L'intellectuel au Moyen Âge

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L'intellectuel au Moyen Âge

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Күн бұрын

L'une des idées reçues les plus répandues aujourd'hui encore est celle d'un moyen-âge obscur qui ne faisait guère de place à l'intelligence. En son temps, le grand historien Jacques Le Goff avait publié un petit ouvrage pour contester cette idée. Plus récemment, à l'occasion de son discours aux Bernardins en 2008, le pape Benoît XVI avait évoqué les origines de la théologie occidentale et les racines de la culture européenne dans cette époque d'effervescence intellectuelle médiévale. Qui étaient ces intellectuels du moyen-âge ? Comment étaient-ils organisés et dans quelles structures ? Étaient-ils soumis à la même pensée, à la même philosophie ? Comment se sont-ils inspirés de la pensée grecque et ont cherché à l'adapter à leur époque ? Quels étaient les conflits autour de la scolastique ? Sur le plateau d'Au risque de l'histoire, Christophe Dickès reçoit les historiens Bénédicte Sère et Cédric Giraud.

Пікірлер: 8

@drisszyani3497 2 жыл бұрын

Super émission. Les lundis de l histoire de Legoff sur France Culture étaient aussi une référence.

@bernardpaqueteau6975 Жыл бұрын

Excellent !

@VexillumRegis 3 жыл бұрын

Belle émission. Merci !

@albertodotel7870 2 жыл бұрын

j'aime tellement ce travail

@drisszyani3497 2 жыл бұрын

Outre Jacques Legoff , on peut lire aussi Jacques Paul et Jacques Verger sur le sujet.

@drisszyani3497 2 жыл бұрын

Chez Averroes on retrouve également la liaison raison et foi. On peut être musulman et penseur.

@jesuschristfilsdedieu5214 3 жыл бұрын

Bien évidemment le mélange entre raison et foi vont parfaitement ensemble. Dieu nous a donné l'intelligence c'est évident. Mais il faut faire attention car aujourd'hui il y a beaucoup trop de rationalité qui amène énormément de relativisme et de rationalisme dans la foi. Hors la raison est au service de la foi et c'est la foi qui illumine la raison. Si l'on cherche sans cesse à rationaliser notre foi alors la transcendance s'en retrouve au risque de retourner en arrière à une philosophie qui posera plus de questions que de réponse et amènera à des divisions.Regardez aujourd'hui à quel point St Augustin et St Thomas d'Aquin divisent l'Église sur certains points de théologie. Ce n'est pas normal d'en arriver là et cela perturbe la foi des laïcs. Pour ma part je pense que Thomas a Kempis avait bien raison (tout comme d'autres à sa suite et avant lui) à vouloir revenir à une intériorité beaucoup plus centré sur le Christ afin de conformer nos vies à la sienne. L'avenir n'est pas à la scolastique pour ma part mais à ceux et celles qui cherchent et retrouvent une spiritualité beaucoup plus proches des Pères du désert et même des Martyrs des premiers temps. Les moines apportent beaucoup plus à la spiritualité pour ma part que la scolastique qui risque si elle ne fait pas attention de trop intelectualiser la foi. C'est le problème de la philosophie. Les protestants n'ont pas totalement tort sur un point: il nous faut re-découvrir la Personne de Jésus Christ et du Saint Esprit pour le suivre. N'oublions pas que le Seigneur a remercié le Père d'avoir caché des choses aux sages et aux savants pour le révéler aux touts petits. Quand on voit les disputes théologiques de notre Église cela donne grandement et sérieusement à réfléchir. Entre théologie scolastique et théologie monastique il est évident que la seconde l'emporte car beaucoup plus proche de Notre Seigneur et Sauveur.