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Deuxième séance du cycle de rencontres "Mesurer la valeur de notre monde?", organisé à l’initiative de Bettina Laville, présidente de l'IEA de Paris, conseillère d’État honoraire, fondatrice et présidente d'honneur du Comité 21
Présentation de la deuxième séance : La valeur de la nature est-elle mesurable ?
L’humanité est devenue consciente qu’il fallait protéger la nature pour qu’elle demeure source de richesses pour notre monde. Aussi faut-il maintenant en mesurer la valeur, alors que la philosophie et la littérature célébraient sa valeur suprême, « sans prix ».
En passant de la notion de nature à celle de la biodiversité, on a construit des indicateurs - souvent économiques - et fait ainsi rentrer la nature dans l’univers des chiffres. On a commencé par établir les comptes du patrimoine naturel (comptes satellites de la comptabilité nationale) puis de nouveaux indicateurs standardisés sur la biodiversité. On mesure aussi la valeur des services écosystémiques fournis par la nature, ou bien « l’empreinte écologique », indicateur clé du WWF.
Le futur reporting TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures) se propose de quantifier les rapports entre entreprises et nature. La mesure du carbone est aujourd’hui la clé de toutes les politiques climatiques. Mais mesurer la nature, est-ce sauver la planète ?
Avec la participation de :
Valérie Masson-Delmotte, climatologue, directrice de recherches au CEA (LSCE), coprésidente du groupe n°1 du GIEC de 2015 à 2023, membre du Haut Conseil pour le Climat
Arthur Campredon, directeur de la mesure d’empreinte à CDC Biodiversité
Virginie Maris, philosophe de l'environnement, directrice de recherche au CNRS (CEFE)
Patrick Blandin, attaché honoraire au Muséum national d’histoire naturelle, président d’honneur du Comité Français de l’UICN.
Séance conçue et animée par Bettina Laville