Extrait du film "La bataille d'Alger" de Gillo Pontecorvo (1966).
A compter de 1954, une partie du peuple algérien se révolte contre l'occupant français, en place depuis plus d'un siècle, par le biais d'actions de plus en plus violentes, réprimées elles aussi de plus en plus durement par les forces militaires rivales.
A compter de juin 1956 et jusqu'en août 1958, suite à des condamnations rendues par des tribunaux militaires, près de deux cents algériens, militants du FLN ou du MNA, seront non pas fusillés, mais décapités à Alger, Oran et Constantine par les exécuteurs des arrêts criminels, réquisitionnés par l'armée à cet effet.
Le film, Lion d'or à Venise, suscita un tollé et une censure nationale jusqu'en 2004, considéré non sans raison comme un film de propagande, la France n'aimant toujours pas admettre que sa présence au Maghreb n'était pas une chose complètement bénéfique pour les autochtones.
Modèle de machine employée : authentique prototype Berger-Desmorest de 1867, ayant servi sans interruption en Algérie, Tunisie et Maroc jusqu'en 1959. Tournage dans l'une des cours de la prison de Serkadji (Barberousse) à Alger, comme dans la réalité.
NB : les exécuteurs n'assuraient jamais leurs fonctions cagoulés.