Analyse puissante des effets pervers de l'économie de marché générateur , de même que dynamiser, par l'accumulation de capital, toujours en référence avec les thèses pertinentes de l'école de francfort, Adorno, Horkheymer . Comme le dit Bruno Latour il est temps de reprendre contact avec nos pieds, avec notre origine naturelle. Immense projet qui passera par une lente recomposition sociale (voir les trois plus un capitaux de P Bourdieu). De plus la notion même d'éthique passe par un long apprentissage individuel . Merci à Estelle Ferrarese pour sa cohérence puissante et sa vision ajustée de la résilience perverse de l'économie de marché . LA notion du tout mesurable et donc quantifiable donc monétisable est tout aussi essentielle comme germe originel de l a perversion des marchés . Nous sommes des humains pas des quantités . La raison des lumières a parfois glissé vers une vrai inhumanité justement

C'est super intéressant. La fin du capitalisme n'est que la consommation donc les produits dit bon pour l'environnement ne sont que la continuation de la consommation.

Bravo!

ingenierie societale/ sociale.

Je zappe, car pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ???

Le Capitalisme c'est l'Autre !

Ou la là! Le propos se veut hyper intellectuel pour ne pas dire abscons parfois -j'ai failli m'arreter d'écouter-. Au début elle assimile la conso ethique qu'à une réduction de la consommation (ou dit elle aussi moderation - jamais sobriété) ... alors que ca n'a pas grand chose à voir!, pour la critiquer comme anticapitaliste. Ensuite elle dit l'inverse, que la conso ethique renforce le capitalisme car ca monétarise (elle dit ca "commensurabilise") une nouvelle forme de qualité, éthique -bon ca d'accord: les producteurs payent les labels ethiques; ainsi que les cons-so-mateurs qui achetent plus cher. A cet égard on peut voir ca comme vendre plus cher avec un bel emballage ou un part de rêve-. Enfin elle prone comme alternative de faire ses petites action individuelle locales non monétarisées. Je trouve que c'est fort mal promouvoir et vendre son livre, ca n'incite guère à une reflexion abordable et honnete -équilibrée positive et négative-: aucun mot sur "mieux consommer" (local ou importé de moins loin; en vrac, moins (ultra)transformé, plus sain en production; plus sain à consommation). Aucun mot du "produire mieux(ecoresponsable)" (plus sain pour les ouvriers, la planete, et le consommateur final). Aucun mot sur l'utilisation de la valorisation éthique des labels pour aider les producteurs (meme si ok, c'est des % faibles devant les marges). A quoi sert de faire une critique partiale et négative, ici axée sur les conséquences (anti/pro) capitalistes? Ca ne rend service à personne: ni au dit capitalisme et commerce éthique, ni aux bienfaits espérés, ni au consommateur... Qu'à la polémique, bashing, contestation systématique, ... sans exemples patents de travers dénoncés. Consommer éthique (enjeux environnementaux et sociaux, voire personnels), c'est: -d'abord, au possible, produire soi-même ses aliments et objet essentiels -potager,...- (ou par les obtenir échanges locaux non marchands); -ensuite acheter au possible en commerce éthique: cad préferer acheter LOCAL, et des produits iddus de productions ecoresponsables (que ce soit montré par des informations gratuites du producteur ou de tiers, ou par un label-payant!) -la sobriété de la consommation entre ou non dans les valeur éthiques de chacun, disons que c'est un ressort complémentaire -mais un aspect essentiel de l'écoresponsabilité-: consommer d'autant moins que le besoin n'est pas primaire/essentiel, cad moins d'objets et services, notamment de confort, par des intermédiaires, et publicisés.

Quand on veut se faire comprendre on vient pas avec son vocabulaire de spécialiste