Remarquable ping pong

L'interviewer sait s'effacer et écouter. Quasi introuvable de nos jours où chacun veut montrer son nombril !

je viens de lire aussi un nouveau polar d'une française Karine Giebel, une grande autrice aussi nettement moins connue certes que Monsieur King !

@@christinerichard145 Oui il y a d'autres auteurs et auteures qui sont aussi inspirant qu'intrigants

Toi, tu l'aurais mieux interviewé je pense.

@@Mister.L598 absolument 😘

On lit Stephen King parce qu‘il est le Spielberg de l‘horreur : mêmes recettes, mêmes talents, mêmes succès mérités. Tout deux ont été de grands auteurs américains populaires „popcorn“ qui ont su garder leur âme d‘enfant et trouvé dans leur longue cartière quelques puits d‘une grande profondeur où sommeillait une eau bien noire…

Le réel guide les "histoires" contées, qui ne sont pas des histoires mais du REEL, du SOLIDE, et le VIDE qui fait du PLEIN. Il n'y a pas de décorum mais du fond, tout le temps, il n'y a rien d'artificiel. Le fond c'est une atmosphère sur laquelle se règlent les personnages, et qui n'est pas, justement, une ambiance d'horreur avec un grand H, mais du réel en puissance, la pure et simple réalité du monde, qu'on se coltine. S.G

@@bubblybull2463 Salut à toi. Tout d'abord, je pense que Spielberg est un réalisateur/producteur surfait. Presque tous ses films ont vieilli, et d'autant plus les plus récents, paradoxalement. Pour moi c'est du toc. Du flan, mais pas comestible. Des pièces montées indigestes. Mais alors, le comparer à Stephen King, ou comparer Stephen King à Spielberg, c'est d'un anachronisme et d'un contresens absolument sidérants ! Quand l'un se gargarise de bons sentiments et ne travaille que dans le "divertissement" (Spielberg est avant tout un entertainer), l'autre construit une oeuvre littéraire qui pourrait tout aussi bien puiser dans l'érotisme, le récit de voyages ou les témoignages sur le Bayou. King n'a pas du tout une âme d'enfant (Spielberg, oui, hélas) ni non plus et, fort heureusement, celle d'un adulte obéissant aux ordres, il a une âme éternelle qui couvre tous les âges, toutes les cultures, toutes les ramifications du Verbe, tous les territoires de la langue. A la limite, quand on aime et quand on connaît un tant soit peu la littérature, on se fout complètement de savoir s'il écrit des livres d'horreur ou des livres pour enfants. Stephen King est un immense écrivain, chez qui le fond rejoint la forme, ce qui s'appelle : un style. Rien de plus, et rien de moins. Mais pas un style ampoulé, simplement fait pour épater la galerie. Juste un grand. Qui prendrait très certainement pour une insulte ne serait-ce que le terme "pop-corn" (pourquoi pas "girly" ?) que tu utilises. Preuve que tu n'as rien compris. Je te rassure, ça arrive très fréquemment concernant le King. Il y a certaines règles en littérature : lire au-delà de l'histoire, de l'effet facile et de l'esbroufe préfabriquée. Sans quoi on tiendrait un Marc Lévy de plus et, franchement, on peut tout à fait s'en passer. PN

Mon mari vient de poster ce texte qui pourrait t'intéresser (on poste sous le même pseudo) : "Salut à toi. Tout d'abord, je pense que Spielberg est un réalisateur/producteur surfait. Presque tous ses films ont vieilli, et d'autant plus les plus récents, paradoxalement. Pour moi c'est du toc. Du flan, mais pas comestible. Des pièces montées indigestes. Mais alors, le comparer à Stephen King, ou comparer Stephen King à Spielberg, c'est d'un anachronisme et d'un contresens absolument sidérants ! Quand l'un se gargarise de bons sentiments et ne travaille que dans le "divertissement" (Spielberg est avant tout un entertainer), l'autre construit une oeuvre littéraire qui pourrait tout aussi bien puiser dans l'érotisme, le récit de voyages ou les témoignages sur le Bayou. King n'a pas du tout une âme d'enfant (Spielberg, oui, hélas) ni non plus et, fort heureusement, celle d'un adulte obéissant aux ordres, il a une âme éternelle qui couvre tous les âges, toutes les cultures, toutes les ramifications du Verbe, tous les territoires de la langue. A la limite, quand on aime et quand on connaît un tant soit peu la littérature, on se fout complètement de savoir s'il écrit des livres d'horreur ou des livres pour enfants. Stephen King est un immense écrivain, chez qui le fond rejoint la forme, ce qui s'appelle : un style. Rien de plus, et rien de moins. Mais pas un style ampoulé, simplement fait pour épater la galerie. Juste un grand. Qui prendrait très certainement pour une insulte ne serait-ce que le terme "pop-corn" (pourquoi pas "girly" ?) que tu utilises. Preuve que tu n'as rien compris. Je te rassure, ça arrive très fréquemment concernant le King. Il y a certaines règles en littérature : lire au-delà de l'histoire, de l'effet facile et de l'esbroufe préfabriquée. Sans quoi on tiendrait un Marc Lévy de plus et, franchement, on peut tout à fait s'en passer. PN"

@@vincetaylor3708 On a souvent envie de laisser couler les commentaires que l'on croise sur internet, mais je dois avouer que le ton pontifiant du vôtre mérite une réponse, car vous n'y êtes pas du tout. Je ne suis pas un grand fan de l'analogie entre Spielberg et King (qui n'est absolument pas anachronique malgré ce que vous dîtes), certes tous deux ont une carrière d'une grande profusion qui ont été déterminantes pour la culture populaire mais les thématiques sont comme vous dîtes très différentes (cependant si vous pensez que Spielberg se gargarise de bons sentiments, je pense que l'on peut s'octroyer le droit de supposer que vous n'avez vu que E.T et cela sans même le comprendre, alors je que son œuvre est gigantesque) . Néanmoins les propos que vous tenez autant sur Spielberg que sur King me font me demander si vous connaissez vraiment quoi que ce soit à l'œuvre de l'un autant que de l'autre ! On ne va pas s'étendre sur le fait que Spielberg est un des plus grands réalisateurs du cinéma qui sait évoluer avec son temps et même être en avance sur lui, qui ne fait pas du tout du "toc" (c'est de Ready player one que vous parlez? Ça serait assez culotté haha), blablabla... Mais ce qui me motive vraiment à écrire ce commentaire c'est lorsque vous dîtes que "King n'a pas une âme d'enfant", excusez-moi mais comment peut-on dire ça ? C'est plus ou moins le POINT CENTRAL, L'ÉPINE DORSALE de son œuvre ! Par exemple qui a le shining le plus développé ? Les enfants comme Danny ou Jake! Qui se montre bien souvent le plus courageux ? Les enfants ! MAIS surtout le fait d'opposer la pensée prosaïque et moribonde des adultes à la grandeur d'âme des enfants, c'est là l'enjeu de plusieurs des grandes œuvres de King, à commencer par deux de ses livres les plus vendus: Ça et Le Talisman des Territoires. Il y a même des interviews de lui où il explique à quel point l'âge adulte est un drame pour la pensée parce qu'on est censé y refouler nos peurs tout en abandonnant notre imagination et nos rêves d'enfants (dans le documentaire Stephen King le mal nécessaire, la question est longuement abordée si je ne m'abuse). Alors oui King a gardé son âme d'enfant, il la chérie et la développe à chaque tournure de phrase, et c'est ce qui fait de lui le maître qu'il est aujourd'hui !

Tout à fait juste ! Mais l’interview s’est tenue en raison de la sortie en français grand format de « Billy Summers » le 23 septembre 2022. C’est un délai bien long entre la sortie de la V.O. et la version française. Pendant l’interview, je me suis demandé comme Stephen King faisait pour parler aisément d’un livre qu’il a donc fini il y a deux ans alors qu’aux US il est en pleine promotion de « Fairy Tale ».

@@Starbeamers malheureusement, on lui pose toujours les memes questions depuis 30 ans. La Augustin demande banalités mais dans la moyenne il a pose des questions plus personnelles. C’etait une bonne interview, mais oui effectivement pour King, ca doit etre un peu chiant, surtout que la il bosse sur un autre roman.

C'est dommage, les livres sont 1000 fois meilleurs.

Moi aussi je ne connais que les films, j'avoue que la lecture et moi, c'est plutôt Gaston Lagaffe. Bonne année 2023.

@@nathaliegnidine2594 il paraît, après mettre en scène un livre ce n'est pas évident. On m'a souvent dit que la lecture de Stefen King était très prenante en comparaison des films et je n'en doute pas. Bonne année 2023.

@@fantomas3066 Effectivement, d'autant plus que ses livres sont très axés sur la psychologie des personnages, et il travaille beaucoup par chapitres ( voir semi chapitres) décalés dans le temps, alternant entre passé et présent, le 1er éclairant le 2nd au fur et à mesure- ce peut-être très compliqué à restituer. Bonne année à vous!

C’est parce qu’il galere en anglais. Tu ne peux pas lui en vouloir. C’est vraiment domage parce qu’apres l une des reponses de King il y avait vraiment moyen de rebondir et d’emboiter sur un super sujet, mais Trappenard a du etre depasse.

Et Alors comment se fait-il que l'auteur lui remercie le très Bon entretien qui déplaise, paraît-il à ceux qui l'écoutent? Très réussi le fait de tout simplement lui faire parler aussi bien qu'il l'a fait!

@@carmena.gonzalez4864 je pense qu’il le remercie a cause des reponses plus poussees de Trappenard sur Billy Summers, notamment celle sur Therese Raquin. J’ai vu pas mal d’interview et c’est rare qu’on lui pose de vraies questions sur le contenu de ses livres, c’est souvent des truc generaux,

Certes, AT ne rebondit pas mais a la délicatesse de laisser parler SK. Ce qui permet quelques confessions, l'auteur est en confiance et se livre. Il y a une certaine intimité. Révélation d'ailleurs étonnante sur certaines choses qui le "hantent". Il dit le contraire depuis des années. SK garde sa part de mystère, mais on l'effleure quand même dans cette interview. Pour moi, c'est très réussi.

Trappenard a un excellent anglais ! C'est rare, et un excellent accent, bien meilleur que celui de Busnel...