Pareil, atterré. RIen à voir avec mes souvenirs de jeunesse, mon premier 4000 comme beaucoup. Incroyable ce passage en rocher prêt du sommet. C'était un grand pas à faire quand j'y suis passé en 94.. Maintenant il faut faire un rappel. Merci pour ces images qui m'ont scotchées. La montagne s'endurcie et se mérite de plus en plus, bravo.

D'accord avec toi, dans les 90, pas une crevasse, la rimaye du Dôme : juste une fissure dans la glace (c'était début juillet).😊

Moi aussi 1993. Je l'avais fait presque en chausson. Bon j'exagère un peu, mais c'était vraiment une course facile.

Sauf la beauté du glacier blanc et de la face nord. Hélas ! A pleurer ! 🤢🤘🖖🥺🤌

Merci !

Merci !

Merci !

These two on the video claimbed straight on. There is another way, detour, more to the left, it involves traverse of an icy slope (~45 grad) and is technically little more demanding (and longer) but lets you avoid those nasty crevasses (at least most of them).

Merci ! Oui avec les conditions climatiques la montagne change vite…

D'accord avec toi, en 90 c'était super, l'enneigement était top, la face nord une pente lisse sans crevasses et un sentier presque direct jusqu'au Dôme . A cette époque je l'ai fait 2 fois aussi début juillet et je me souviens encore du lever du soleil sur la Barre dans une atmosphère turquoise. On le voit un peu dans cette vidéo. 😊🖖⛏️🏔️🌨️🥶

Alors ça fonctionne très bien, et c’est d’autant plus pratique si l’on doit faire une remontée sur corde (un machard étant déjà en place), ce qui aurait pu être le cas. Après je vous l’accorde, il était un peu serré.

@@vincent.gresser che il tutto funzioni non c'è dubbio...ma è molto meno pratico, nonchè scorretto! Se in fase di discesa ti devi bloccare e mollare la corda, con il discensore a valle fai il doppio della fatica a ripartire e rimettere in tiro il discensore! Poi su calate lunghe dove hai 60m di corda fuori fai anche molta più fatica ad inserire le corde sul discensore 🙂😉

@@carlozanrosso6797 je suis d'accord que c'est moins pratique si l'on reste bloqué, mais chacun ses préférences ;) D'autant plus que j'aurais pu être amené à faire une remontée sur corde...

​@@carlozanrosso6797Trop technique pour moi maestro. Tu es guide ou quoi ? 😊🖖⛏️🏔️

Come "troppo tecnico"? a semo messi ben ciò 😅

Corde de rappel (à double) 50 m.

T’a raison pour presque tout mais il faut ajouter des nuances, effectivement sur glacier l’encordement doit être long, mais pas quand tu es dans une pente relativement raide, car dans ce cas là, si un membre de la cordée commence à glisser, il faut avoir un encordement coût pour rattrapée le début de glissade. Et pour les bâtons ça ne change rien si c’est sur glacier ou non, ça reste une aide pour la marche. Essaye d’être plus constructif pour la prochaine fois.

@@timournagant3764 Il est très constructif, ils doivent revoir les techniques d'encordement, ABSOLUMENT. Ce serait même trop long de tout débriefer ici par écrit. Les images sont belles et j'avais de frissons en les regardant ; pas pour leur beauté mais pour la peur que me procurait le manque de maîtrise de la cordée. D'ailleurs j'ai arrêté le visionnage après 11' et quelques, c'en était trop pour moi. Rapprochez vous d'un club ou d'un pro, sinon comme le dit @philippeGLADIOLI : "la chance pourrait tourner".

Bonjour, Merci pour ces remarques, quelques éléments de réponse si vous le souhaitez : Il est évident qu'on adapte l'encordement en fonction du danger prédominant : en pente, encordement court car risque de chute du second ; en glacier encordement long car risque de chute en crevasse. Maintenant il faut y ajouter du contexte et du bon sens pour appliquer cette règle de manière intelligente et non bêtement sans réfléchir. Nous sommes le 13/08/2023, les conditions de neige commencent à être de moins en moins bonne, l'iso 0°C dépasse les 4000m depuis plusieurs jours, les chutes de pierres et de séracs sont fréquentes (et pas seulement l'après-midi) comme nous l'avons pu l'observer la veille durant l'ascension la Roche Faurio. Ce même jour, nous avons suivi en direct par VHF l'intervention du PGHM dans le secteur, où une jeune guide est décédée par chute de pierre pendant un rappel. Une semaine plus tard c'est un énorme éboulement qui eu lieu dans le vallon du Sélé. Tout cela témoigne des conditions climatiques particulière dans lesquels nous avons évolué cet été 2023. Nous avons plus connu un dôme de glace qu'un "Dôme de Neige". Enfin nous étions accompagnés d'un guide avec plus de 25 ans d'expérience et par ailleurs secouriste montagne. C'est sa cordée qui ouvrait la marche. Il faut distinguer les risques subjectifs des risques objectifs (ceux que l'on peut contrôler et ceux que l'on ne peut pas contrôler). Les chutes de de pierres et de séracs, et l'on en a eu durant notre ascension entre nos deux cordées, sont des risques objectifs. La stratégie est donc de perdre un minimum de temps durant la course, notamment lorsque nous sommes exposés. Par ailleurs, le regel nocturne étant faible ce jour là, il fallait également être redescendu tôt. Cela n'abaisse pas le risque de chute en crevasse certes, mais déplace le curseur. Il faut donc aller vite. Alors pourquoi avoir choisi un encordement court sur la quasi-totalité de l'ascension ? Premièrement, pendant une longue partie de l'ascension, nous étions en pente plus ou moins raide (si vous avez fait le sommet, vous le savez, sinon il est plus difficile de le constater sur la vidéo mais c'est le cas). Dans cette situation, je ne reviens pas dessus (explication @timournagant3764) mais un encordement court est à privilégier. Deuxièmement, les deux seconds des deux cordées étaient néophytes (deuxième ascension, après la Roche Faurio la veille), ils étaient donc plus sujet à une chute ou une glissage en pente. Donc on favorise d'autant plus l'encordement court. Troisièmement, la pente du glacier était bien ouverte, les crevasses nombreuses à devoir contourner ou franchir. Changer d'encordement prends temps, peu de temps certes, mais à répétition, le temps s'accumule. Encore une fois, l'idée (dans ce contexte particulier, je ne reviens pas dessus) est de ne pas perdre de temps. Quatrièmement, certaines crevasses franchies étaient exposées à des chutes de pierre et/ou de séracs, notamment à 3:30, les contourner ou changer d'encordement prends du temps. La neige du regel est encore bonne, le pont de neige est tâté par le guide (ça ne garantit rien bien sûr, mais lui a l'expérience), on perd pas de temps et on y va. Cinquièmement, à 5:00 la trace nous fait carrément descendre dans une crevasse (passage confirmé par le gardien du refuge), deuxième franchissement très délicat à 5:40. Le neige grâce au regel est encore bonne, le risque est une chute du second et l'endroit est très escarpé. Etre assuré à l'épaule par mon second, qui est un néophyte je le rappelle, n'est pas la bonne stratégie. Je tiens donc fermement mon second à la main étant bien ancré, à la montée sur le promontoire et au passage de la crevasse. Sixièmement, on a gardé l'encordement court sur la fin (6:30) d'abord parce qu'on était en pente et que le second pouvait glisser/perdre l'équilibre (et ce fût le cas -désolé Max je te balance-), tout en sachant que nous étions exposé à des chutes de pierres venant de la barre (en on en a eu à la redescente). Certains diront qu'il faut être encordés long sous une barre rocheuse, mais si c'est pour que le second glisse en voulant éviter une pierre et emporte la cordée, c'est encore pire. Finalement, je comprends votre réaction à la vue des images mais sachez que nous ne sommes pas inconscients : nous étions avec un guide expérimenté connaissant les risques, qui a connu des situations accidentogènes (en tant que guide et en tant que secouriste) et qui perdu des amis (dont cette jeune guide décédé la veille dans le secteur). Ce même guide que je remercie, nous a transmis son savoir et permis de comprendre quelles stratégies aborder pour jauger le danger selon l'ascension et le contexte. Au vu des conditions climatiques (cf l'éboulement colossal qui eu lieu une semaine plus tard), je pense que les techniques d'alpinisme vont être amenés à évoluer (mais ca, ça n'engage que moi). Vous auriez certainement fait l'ascension d'une autre manière et en toute sécurité (enfin c'est une expression car on ne peut pas être en toute sécurité et faire de l'alpinisme), mais sachez que le Dôme des Ecrins en août 2023 n'a rien à voir avec un Dôme de Ecrins en été 2015 (j'en veux pour preuve l'accès au sommet : à l’époque, il n'y avait pas d'arête quasi-sommitale au dôme, il n'y avait pas besoin de poser des broches à glaces et encore moins de faire un rappel). Enfin, si la chance avait du tourner ce jour là comme vous le dites, nous serions mort par une chute de pierre et non par une chute en crevasse.

Un commentaire d'une grande rareté sur internet et d'une valeur inestimable, à l'heure des critiques à tout-va sans arguments étayés. Merci pour cette réponse construite et constructive. Encore une preuve que la pratique de la montagne nécessite une capacité d'adaptation en permanence aux conditions à un instant donné. Il paraît ainsi illusoire de juger d'une pratique en alpinisme en regardant une vidéo dans son canapé. La pratique de l'alpinisme est tout l'inverse d'une recette de cuisine, même si, il est vrai, il y a certains principes de bases. Cependant, il faut savoir parfois les questionner et les adapter à la situation. Là est peut être l'ultime différence entre le professionnel et l'amateur.

@@vincent.gresser Effectivement, expliqué c'est mieux, parce que sur le coup en voyant la traversée de la première crevasse j'ai été choqué aussi.. donc merci pour la longue (et bonne) explication.