Je me suis fait cette même réflexion à de nombreuses reprises. Je passe beaucoup de temps avec des écouteurs sur les oreilles à écouter non pas de la musique mais des podcasts. Contrairement à la musique, l’écoute du podcast est active, requiert une attention permanente sous peine de perdre le fil du discours. Le problème est qu’à force de constamment accaparer mon attention à travers cette écoute, je n’ai plus la moindre minute pour faire le point, me laisser aller à l’introspection ou simplement à laisser voguer les idées. A la salle de sport, dans les transports en commun, au supermarché, plus personne ne se parle. Tout le monde, particulièrement ma génération (26 ans) passe son temps dans son propre monde, coupé des autres. On en devient asocial, trouvant le moindre contact avec un inconnu étrange, s’empêchant de s’ouvrir à l’autre. Depuis quelques temps, je m’efforce de faire des activités sans mes écouteurs. C’est bête mais le simple fait d’entendre les gens autour de soi me semble étrange. Il faut recommencer par la base.

C est très vrai ce que tu dis . Dans cette société tout les moyens sont efficaces pour éviter de penser sur soi,sur sa vie,sur la société. Du coup la musique en continu "lobotomise" les individualismes et isole du monde extérieur. C est une vraie fuite en avant pour ne pas se confronter à soi même. Il ne faut confondre écouter la musique et s abrutir de musique pour éviter de penser. Du coup c est souvent une génération qui ne se confronte pas à l autre ,se fuit,communique moins... Moins réfléchir sur soi c est aussi un calcul industriel de façon à toujours plus consommer en priorisant l émotion par rapport à la reflexion ...

Merci Ralph, le monde moderne ne manque pas de nous orienter sans cesse vers l'accessoire au détriment de l'essentiel. Résultat, nous passons notre vie à la perdre.

Complètement d'accord avec ça. "Se divertir" par la musique ou autres objets culturels revient toujours à "faire diversion" et à gaspiller la force créatrice des états qui nous amènent au besoin de divertissement. Le divertissement prend en charge nos états émotionnels en nous permettant de les supporter sinon d'en sortir. Mais qu'est-ce que c'est bon ! Heureusement que l'art existe pour panser nos âmes. Après une journée de travail dans ce monde, heureusement que la beauté des mots, des sons ou des images nous redonne un peu de courage et de force pour la journée suivante...Tout le monde ne peut pas, du fait de limites matérielles, mettre ses émotions au service de la création mais tout le monde est reconnaissant envers ceux qui le peuvent et le font.

"Consommer ses émotions peut aussi être les consumer". La phrase la plus importante et la plus profonde de la vidéo. Réflexion des plus intéressantes, je lâche un like 👍

Ça peut dépendre à quel point tu es sensible aux pensées mais personnellement c'est justement le fait d'écouter de la musique qui parfois m'inspire. En tout cas, je n'ai pas l'impression que ça détourne mon attention ou m'empêche de penser, au contraire. Je pense que ton analyse n'est pas tout à fait juste étant donné que tu opposes rêverie à productivité, alors que c'est la rêverie qui le plus souvent t'apporte des idées et te permet de penser. Tu ne choisis pas quand ou sur quoi tu vas avoir une idée, et laisser ton esprit divaguer un peu est le meilleur moyen de laisser toutes les possibilités ouvertes.

Je pense que c'est particulièrement le chant qui mobilise l'attention. Je n'écoute plus que des instrumentales et j'ai l'impression d'avoir l'esprit libre, ou en tout cas bien plus que lorsque c'est une chanson. D'ailleurs, l'instrumentale de ton intro, c'est exactement le style de ce que j'écoute. Le genre de tonalités qui oscillent entre nostalgie et espoir. J'écoute ça en fond sonore lors de mes déplacements, et ça marche plutôt bien pour moi. Le flot de mes pensées est stimulé, et je trouve des solutions à mes petits problèmes, je solutionne la compréhension de situations passées, etc.

Il y a 5 ans, j'ai remplacé la musique par de la lecture ou de la simple réflexion. Cela a grandement développé mon intellect et je le recommande à ceux qui ont pour ambition d'exceller dans le domaine académique.

Pour moi, écouter de la musique dans les transports en commun ce n'est pas un choix mais une obligation pour fuir les incivilités comme des conversations téléphoniques bruyantes. Je suis en mode survie. Je mets mon bruit pour ne pas subir celui des autres qui de toute façon ne me mènerait pas à la rêverie mais à la misanthropie voire pire.

Très intéressante comme réflexion, on peut la généraliser avec la consommation permanente de contenu (s/o TikTok) et la peur terrible de l'ennui dans notre génération. Le rythme de la vie s'accélère dans une course à l'épilepsie que chacun s'empresse de courir car il n'imagine pas qu'il puisse en être autrement.

Merci d'avoir pu mettre les mots sur le sentiment brutal que je ressens à chaque fois que je dois arrêter la musique pour commencer une activité sérieuse.

Il y a quelque semaines, mes écouteurs sans fils m'ont lâché, je n'en ai pas tout de suite racheté et j'ai vite redécouvert le plaisir d'entendre les bruits du quotidien et de penser sans l'influence d'une musique en tête. Je trouve assez drôle de tomber sur une vidéo qui partage exactement cette réflexion que je me suis faite sur l'écoute perpétuelle de musiques, pendant les révisions, les trajets, sous la douche, en cuisinant ect... J'ai même parfois l'impression que certaines personnes sont incapables d'effectuer des tâches du quotidien sans musique. En bref, je ne prévois pas de racheter d'écouteurs bluetooth d'aussitôt.

Le timing parfait ! Je me suis fait une réflexion semblable ces derniers temps. Ton passage étudiant-prof est tellement parlant !

Tu m'aides vraiment à développer l'analyse de mes propres opinions et en l'occurence, à mettre des mots claires sur ce sentiment que j'avais lorsque j'entrais dans la salle de cours et que je me faisais violence en m'extirpant de ces univers fictifs au possible. C'est un sentiment que j'avais l'impression d'être le seul à subir, surtout dans l'entourage éphémère que peut être celui dans lequel tu baignes à l'école, d'autant plus que j'étais moi-même cet élève qui arrivait en cours sans avoir lu le livre que j'étais sensé avoir lu. J'ai toujours su que ce sentiment que j'essayais de comprendre étant plus jeune était plus que palpable mais je n’arrivais jamais à me l'expliquer et encore moins à le développer. En ce sens, je suis convaincu que la musique est effectivement un vrai problème. Aujourd'hui, à 31 ans, je suis capable de contempler et de m'expliquer ce genre sentiment sans trop de difficulté, mais bon sang que ça fait du bien d'entendre quelqu'un au phrasé et à l'analyse approfondie qu'est la tienne pour t'aider à confirmer mais surtout mieux comprendre la réalité de ces états d'âme. Merci.

Hello, en vrai je suis même pas sûr que la musique nous détourne du monde extérieur mais tout au contraire de notre monde intérieur justement. Cette musique dans les écouteurs c'est ce qui nous empêche de penser, c'est ce qui empêche notre propre voix intérieur de murmurer. Quand je vais comme tu dis d'un point A à un point B j'écoute jamais la musique parce que je trouve que la musique ça empêche tout simplement de penser. mais soit, je comprends ce que tu veux dire dans tes explications. Et merci de le formuler aussi bien. Par exemple ça m'arrive très souvent d'avoir beaucoup de pensées pour quelqu'un que je croise dans la rue, il est beau gosse, il est bien habillé, elle est jolie j'aime bien sa démarche etc... mais tout ça n'est indu qu'au fait que je sois capable de m'entendre physiquement. Typiquement les gens qui font deux choses à la fois comme lire et écouter de la musique par exemple, personnellement j'en suis tout à fait incapable. parce que dès lors que je mets de la musique j'entends plus ce que je lis et ma lecture est distraite. Donc c'est pour ça que pour moi la musique ça reste vraiment très rare même si j'aime toujours ça de temps à autre. Ca reste comme beaucoup d'autres activités du quotidien un autre moyen de nous empêcher de nous regarder et surtout d'appréhender le monde. C'est sûr que c'est très facile de se dire qu'on est entourés que par des cons qui tirent la gueule mais j'aime à penser que l'humanité qui m'entoure est autre chose que cette masse inaprochable comme ici finalement je valais mieux qu'eux... C'est très égocentrique je trouve comme rapport à autrui.

Merci beaucoup pour tes vidéos dans lesquelles tu fais preuve d'une grande pédagogie. C'est très agréable d'avoir une vulgarisation aussi claire de sujets parfois inaccessibles quand on manque de compréhension, notamment face à la plume de certains auteurs !

C'est intéressant. Je n'utilise jamais d'écouteur, sauf pour regarder une série le soir si mon fils dort. Je fait de la course a pieds et de la marche, je réfléchis beaucoup pendant ces moments la, et étonnamment, cela me vide l'esprit. Merci pour ton point de vu.

Ca c'est une bonne vidéo. Bravo pour ton travail. il est précis, concis, et pertinent. Chapeau bas. : )

Ce que tu décris est très vrai pour la musique actuelle, destinée avant tout à la radio ou tout autre support commercial. La musique et son format trois minutes sont avant tout un support de vente d’espace publicitaire, si ce n’est en soi un support pour vendre ce que l’artiste commercialise. Il faut donc dans ce cadre proposer une pilule dissociative d’émotions suffisamment puissantes et en un temps relativement court pour attirer et garder l’attention. En comparaison, une musique classique ou baroque sera le plus souvent le support pour un propos élaboré, utilisant un langage complexe et nuancé. Le format radio peut été comparé à un post sur twitter, une oeuvre classique à un roman de haute qualité. On peut aussi parler des musiques dites traditionnelles, qui sont presque toujours associées à un événement ( un mariage, un décès, un changement de saison), un lieu (caractéristique d’une tradition précise) ou une action (la danse, le chant ensemble, la prière dans un temple), et dont la durée ne s’encombre pas de contraintes publicitaires ou de capacités d’attention de l’homme moderne. Souvent ancrées dans le réel de communautés, ces musiques ne que très peu dissociantes, elles ont même très souvent le pouvoir de ramener à son propre corps et au collectif auquel elles appartiennent…

Il faut prendre aussi conscience que toutes personnes avec une paire d'écouteurs ou un casque sur les oreilles n'écoute pas forcément de la musique. Même si c'est le cas de la majorité je pense, mais il est possible d'écouter d'autre programmes (des podcasts, des vidéos youtube, des débats, des livres audios...) Je n'écoute par exemple quasiment jamais de musique, or occasion exceptionnelle et bien souvent indépendant de ma volonté type anniversaire, soirée...mais j'ai en revanche des écouteurs sur les oreilles quasiment toutes la journée. Comme je fais un travail répétitif qui ne demande pas une attestation particulièrement minutieuse ni une concentration ou une réflexion remarquable, je profite donc de ma journée de travail pour écouter des livres audios. Je pense donc que ton propos qui consiste à dire que d'être avec ses écouteurs nos éloignent de toute réflexion intérieur et nous "aliennes" en quelque sorte en nous privant de toute introspection est a nuancer en prenant en compte ce type d'utilisation. En effet l'écoute de livres audio ou de podcast notamment philosophique dont je suis coutumier ne me prive pas de réflexions ou d'introspection, au contraire elle les déclenche bien souvent. Bref je voulais juste te faire remarquer cela car selon moi il est important de faire cette petite distinction entre ce que j'appellerai une utilisation active et passive des écouteurs en société. Bonne journée de la part un "écouteur" régulier de vos réflexions.

Une reflexion essentielle. Je retiens l'expression "un certain pouvoir créateur".

Peut-être parce que je suis musicien, je n'ai jamais eu l'impression, en écoutant de la musique, de me retrouver dans une rêverie mais plutôt dans une autre forme de réflexion, abstraite mais ô combien active! Ce qui me dérange finalement le plus, quand je l'écoute au casque lors de mes trajets, est donc le fait que l'on se coupe du reste du monde, et de son théâtre. Jusqu'en 2012, Charlie hebdo publiait chaque semaine la bande dessinée La Vie secrète des jeunes de Riad Sattouf: l'auteur y couchait des bribes de scènes insolites, drôles ou absurdes qu'il avait glanées en observant les gens dans le bus ou dans la rue. Malgré son dessin pas extraordinaire, elle m'arrachait chaque fois un sourire voire provoquait en moi une réflexion. Or, ces petites tragi-comédies inopinées, chacun peut en être le spectateur pourvu qu'on ouvre ses sens. Le casque rend le trajet plus court mais nous prive des épices qui égayent le quotidien.

Bravo pour tes vidéos et pour tes réflexions qui ne manquent jamais de nous faire cogiter. Continue comme ça et merci.

Pour ma part, je n'écoute de la musique que dans trois situation de ma vie: - Au travail (préparateur de commande), pour que les heures passent plus vite. Si il y a des bons potes, on enlève les écouteurs pour en profiter. - Pendant le sport chez soi, pour bien se motiver. - Et enfin, mais moins souvent, pendant la cuisine (j'adore mettre de la musique classique pendant que je concocte un bon petit repas) Mis à part ces situations, je trouve que c'est rater le plus grand divertissement qui est à notre disposition en tant qu'homme, c'est à dire le Monde. Que ce soit les relations humaines, bonnes, mauvaises, joyeuses ou tristes... le décors et les nombreux détails qui le composent dont chacun possède une histoire qui lui est propre. De l'atmosphère qui s'en dégage, que ce soit par la météo ou ce qui l'entoure, et qui est toujours différente à chacune de nos journées, ce qui me fait toujours comprendre que tout est éphémère et donc que tout est important et à la fois non. Sans oublier laisser cours à nos pensées, de manière brut, sans filtre... Et bien d'autres... Bref.... Tant de choses qui peuvent nous élever en contemplant simplement ce qui nous entoure, que ce soit en bien ou en mal, peut importe. "Faust réclamait au Diable les biens de ce Monde, alors qu'il n'avait qu'à tendre la main" Le mythe de Sisyphe d'Albert Camus m'a beaucoup aidé pour apprendre à profiter de l'instant présent, je vous le conseille vivement ! Et très bonne vidéo au passage Ralph ! Prenez soin de vous.

Vidéo très intéressante et je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris. Merci Ralph !

J’ai eu à peu près la même remarque, après avoir subit un deuil c’est aussi un échappatoire pour fuir la réalité, même au niveau des podcasts cette impression d’être dans des débats ,des discussions ,des réflexions mais pas sur sa propre vie.

Je viens de découvrir ta chaîne et je valide fortement ! Content de voir que je suis pas seul à m’être fait la réflexion, je trouve même que cet « enfermement » dans la musique rend les trajets à pieds dans la rue très silencieux là où je vis

Bonjour Ralph, Merci beaucoup d'avoir construit et publié cette vidéo, je m'y suis retrouvée car j'ai déjà partagé tes réflexions à maintes reprises. Parfois, quand j'écoute de la musique, c'est comme si je restais dans une certaine zone de confort et que je me coupais du monde au détriment de ma créativité et mon "moi profond". Je pense que tout est question de juste milieu, nous avons besoin de la musique pour mieux accueillir certaine émotion, mais ce ne doit pas être constamment un exutoire, au risque de passer à côté de quelque chose de plus grand (: Belle continuation à toi

toujours un réel plaisir de t'écouter parler ! on en découvre à chaque fois unpeu plus sur soi

Le fait d’écouter de la musique pendant un trajet nuit aussi à l’écoute de la musique elle-même (pour autant que celle-ci mérite d’être écouter pour elle-même)… laissons-nous la possibilité et le plaisir de ne faire qu’une chose à la fois.

Je partage l’analyse sur le fait que la musique exalte des émotions et que nous les consommons, en restant en surface des choses, ce qui nous empêche parfois de développer des idées. Mais je ne pense pas que la musique soit un frein à la création, en tout cas dans mon expérience. J’ai souvent créée un déséquilibre émotionnel visant à atteindre un état d’exaltation martial avant d’engager des échéances stressantes (partiels puis réunions professionnelles) ce qui m’a très souvent permis d’arriver déjà affûté, avec un réel effet positif.

propos bien construits et bien dits, réflexions intelligentes, merci

Suite à un acouphène (sifflement intempestif symptomatique dans les oreilles) qui m'avait choqué début printemps 2013 quand j'étais au lycée, je m'étais par la suite abstenu de musique durant 2 mois en même temps que d'autopollution, et bien que le début fût austère et dépressif et très seul en général, j'ai fini par rencontrer une fille très belle au bout de ces 2 mois et l'entente réciproque était naturellement très chaleureuse et palpitante, sans qu'il y ait eu de rapprochement vraiment "intime" mais tout se faisait quasiment sans effort à ce propos comme si Dieu m'avait envoyé le soleil après la pluie. Après coup, j'ai rechuté, donc notamment dans l'écoute de musique, et je pense qu'en effet cela nous prive de notre plein potentiel pour se réaliser sereinement et sainement. Sans toutefois vouloir condamner la musique (raisonnable par contre) en elle-même, mais plutôt notre mode habitudel de l'écouter.

Une vidéo très intéressante , qui résonne parfaitement en synchronicité avec mes propres préoccupations et mon désir de diminuer les moments passés avec un dispositif audio dans les oreilles, tant dehors que chez moi. J’ai appelé cela la purification auditive , mais ce n’est pas facile à mettre en place.. En complément des problématiques que tu soulèves je pourrais citer l’auto conditionnement. A une musique écoutée en boucle à un moment donné de notre vie correspond une certaine psyché, certaines épreuves et certaines émotions. Le temps passé, nous avons besoin de changer de point de vue et de surmonter ces épreuves. Mais la même musique pourrait nous rattacher à ces moments passés et nous empêche d’évoluer. (Donc parfois je me force à supprimer les vieilles chansons qui correspondent à une autre « version » de moi) De plus, la musique écoutée en boucle est enregistrée dans notre subconscient. Quel impact sur notre esprit quand on sait la richesse intellectuelle des paroles des chansons modernes ..? Je pense beaucoup de dégâts sous estimés à cause de la musique.

J'ai toujours ressenti que l'ennui était la clé de la créativité (vérifié par des tests psychologiques également)

Je crois que ta critique peut également concerner les musiques "non moderne" ; les romantiques étaient des rêveurs, et leur musique s'inscrivait dans cette idée de fuite et d'accompagnement des émotions. Ensuite, par rapport au dernier point sur la musique comme accompagnement d'une émotion, elle n'est nécessairement un frein à la productivité : tu peux par exemple produire une oeuvre en écoutant de la musique, qui peut agir comme un catalyseur de tes émotions, et non pas comme un simple accompagnateur qui va te laisser dans une position passive.

Bonjour, j'ai beaucoup apprécié votre vidéo. Je me suis déjà retrouvé dans ma voiture en colère, conduisant et écoutant de la musique, et d'un geste automatique ai augmenté le son de la musique jusqu'au maximum, à ne plus m'en entendre penser. Et quelques seconde après de comprendre le geste que je venais de faire sans même m'en rendre compte, d'utiliser cette musique comme voile sur mes pensées. J'ai trouvé votre vidéo très pragmatique, merci pour votre travail !

La jeunesse francophone a de la chance de t'avoir ! J'ai seulement tout récemment constaté ce que tu décris dans cette vidéo quand j'ai commencé à aller au travail en vélo (contre transports en commun ou voiture par le passé), je me sens beaucoup plus connecté à tout ce qui m'entoure et mes trajets me paraissent beaucoup plus riches et actifs (physiquement comme intellectuellement). Un soir j'ai voulu essayer de mettre mes écouteurs sur le retour (c'est contraire au code de la route pour info) et contrairement à avant cela m'a déplu car je me sentais ailleurs, et j'ai préféré les enlever et profiter de mon trajet normalement en restant curieux de ce qui m'entoure

Salut je te connaissais mais j'ai bien aimé cette analyse. Ça rappelle ce que disait Pascal sur le divertissement, il est difficile pour l'homme de demeurer seule dans une chambre sans divertissement car cela le met face des choses durs à endurer (néant, questionnement sur son existence etc). Tu vois la chose d'un autre angle + positif mais c'est intéressant aussi. Meme si je préfère la version profondément horrible et desesperante de Pascal. Continue tes vidéos force !

Une question intéressante me vient en écoutant ta vidéo : Qu’est ce que tu penses des fonds de musiques qui aident à se concentrer pour le travail (comme lofi girl par exemple) ? Est-ce que cette musique peut se révéler également nocive ? Merci pour cette vidéo, j’ai beaucoup aimé et je n’avais jamais pensé la musique sous cet angle !

C'est vrai qu'habitant Paris j'ai pris l'habitude de me déplacer avec écouteurs. En revanche des qu'il s'agit de promenade et non de trajets je refuse d'en porter. Je pense pas qu'il faille bannir la musique mais seulement retrouver le temps de flâner.

Ce qui en ressort du coup c'est que la musique est un outil, qui peut donc être utiliser à de multiple fins. Personnellement ça ma toujours aider pendant un contrôle en classe par exemple, ça augmente ma concentration, et certaines musiques augmente plus la concentration que d'autres. :)

J’ai pas loin de 50 ans et j’ai toujours pensé ce que tu développes dans cette vidéo. Un de mes professeurs de théâtre trouvait ahurissant que de futurs comédiens et comédiennes passent leur temps de transports et de flânerie avec un casque sur leurs oreilles, plutôt qu’à l’écoute du monde et des autres, de la ville. Je suis impressionné par la justesse et la précision de tes analyses et réflexions. Excellent.

Merci de creuser ces réflexions !

très bonne réflexion, j'avais des intuitions allant dans cette voie, notamment la consumation de l'énergie créatrice mais tu as mis des mots dessus. Bravo, encore une réflexion qui va venir nourrir mon quotidien. bonne soirée et bonne continuation

Pour ma part, je pense être un cas assez isolé, mais j'ai horreur de la musique. Rares sont les musiques qui me plaisent (à tout casser, pas plus de 5, tout genre confondu). Du coup, je n'écoute jamais (volontairement) la musique. Même quand j'écoute la radio, je zape dès qu'il y a de la musique qui passe. Et suuuurtout quand je fais du sport ! J'ai l'impression qu'écouter de la musique me fatigue encore plus xD Bref, tout ça pour dire que ce qui est décrit dans cette vidéo, c'est pour moi devenu un sentiment habituel, et ça me plait de rester ainsi je pense

La dernière partie est vraiment pertinente quant au statut de la musique sur notre propre capacité. Elle révèle le déséquilibre que cause les stimulis dans le pouvoir créateur de l'homme lorsqu'il provient d'une volonté authentique. Une bonne parabole dans cette partie de la vidéo aurait été d'aborder les contenus de motivation qui, à l'image de la musique, consument bien plus l'énergie de l'homme dans un univers d'inaction et de fantasmes que l'engage à investir son énergie dans des actions fructueuses. Les émotions peuvent être très énergivores !

1:52 ton intro est déjà suffisante pour voir clairement où tu veux en venir et je suis totalement d'accord avec toi.

Je n'ai jamais pu avoir bonne opinion des gens qui ne peuvent pas se balader ou se rendre d'un point A à un point B sans avoir des écouteurs dans les oreilles. On dirait qu'ils veulent à tout prix s'évader à la fois du monde dans lequel ce trajet les force à s'aventurer et de leur propre esprit. On peut être simplement contemplatif, l'esprit "vide". Ajoutez à cela le danger que ces gens représentent pour eux-mêmes et pour autrui dans la rue (un piéton inattentif est la hantise du conducteur). Au reste, une musique doit s'apprécier pour elle-même, pas par le seul temps qu'elle fait passer : sinon, ce n'est qu'un bouche-trou.

J'ai toujours aimé la musique et il n'y a pas un jour où je n'ai pas mis un CD (avant, c'était des K7 ou la radio) dans mon lecteur. Que ce soit pour une heure (ou plus) ou cinq minutes... Mais j'ai toujours veillé à ce que ça ne devienne pas juste un fond sonore pour meubler une journée. Il y a un temps pour tout... Dans ce cas, je préfère encore ouvrir mes fenêtres, admirer la vue que j'ai, et écouter les oiseaux chanter dans la douceur du jour finissant... Encore merci pour vos vidéos que je regarde quand j'ai le temps...

Parfaitement d'accord. D ailleurs on peut rajouter qu'il faut arrêter de se branler (notamment dans les transports en commun).

Je t’invite à ajouter une partie proposant des solutions ou au moins des pistes de réflexion au problème. C’est-à-dire dans ce cas comment consommer la musique de la bonne manière ? Notre époque à tendance à savoir pointer les problèmes mais ne pas en donner les les solutions

Personnellement, j'écoute des vidéos sur le chemin du retour, cela ne m'empêche pas d'observer le paysage, les vidéos que j'écoute sont à titre informatif (un peu comme la tienne) et me permettent de mieux comprendre le monde. J'ai également remarqué que la musique joue beaucoup avec les émotions, c'est presque comme si nous étions des enfants laissés sans surveillance avec tout ce que nos parents pourraient nous restreindre d'utiliser

Ecouter cette vidéo m'a été désagréable.. Parce que je sais que tu as raison. Je suis malade, et c'est ta vidéo qui me l'a annnoncé X) merci, tu viens de gagner 1 abonné

"Fuir la réalité quotidienne, ne fera que la faire revenir plus tard,mais avec une plus grande brutalite" Kant

Bravo pour cette vidéo! Merci de partager!

Wouah super vidéo ça! Je te découvre et je m'abonne! J'adore ces sujets là! Bonne continuation et garde le cap chef! Ce que tu dis me parles totalement et dans son entièreté. Tu as analysé un sentiment que j'ai conscientisé très récemment. Ayant dut récupérer un vieux téléphone à touches depuis 3 mois, que je garde maintenant par choix, pour me désintoxer des réseaux sociaux dans mon quotidien (et j'en suis très content), je n'ai donc par ce faite plus accès à cette musique illimitée. J'en était un très gros consommateur. J'ai remarqué alors que mes trajets à pied (pas en trottinette ou vélo car trop concentré sur le route pour penser à autre chose) son redevenu des moments d'introspections et pensées diverses, ou je suis alors beaucoup plus encré dans la réalité qui m'entoure et donc plus à même de créer une connexion avec les gens, et comme tu le dis, tous ces moments cultivent en nous une richesse intérieur folle! J'ai compris aussi avec ce sevrage, comme tu l'expliques bien, que les musiques affectaient beaucoup trop mes humeurs et mes moods du moment, écoutant en majorité du rap pas très festif et de la chanson française souvent triste relatant la plus part du temps des peines de cœur. Le plus souvent cela me mettait dans un sentiment de badmood, de forte mélancolie, voir de déprime. Je n'arrive personnellement pas à cloisonner mes émotions et me laisse envahir par elles ; à ces moments, mes émotion musicales prennent le pas sur ce que la réalité pourrait m'offrir du simple temps qui passe et qui vit a coté de moi. (rayon de soleil, oiseau qui chante) Est ce une fuite de la réalité inconsciente, un repli dans un endroit cocon ou juste un reflexe automatique pour vivre des émotions instantanément? Je ne sais pas non plus "qui de l'œuf ou de la poule" Est ce que je suis de caractère profond mélancolique et je m'y plonge pour le ressentir mieux ou alors je suis conditionné à écouter un peu les mêmes musiques et genre de musique qui me plongent dans ces états vibratoires bas? En tous cas je m'y complaisais sans remise en question et en permanence, ce qui affectait beaucoup trop mes humeurs et comment je me sentais dans ma vie au quotidien. Depuis donc, j'ai désormais une humeur stable et joviale et beaucoup moins de badmood sans raison (mais l'hiver reviens comme à chaque saison haha) C'était l'occasion d'écrire ce que je pensais de ça vu que c'est assez récent comme changement dans ma vie à impact immédiat, et que tu en a fais une super vidéo sur ce sujet que je trouve très intéressant! Intéressant de soulever ce nouveau "problème" et de le penser comme un reflet de notre consommation/consumation qui peut être vu comme une cause ou comme une conséquence générationnelle. Merci d'avoir pris le temps de me lire! :)

Très intéressant. Pertinent cette chaîne où tu proposes tes idées à un état brut.

Elon Musk (on pense ce qu'on veut du personnage) avait répondu à un tweet lui demandant quelle activité était la plus inspirante dans son quotidien par : "showering" En effet, 99% des gens (pour ne pas dire 100) ont déjà expérimenté ce phénomène où, sous la douche, enfermé avec soi même et privé d'écran, on pensait les choses, profondément. Perso, dans ma journée, j'alterne naturellement ce que je vais appeler "consommation" et "réflexion". Je lis/écoute de la musique/regarde une vidéo/joue à un jeu vidéo, jusqu'à saturer, et aller dans mon lit, m'évader dans des méditations aléatoires, et c'est souvent lors de moments comme ceux là, que j'apprends à partir de "rien". J'ai commencé à faire ça quand j'ai arrêté de boire, et bordel, en 4 ans j'en ai pris 20 d'âge mental.

Oui tu peux être fier de toi 👏👏👏

Merci à toi !

Très intéressant, merci.

C'est exactement ça ! ^^ Bonne continuation.

La musique est interdite en Islam. Etant musulmans et ayant la foi y a des interdits que je ne capte pas directement mais sachant que c’est un ordre de Dieu donc du Sage par excellence je sais pertinement qu une sagesse sa cache derriere. Cette video vient se greffer a cette croyance. Tres tres pertinent. Merci beaucoup.

Ces états émotionnels que tu décris, trouvent bien souvent signification dans l'aboutissement d'une création musicale. La musique naît des émotions pour parler aux émotions des autres qui y trouveront une certaine affinité. Il ne faut pas que la musique devienne un substitut au pouvoir créateur des émotions. Tout dépend de la façon que l'on a de consommer ou écouter la musique. Se remettre à écouter davantage au format album et s'immerger dans le propos d'un artiste est une forme de stimulation. Il y a une évidente nuance à apporter à ton propos il me semble même si, il est loin d'être faux. En tout cas bonne réflexion j'ai pris plaisir à t'écouter.

Ta verve est toujours appréciée. Merci pour ce sujet, je pensais justement à ça ce matin. Je suis au chômage et je passe beaucoup de temps à l’intérieur mais quand je sors pour aller en ville ou pour me balader je constate que les gens ont (moi y compris) développé une relation symbiotique avec leur téléphone-écouteurs. J’ai un lycée à côté de la maison et quand je croise des garçons ils sont souvent tête baissée sur leur téléphone écouteurs vissés dans les oreilles au point qu’ils ne voient pas l’environnement autour. Une autre drogue malheureusement

Je n'ecoute jamais de musqiue avec un casque ou des oreillettes. J'aime bien savoir ce qui se passe autour de moi, ca permet d'apprendre des choses et en plus d'anticiper une situation qui peut être délicate.

Hmmm je ne suis pas tout à fait d'accord, pour moi la musique ne sert pas juste à rêvasser, elle sert également à réfléchir. Beaucoup d'idée viennent en pensant tout en écoutant de la musique. Cela est surement vrai pour moi car je n'écoute pas beaucoup de musique moderne, et beaucoup de musique instrumentale.

Moi j'écoute des marches allemandes pour me donner un rythme quand je marche. Dès que j'aurai aquis le rythme parfait pour marcher (Panzerlied) et que je marcherai à ce rythme de manière inconsciente sans musique, j'arrêterai d'en écouter. Avec 1h20 de marche par jour, ça devrait aller vite!

Toujours aussi pertinent

J'ai une réserve à émettre. Considérez ça non pas comme une contre argumentation mais comme un point de vue autre. Je mets tout ou presque tout le temps la musique dans mes écouteurs lors de mes trajets. J'ai plus de 1000 pistes sur mon lecteur mp3 et je les mets en aléatoire la plupart du temps. Cependant, même en écoutant mon groupe préféré, parfois même en essayant de me concentrer sur la musique pour tenter de la déchiffrer, ma pensée revient toujours. Je pense à tout et n'importe quoi. Et il m'arrive parfois d'avoir des révélations lors de ces égarements. Cependant, si le but de mon déplacement est un rendez-vous (médical, examen, cours, etc je retire toujours mes écouteurs bien avant de rentrer dans le bâtiment par politesse. Notre différence est donc l'implication. J'écoute de la musique comme fond sonore, car dans la grande majorité des cas je n'ai rien à écouter d'autre que le bruit des voitures qui passent, du train etc. La musique n'est donc pas mon occupation principale, mon occupation principale reste ma pensée. Il y a un nombre réduit de musique que j'écoute avec concentration. Une autre chose : quand je ne suis pas dans mes pensées et que je ne mets pas mes écouteurs, je me mets à observer et écouter les gens autour de moi. Et dans la plupart des cas je me rends en fait compte d'à quel point les personnes qui m'entourent sont généralement peu alertes et conscientes. Les gens sont mous, inertes, comme s'ils étaient fait en mie de pain pour une bonne partie d'entre eux et ça me fait rentrer dans un état assez pessimiste. à l'adresse de Ralph Müller : Je pense que le fait d'avoir retiré tes écouteurs dans le but à l'issue d'une pensée particulièrement plus tenace que les autres, mêlée à ton observation des gens a créé l'une de ces révélations. C'est ce qui a créé ton opinion actuelle sur la chose. Chose que tu as renforcé par tes observations et ton ressenti.

Réflexion intéressante !!

Salut Ralph, ton approche de la consommation de la musique est super intéressante et je suis d'accord avec tout ce que tu nous partages à ce niveau là, mais je trouve ça dommage que tu ne fasses pas de contre poid en parlant des bienfaits de la musique ! Je sais que tu aimes la musique alors j'espère que mon commentaire puisse t'intéresser. En tant que musicien, je sais que sans musique je ne serai pas la personne que je suis aujourd'hui, et que les personnes que je côtoie qui ont partagé la même passion que moi et les mêmes événements autour de la musique (sans être forcément musiciens) ne seraient pas les personnes qu'elles sont devenues aujourd'hui elle non plus. Ce que je cherche à partager dans ce commentaire de ma modeste expérience de consommateur, créateur et interprète de la musique, c'est que la musique pour moi est une forme de progression personnelle et une forme d'expression. Le fait de réagir à la musique au delà de seulement l'écouter, c'est à dire le fait de la partager, de la danser, de la chanter, de se créer une identité individuelle à travers elle, ou de se laisser colorer par des codes appartenant à une identité de groupe, d'appartenir à une ou plusieurs communautés entretenant une passion et véhiculant les valeurs de certains styles (ou non), tout cela peut nous aider à nous assumer et à nous développer de certaines façons. Cela peut même nous ouvrir à des choses que l'on aurait jamais imaginé. Même si je suis d'accord avec toi sur le fait qu'aujourd'hui, au vu de l'air "ultra connectée" dans laquelle on vit, la musique devient plus un produit de consommation qu'autre chose. Il est quand même important de rappeler que, avant de devenir un produit consommable n'importe quand et pouvant devenir une forme d'échappatoire régulière, la musique est un moyen de communication infiniment riche des éléments qui la constitue, pour en citer quelques essentiels : elle témoigne de l'époque à laquelle elle a été faite, du contexte, de la culture, du mode de vie, des personnes, ou idéologies, ou tradition, ou religions, ou concept de la vie qui l'ont influencé, du moyen (instruments / enregistrement) avec lequel elle a été faite, de qui l'a fait, du message insuffler à travers les choix d'écriture et d'interprétation, etc... La musique dévoile beaucoup trop d'informations en un facteur temps extrêmement court, en seulement l'espace de quelques sons, ce qui est absolument prodigieux. L'impact de cette musique sur son auditeur dépendra aussi des capacités de ce dernier à pouvoir décoder ses informations ou non, mais sans parler de ça, factuellement la musique est à mon sens l'un des langages instantanés les plus riches qui existent (avec les mathématiques). C'est un condensé d'informations qui se transmet par la sensation plutôt que par la mentalisation. Même si la mentalisation à un rôle extrêmement important dans la capacité d'écoute car la compréhension de la théorie de la musique développe le niveau de l'oreille musical et la connaissance général de l'histoire de la musique apporte des clés de lecture à bien plus de niveaux que quelqu'un qui "n'est pas au courant" de ce qu'il écoute. La sensation prime tout de même sur la mentalisation, car quoi qu'il arrive, la lecture de la musique passe par : - le son, dans le sens source d'informations instantanées - l'énergie, l'ambiance qu'elle véhicule en fonction de l'alliance des fréquences et des timbres qui est faite et des moments où ils sont utilisés rythmiquement parlant - et les sensations physique dans certains cas, les vibrations de l'air peuvent aussi avoir un impact direct sur le corps et contribuer à l'expérience (surtout concernant les fréquences basses) Après pour en revenir à la façon de consommer, je pense que le piège que tu pointes du doigt est dans cette possibilité que l'on a aujourd'hui de pouvoir quasiment consommer ce qu'on veut quand on veut et où on veut, que ce soit de la musique, une vidéo, un film, un jeu vidéo, ou même un aliment. Tout et n'importe quoi aujourd'hui peut devenir un refuge, il ne tient qu'à nous de faire attention à ne pas en abuser et à ce que ce refuge ne nous coupe pas du monde de façon destructrice. En tous cas merci pour ta vidéo, car quoi que j'ai pu dire dans ce commentaire, ton approche de la consommation de la musique de nos jours est une réalité qui nous concerne tous et qu'il est extrêmement pertinent de pointer du doigt. À bientôt peut-être sous l'une de tes prochaines vidéos !

Encore un sujet fort intéressant

J'me posais ces questions, la vidéo arrive à temps, merci.

La technologie nous empêche d'admirer ce qui nous entoure. J'écoute parfois de la musique sur des trajets mais très vite je stoppe tout pour mieux me connecter au monde qui m'entoure. Merci Ralph pour vos interventions tjrs de qualité

💪🏼🚀

Tu peux aussi écouter un podcast intéressant sur la philosophie, la littérature, sur de l'art (ou du cochon) lors d'un trajet 🤔... Cela dit vive (aussi)l'ennui!🔥👊🙏

ah ben enfin.. une analyse pertinente

Je retire mes écouteurs un oeu avant le lycée et je le mets jamais dans le lycée, la transition est vraiment plus agréable. Après je fais ça car je n'aime pas qu'on me voit avec des écouteurs 😅.

Super vidéo !

Pour un dépressif, s'imposer la musique et taire spn esprit peut être salvateur sur certaines périodes ou l'esprit et ses productions se retournent contre nous.

Et du coup même si tu n'es pas docteur, quel est selon toi l'équilibre à trouver entre moments de "repos" et moment où l'on peut se faire plaisir sur la musique ?

ca manque de solution tout ca, quand ecouter de la musique ? uniquement a la salle de sport ? s'attribuer un jour dans la semaine ? Une certaine durée max ?

Merci fréro

Super vidéo! Et sympa la chemise xD

La musique c'est le sacrifice du temps, on peut pas en êre conscient, et y a pas plus beau.

Il y avait une étude qui avait été faite il y a longtemps au sujet de l'éducation des enfants. Ils avaient démontré que remplir au maximum la journée et la semaine d'un enfant avec des activités extra scolaires n'était pas forcément bénéfique. Apprendre c'est bien, décanter ce que l'on a appris aussi. En gros un enfant a besoin de moments de rêveries. J'imagine que ça doit pareil pour l'adulte. On peut prendre l'exemple de la musculation qui a aussi un schéma équivalent. Se muscler c'est bien, soulever de la fonte okay, mais il faut aussi laisser au muscle le temps de se reconstruire. Faire de la muscu tous les jours est donc contre efficace si on veut gagner en masse.

Pour ceux qui n'aiment pas l'art contemporain et ces références, je vous conseille de lire "L'art du Bruit" de Luigi Russolo et "Paysage Sonore" de Raymond Murray Schafer 😊 (c'est des réf d'art contemporain 😁) Aaah... Christina Kubisch, Rolf Julius, les frères Baschet... se réapproprier le son pour soit 😊

Alors... Le sujet est intéressant et moi-même je me suis posé la question inconsciemment... Toutefois, après je fonctionne comme ça, un rien me donne de l'inspiration et j'ai des goûts artistiques qui cherchent à sortir des sentiers battus. J'ai justement horreur d'écouter la même chose que les autres (probablement par peur de ne pas sentir mon individualité) mais surtout je suis très curieux. Cela m'amène à dire qu'au contraire, de part ma curiosité et mon imagination, simplement écouter ma petite playlist d'artistes indés dans des styles différents développe mon imaginaire et me permet par inspiration de trouver de nouvelles idées. Il m'est arrivé plusieurs fois par le biais de simplement une mélodie, trouver tout un script scénaristique à partir de ça... Et oui, juste deux trois notes et en quelques secondes je peux pas m'empêcher d'imaginer directement le thème du film, les protagonistes, les péripéties, le style visuel, le climax, bref... Tout. Donc je dirais que c'est au cas par cas, et que le problème ne vient pas de ce qui est proposé musicalement mais de notre absence de curiosité. Il n'y a qu'à voir avec les nouvelles générations de réseaux sociaux où on revient à du contenu télévisuel de type zapping... Et c'est dommage. Bref, tout ça pour dire, que le cerveau, comme tout muscle, ça se travaille. Si notre attention, imaginaire, sociabilité est atrophiée, c'est peut-être parce qu'on exerce mal notre cerveau ? 😉 Je précise, mais ça paraissait évident, mais que sorti de ma méditation imaginative, je fais la transition avec le monde réel sans problème. Car tel un rocher qui se prend plusieurs vagues, l'imaginaire affecte le réel... Et dans le bon sens (traduction : je me sens plus moi-même en sortie des écouteurs). Il ne s'agit pas d'altérer les émotions mais d'en donner un sens pour construire ce qu'on a envie de faire. Comme écouter ou regarder de l'art qui motive.

D'accord car au même titre que l'alcool, en islam, la musique est interdite car elle est un voile que l'on pose sur notre conscience et devient un vecteur pour les insuflations et les perversions

On parle tout le temps de l'innovation. Dans mon emtreprise on nous met même des critères d'innovation. Je fais un lien entre ce que tu dis et ce problème d'innovation. On a tout le temps l'esprit occupé. Musique télé boulot activités... Et on n'a plus le temps de l'ennuie... Et plus le temps d'innover. Tu penses à de nouvelles vidéos quand tu t'ennuie. Peux être une idée de vidéo ? ;)

Je suis très sensible et la musique exacerbe mes émotions, je fais attention à ce que j'écoute donc je comprends tout à fait cette vidéo. Par contre pour l'extérieur cela me paraît inconcevable de ne pas être attentive aux bruits environnants en cas d'agression ou véhicules idem en transport en commun.

J'aime fuir dans ma musique pour éviter le rapport avec les autres humains. C'est effectivement un problème je le concède.

La musique comme volonté et représentation mdr. Très bonne réflexion

J'additionne les addictions

Musique sans conscience n'est que ruine de l'âme !

il serait possible d'avoir la référence de ta chemise ? elle est magnifique

Cette vidéo me parle beaucoup. Je suis artiste peintre à plein temps, je préfère peindre sans musique ni podcast pour me perdre dans mes pensées. Le seul style qui fonctionne lorsque je travaille est la musique classique car les états émotionnels ne sont pas figés comme expliqué dans la video. Le classique peut-être une veritable histoire avec ses hauts et ses bas, je n'ai pas l'impression qu'on m'impose un état contrairement à d'autres style. Jai une fois partagé mon atelier avec dautres artistes qui eux écoutaient de la musique, ils n'avaient pas la décence de mettre des écouteurs et malgré mes demandes continuaient à la mettre plus ou moins forte, à coup de rap de merde ou podcast. Ils ne sont plus là et je suis ravi.

Je vous conseille de chercher du côté de ce qu'on appelle le "mode par défaut" et de ses fonctions. Il y a sûrement là une partie d'explication à la question que vous vous posez sur le problème des distractions mentales permanentes. En tout cas, c'est un sujet qui fait l'objet d'études en psychologie et neurologie.