invention fondamentale, juste la fabrication d'un outil nouveau sans que soit aucunement remis en question le paradigme supportant cet outil. C'est le mérite de Mme Stevens de mettre en lumière les a-priori fondamentaux derrière ce que nous prenons pour de la science mais n'est trop souvent qu'une métaphysique cryptique se donnant pour vraie aux fins de maintenir un monde qui convient à ceux qui en profitent: Nobel était un industriel et Mmes Charpentier et Doudna, avant de recevoir le Nobel ont reçu 3 millions de dollars d'un prix fondé par par les fondateurs de Facebook et Google, Zuckerberg et Brines. On confond ici science et technique, science et industrie, science et ordre social du monde. Mme Stevens montre cela puisque Aristote et les autres philosophes grecs ont mené leurs recherches sans l'appui d'instruments techniques, trop contents d'affirmer les interprétations qu'on souhaite leur faire soutenir.
@marchin321
@marchin321 3 жыл бұрын
J'ai du mal : si je suis bien, Aristote cherche la condition du flux continu du temps comme on peut le sentir dans l'instant comme lien d'un passé et du futur. Il trouve cette condition dans le déplacement circulaire des astres comme continuité d'un seul changement infini. Puis dans un moteur immobile comme cause première. C'est bien ça ? C'est à dire que notre univers fini se modifie sans cesse sous l'instance (?), l'action (?) d'un continuum temporel sans fin (ni d'ailleurs sans origine)..Cependant s' il n'y a pas de temps dans un monde parfaitement immobile (sensation- même illusoire - que l'on peut avoir parfois dans le monde sublunaire, ce sentiment de solitude et d'immobilité par exemple lors de chaudes journées dans le midi où le paysage semble suspendre le temps), le changement semble premier par rapport au temps, puisque sans changement pas de temps, mais si le changement est premier, ...bref...ce que confirme l'idée que le temps est une propriété du changement...ce qui ferai penser que le changement est une substance, puisqu'il n'y a de propriétés que de substances... Alors le changement changerait ? Il serait la forme même de la modification qui elle ne changerait pas..Bref complètement dans les Landes...
3 жыл бұрын
Non, ce n'est pas tout à fait ça. La conception aristotélicienne est que le changement est une condition nécessaire du temps; le changement n'est pas pour autant substance: il est un attribut des corps, et le temps est donc un attribut d'attribut (en Métaphysique D 13, Aristote dit "une quantité par accident" au sens de "une quantité par l'intermédiaire d'une autre quantité"). Il est clair que le temps n'agit pas, ne produit aucun effet; il est juste la durée de tout changement. Par conséquent, sa continuité repose aussi sur celle du changement. Aristote démontre en Physique VI que tout changement est nécessairement continu, donc n'importe quel changement suffit à assurer la continuité du temps, qui est sa durée. Mais les changements finis ne suffisent pas à assurer l'infinité temporelle de l'existence du tout. Pour l'assurer, on a le choix entre 1/ l'appuyer sur un changement infini; 2/ l'appuyer sur la garantie qu'il existera toujours au moins un changement, qu'il n'y aura jamais de phase d'immobilité totale. Il semble plus simple à Aristote de garantir le 1/, notamment en raison de l'impression presque générale à l'époque que les mouvements des astres ne se modifient jamais. Il faut juste encore ajouter que l'infinité temporelle de l'univers est d'abord constatée par le fait que le temps ne peut pas s'arrêter, et ce parce que chaque instant est une limite entre une section qui précède et une section qui suit. Si donc le temps ne peut s'arrêter, on remonte de là à la condition de son infinité, qui est l'infinité du changement. C'est un peu moins les Landes comme ça? :-)
@marchin321
@marchin321 3 жыл бұрын
​@ Lumineux ! Grand merci ! Beaucoup moins dans les Landes, de fait. Je compte néanmoins y retourner un de ces quatre.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
L'infini (en puissance) d'Aristote reste un indéfini, comme celui de Zénon d'Elée ou de Blaise Pascal. L'infini axiomatique des mathématiciens actuels est l'infini cantorien, défini par Georg Cantor et Richard Dedekind. Comme l'a longuement exposé David Hilbert avec sa métaphore de l'Hôtel de Hilbert, l'infini de Cantor comporte une infinité d'infinis. L'infini cantorien est le premier infini à faire l'objet d'une définition et donc à être un infini défini. C'est pourquoi il est axiomatisable. Avant Cantor, infini et dieu se regardaient en miroir l'un de l'autre, dans une définition circulaire ou une pétition de principe. L'Infini est Dieu. Dieu est Infini.
@wernerescobarburda2224
@wernerescobarburda2224 Жыл бұрын
Es ist kein Zufall, dass die Zeiten sich wegen einer bestimmten Ursache begegnen. Es gibt immer einen Grund, und wer die Zeit versteht, versteht auch die Ursache, weil wir Zeit sind
@marchin321
@marchin321 3 жыл бұрын
Le hasard comme la rencontre fortuite et inattendue car non intentionnelle de deux chaines causales ou pourrait peut-être dire aussi le résultat surprenant lié à des variables cachées, inconnues,...le hasard comme le fruit de notre ignorance...le hasard compagnon de notre finitude et ami des rencontres...Dieu n'est pas libre puisqu'il connait l'ensemble des causes, transparent à lui-même il sait de lui tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut...Il n'y a que la créature qui est libre car finie, inachevée, toujours en route, la nécessité libre d'un chemin tracé par la puissance d'un côté et la volonté de l'autre...Amor Fati ?
3 жыл бұрын
Je pense que le critère d'absence d'intention est le plus important de toute façon. En effet, dans votre proposition, le critère déterminant est notre ignorance; mais si j'ignore que quelqu'un a organisé une rencontre, est-elle pour autant due au hasard? Non, évidemment. Par ailleurs, sommes-nous libres parce qu'inachevés? Il faudrait peut-être ajouter: et parce que la suite de notre parcours n'est pas déterminé à notre insu. Et si l'on suppose que Dieu non seulement connaît tout mais crée tout, il est lui aussi inachevé puisqu'il peut continuer à créer du nouveau. L'hypothèse de Leibniz que Dieu est limité par les lois de la logique et de la matière était, au fond, hérétique... Merci pour toutes vos réflexions!
@marchin321
@marchin321 3 жыл бұрын
@ Je pense aussi que le critère de l'intention est capital. La remarque avait pour objet de "penser" (euh...) contre...Je peux seulement penser une rencontre comme due au hasard simplement parce que j'ignore qu'on l'a organisée à mon insu. Ce qui est évidemment une erreur car ce que je pensais être dû au hasard n'est qu'une nécessité inconnue de moi. Je veux dire qu'en parlant de variables cachées, je nie en quelque sorte la réalité du hasard (même si personnellement j'aime beaucoup les hasards). On en reviendrait à un mode totalement nécessaire. Si je connaissais l'ensemble des causes qui organisent les mouvements, peut-être pourrai-je tout prédire ? Peut-être aurai-je su pour la tuile et le promeneur ? Et l'heure et le lieu. Et aussi pour mon débiteur sur l'Agora ? La somme exacte qu'il aurait dans sa poche, ce bandit ! Mais de toute façon, comme il est impossible de connaitre toutes les causes... Heureusement d'ailleurs...rien de plus ennuyeux que le Démon de Laplace...qu'est-ce qui nous resterait comme incertitude, comme inquiétude ? C'est bien parce que nous sommes finis que nous sommes capables d'imaginer d'autres existences que la nôtre, d'autres philosophies, d'autres vues sur les choses... En ce qui concerne Dieu, je peux toujours imaginer (!) qu'il est l'ensemble de tout ce qui est. Qu'il est en acte, qu'il a déjà tout créé, tout produit de toute éternité. Mais dès lors c'est mettre une limitation au cœur de la substance divine. Puisqu'il ne peut plus rien faire, c'est dimanche à jamais. Mon Dieu ! Je peux être sûr de ma finitude, de mon inachèvement, moins de celui de Dieu (forcément-)).
@harrysthot7138
@harrysthot7138 5 жыл бұрын
Par la raison, construis toi...
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Si, selon Aristote, chaque mouvement a son propre temps, pourquoi emploie-t-il le mot temps au singulier ? Car, depuis Albert Einstein et le Relativité Restreinte de 1905, c'est ce singulier qui est le plus problématique. En effet, si Einstein suggère de parler d'horloges diverses et de procédures de synchronisation de ces horloges, c'est pour éviter ce singulier. Le Temps Universel Coordonné et le Temps Atomique International ne sont que des conventions qui incluent des calculs de moyennes à partir d'horloges différentes qui n'ont pas le même tempo selon leur altitude (et leur planète, si un jour Elon Musk installe un système GPS autour de Mars ou d'un trou noir).
2 жыл бұрын
Très simple: puisque les temps de chaque mouvement ont une unité d'espèce, on peut parler du temps, comme de l'homme ou de la rose, pour tout ce qui est commun à l'espèce.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 2 жыл бұрын
@ L'homme est une espèce animale, la rose est une espèce végétale. Il y a des millions, des milliards d'individus concrets, dans chaque espèce. Le temps n'a pas ce type de réalité. Il n'est qu'un signifiant dont le signifié est halluciné et n'a pas de référent dans la réalité. Au mieux, le temps est un autre nom pour une fonction mathématique, le plus souvent une fonction linéaire.
2 жыл бұрын
@@huberthoudroy5661 Je ne suis pas d'accord avec vous. Dès lors que le changement existe, le temps aussi, car ce n'est pas la même chose que le changement et le temps mais l'un implique l'autre: l'un est une succession d'états, l'autre est la durée de cette succession. Cette durée existe, nous l'éprouvons constamment et elle est également affirmée par les théories physiques contemporaines. Evidemment il ne faut pas confondre le temps avec sa mesure, sur laquelle se concentrent ces théories (voir le cycle sur le temps).
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 2 жыл бұрын
@ Si vous dites que le temps est la durée, il suffit d'employer le mot durée, car le mot durée n'a qu'une signification. En outre, en employant le mot durée, on doit toujours dire de quoi. Par contre, le mot temps est très loin de ne signifier que "durée. Il a beaucoup de significations différentes, dont certaines sont contradictoires entre elles. En particulier, le temps est décrit comme l'immense frise historique sur laquelle on situe toutes les dates que l'on réussit à préciser. Cette notion n'existe pas vraiment, mais elle a donné le système socio-technique du Temps Universel Coordonné et du Temps Atomique International. Ce sont des approximations utiles, qui sont mises en contradiction par les GPS. Mais on sait opérer les corrections utiles. L'autre définition, la plus courante est celle du temps qui passe. Cette définition est absurde, car si le temps est la frise où se situent les dates, il ne peut pas passer, se déplacer sur cette frise (sur lui-même). Il est aussi absurde de dire "le temps passe" que de dire "le chemin chemine (Etienne Klein)". Si le temps doit satisfaire ces deux définitions, alors il ne peut pas exister ; pas plus que "le barbier qui rase tous les gens qui ne se rasent pas eux-mêmes" ne peut exister.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 2 жыл бұрын
Complément à la réponse ci-dessus : Cumul de durées Une définition possible d'une des trop nombreuses acceptions contradictoires du signifiant invasif pourrait être "cumul de durées". Cumuler des durées pour les attribuer à un terme générique nommé revient à inventer un signifiant dont le signifié, totalement halluciné, n'a aucun référent physique. Ce cumul des durées en un temps englobant manifeste une totale incompréhension du concept physique d'énergie. Bien que soit emprunté au grec par Jean Bernoulli, (dans une lettre de 1717, à Pierre Varignon), les grecs n'avaient pas le concept physique moderne d'énergie, pas plus que Démocrite ne connaissait les atomes de Jean Perrin (1907-1909, d'où le prix Nobel de physique de 1926). Le mot est dérivé du nom grec , signifiant "travail", "action interne". Lui-même dérivé de l'adjectif "productif", avec le suffixe -ια, -ia ("suffixe nominal sur une base adjectivale"). L'adjectif est une forme collatérale de l'adjectif "actif, travailleur, productif", composé de « en », « travail » et , littéralement « qui est au travail ». Le nom commun neutre signifie, selon le contexte : "Action". "Œuvre, occupation, travail". "Manœuvre, intrigue". "Besoin, nécessité". "Travail accompli". "Chose, affaire, fait, acte, évènement". Il est un déverbal de , "fermer, barrer, enclore, exclure" ; "empêcher de faire", apparenté à en anglais. Apparenté au latin « couvrir » ; avec le crément /g/ de l’indo-européen commun *u̯er- « couvrir, fermer » qui donne « se garder de, observer, se défendre », « clôture, barrière ». Le concept d'énergie (qui se conserve) et celui de formes de l'énergie (qui se transforment les unes dans les autres, y compris en matière) expliquent pourquoi le cumul des durées est fautif ou trompeur. Si on prend un pendule de Galilée, on peut parler du mouvement pendulaire du pendule. On peut parler de la durée du mouvement pendulaire. En effet, un pendule battant la seconde est un pendule dont la période est de 2 secondes, c'est-à-dire qu'il revient à une position (arbitrairement choisie) toutes les 2 secondes. En 1 seconde, le pendule fait un mouvement pendulaire. En 2 secondes, il fait deux mouvements pendulaires. Les mouvements pendulaires peuvent se répéter pendant une minute, quelques minutes voire une heure, si les force de frottement, dues à la suspension de la masselotte à un fil, sont faibles et si le pendule est dans une cloche où l'on a fait un vide d'air assez poussé. Mais ce que nous nommons durée du mouvement pendulaire est la sommation ambiguë ou fautive de choux et de carottes. En effet, un mouvement pendulaire est la succession : d'un mouvement gravitaire, au cours duquel la masselotte perd une partie de son énergie potentielle et la transforme en énergie cinétique, au fur et à mesure que son altitude diminue, jusqu'à ce que la masselotte soit à la verticale du point de suspension ; d'un mouvement inertiel, inévitable, au cours duquel la masselotte perd une partie de son énergie cinétique et la transforme en énergie potentielle, au fur et à mesure que son altitude augmente, jusqu'à ce que la masselotte soit à peu près à l'altitude du point d'où elle avait été lâchée. C'est à tort que l'on parle du mouvement pendulaire de la masselotte. Ce qu'il y a de conservé, au cours du mouvement pendulaire, c'est l'énergie globale du système potence support, attache de suspension, fil d'attache, masselotte, air ambiant, agitation thermique de l'air ambiant, agitation thermique dans la potence support, dans l'attache de suspension, dans le fil d'attache, dans la masselotte. Ce qu'il y a de changé, entre les phases successives du mouvement pendulaire, ce sont les formes de l'énergie (potentielle, cinétique, gravitationnelle, inertielle, thermique). Tant et si bien que : de même qu'il n'y a jamais, nulle part, d'immobilité ; il n'y a jamais, nulle part, d'identité de quoi que ce soit à soi-même. Sans le crier sur les toits, la physique moderne (exprimée par ses équations plutôt que par les commentaires des grands physiciens pour le grand public) a abandonné deux principes de base de la "Physique" et de la "Logique" d'Aristote : l'immobilité (impossible, du fait du CMB qui interdit le zéro absolu dans tout l'Univers) ; l'identité (totalement fictive).
@jeanbordes8241
@jeanbordes8241 6 жыл бұрын
Annick Stevens parle sans lire ses notes d’Aristote et de sa physique ce qui me semble périlleux. En effet son exposé demeure scolaire car elle ne peut suivre le fil de son propos sans le filet de sécurité d’une leçon écrite. Aristote est difficile mais Dumont et avant lui Aubenque et Koyré nous l’ont présenté en philosophie. C’est là où je vois une seconde lacune à la leçon de A. Stevens,elle ignore ces trois immenses maîtres. Exercice très risqué.
6 жыл бұрын
Rien de plus scolaire que de commenter les commentateurs d'un grand auteur. J'ai fait une exception pour Pierre Aubenque, dont l'interprétation de la Métaphysique a été libératrice et a ouvert la voie aux recherches actuelles enfin respectueuses du texte, mais ni Dumont ni Koyré n'ont rien apporté de remarquable dans les études aristotéliciennes qui justifierait la même exception. Rien de plus scolaire que de lire des notes écrites; autant envoyer directement les auditeurs les lire. Cela dit, ces leçons écrites existent: on peut les trouver sur le site www.universite--populaire-de-marseille.net.
@huberthoudroy5661
@huberthoudroy5661 3 жыл бұрын
Annick Stevens est aussi traductrice d'Aristote
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