Plus de mensonges que de syllabes. Il est fort!

Merci !

Mais le manque de rigueur vient-il vraiment du symbolisme des couleurs ? Et s'il venait de la Congrégation Pour la Doctrine de la Foi (CPDF, gros gros syndicat jaune bien implanté à Rome paraît-il (c'est de l'humour יהוה, pas taper 😰))?

Je n’ai pas bien compris l’exemple que tu cites des ouvrières qui préféraient se syndicaliser à la CFTC car celle-ci aurait été contre le travail des femmes… Il y a ici un lien logique que je ne comprends pas.

@@pw6002 de ce que je comprends : la cftc organisait RIEN donc les femmes pouvaient s'organiser entre elles ; la cgt, sous contrôle masculin, organisait QUELQUECHOSE donc les femmes suivaient, sans contrôle.

@@pw6002 les sections féminines de la cftc de l'époque était de fait non mixte, là ou celles de la cgt était encadrés par des hommes extérieurs à l'usine, désolé de pas avoir été claire

@@reronreron1002 Pas de souci, merci pour ces précisions 🙂

Du paternalisme du Creusot à l’emprise au syndicat jaune CSL d’Aulnauy en 82, y’a un siècle d’écart et des différences majeures mais le but est finalement le même : permettre au patron de développer son emprise sur ses ouvriers tout en se protégeant de toutes menées potentiellement subversives. Il n’est donc du coup pas si étonnant de constater qu’en France, le syndicalisme jaune soit précisément né dans un bastion du paternalisme. Y’aurait tout un truc à creuser autour du large éventail de méthodes dont a usé (et use encore) le patronat pour étend son emprise sur les ouvriers. Concernant la CFTC, on ne connaissait pas l’histoire de cette grève des bonnetterie de Troyes en 1919 mais le fait qu’elle ait pu constituer un cadre de lutte pertinent pour des ouvrières qui ne trouvaient pas leur place au sein de la CGT nous rappelle un peu l’histoire de la CFDT de la fin des années 60 et du début des années 70 (c’est-à-dire la CFTC déconfessionnalisée) qui a accueilli en son sein à peu près toutes les tendances de l’extrême gauche qui ne pouvaient pas vraiment exister dans la CGT de l’époque. Indépendamment de la doctrine sociale de l’Eglise, le syndicalisme chrétien a pu à plusieurs reprises constituer un cadre alternatif pour celles et ceux qui, à un moment donné, ne pouvaient pas se retrouver dans les syndicats « rouges ». C’est peut être l’une des raisons qui peut expliquer que le patronat est souvent adopté une attitude un peu méfiante envers les syndicats chrétiens qui, s’ils n’étaient pas très radicaux, ne leur étaient pas non plus subordonnés. Enfin, concernant l’influence de Pierre Bettri et les expériences similaires côté allemand, on va pour l’instant botter en touche. Il semble a priori peu probable que Pierre Bettri ait directement influencer les allemands (même en France, il a rapidement été oublié) et on ne connaît pas trop les organisations allemandes qui, avant les nazis, auraient elles aussi tenté de croiser le nationalisme avec des vagues référence au socialisme (mais ça nous semble possible : le nazisme a beaucoup repris, en les exacerbant, des idées développés par d’autres en amont).

Ça me paraissait bien mixé dans Premiere pourtant

C'est pas énorme mais c'est un boulot honnête

C'est la faute à Renaud (RIP) qui prononce mal dans un de ses morceaux: "De Longoui jusqu'à Saint Lazare, plus de slogan face aux flicards".

@@MinutesRouges ah ui je connais la chanson Et considérant qu'on parle d'une plutôt petite ville, de toute façon la plupart des gens n'en entendront jamais parler. Encore une fois, c'est qu'un détail donc pas bien grave

"La religion est l'opium du peuple" Karl Marx.

Y'a aussi blackleg, yellow dog ou encore Knobstick (et sûrement plein d'autres termes). La langue anglaise semble assez riche sur le sujet. Côté français, on aurait aussi pu sortir une veille expression: "renard" (ce qui a amené à qualifier malicieusement les représailles contre les jaunes de "chasse au renard"). En espagnol, y'a le fameux "esquirol" (qui pour info, a donné son titre à chanson de Ska-P). Bref, si vous connaissez d'autres expressions, quelque soit la langue, n'hésitez pas à compléter en commentaire :D

C'est plus un changement de perspective qu'une balance en terme d'avantages. Le jaune n'obtient l'avantage que pour lui même, alors que le rouge le revendique pour tous les travailleurs. Un exemple dans la paysannerie où les (petits) paysans auraient intérêts à se battre contre l'agro-business et les produits chimiques dont ils sont les premières victimes. Le syndicalisme jaune via la FNSEA les oblige à l'allégeance pour avoir un accès prioritaire aux subventions, au foncier (vente/achat) et aux coopératives. Si bien qu'obnubilés par leur promotion/survie dans ce système injuste ils en oublient de le combattre collectivement. Si il coûte au patron/capitaliste de faire du clientélisme avec ses "jaunes" c'est au final bien plus rentable qu'un front uni de travailleurs déters qui perçoivent leurs intérêts communs. Pour le capitaliste le coût est dérisoire par rapport au gain. Dans les usines la suspicion du jaune détruit des luttes même lorsque fantasmé. Tu ne parles pas à machin parce que tu le soupçonne de rouler pour la direction. Tout bénef pour le patron.

Les extrait vidéos sur la grève d’Aulnay en 1982 sont assez révélateurs au sujet des soi-disant « avantages » conférés par l’adhésion au syndicat-maison (la CSL). Les ouvriers prennent leur carte pour avoir la paix dans la boîte (c’est la « petite carte de tranquillité »). Ils n’en tirent donc pas de réels avantages, tout au plus peuvent-ils éviter d’être la cible du harcèlement des contre-maîtres (et encore : malgré l’adhésion au syndicat jaune, les ouvriers immigrés restent la cible d’un racket illustré par la bouteille de Ricard à offrir aux chefs). Quand aux avantages que les contre-maîtres tirent de la CSL, ils sont davantage liés à la pression qu’ils peuvent exercer sur les travailleurs immigrés (ricard, couscous, pouvoir) qu’à ce que leur octroi réellement le patron. L’obtention de réels privilèges (primes, promotion) implique plus que la simple adhésion : il faut moucharder (témoignage dans les extraits vidéos) ou jouer les gros bras contre les rouges (au début de la version complète du reportage, on voit des militants CGT molestés pour avoir tenté de distribuer les tracts devant l’usine). Si Aulnay n’est qu’une « étude de cas », on peut néanmoins en tirer des grandes tendances valables dans d’autres contextes : - La plupart des prétendus avantages n’en sont souvent pas - Les seuls vrais avantages qui peuvent être accordés ne le sont qu’ à une minorité et en échange d’un engagement actif contre les grèves et les autres syndicats - Le peu que le patron peut être amener à concéder pour développer son syndicat jaune, il le récupère à travers un contrôle accru sur ses ouvriers

Pas du tout : FO est dès l'origine un bastion des trotskystes pour échapper aux staliniens de la CGT. constitué à l'origine sur des positions plus modérées, avec les socialistes, FO s'est alignée sur la CGT grâce au travail interne des trotskystes.

Dans le secteur automobile t'es pas très loin oui.

Presque comme si il fallait convaincre de quelque chose...

Mais condamnez vous réellement les violences?

794 ! J en profite pour ne pas condamner les violences aveuglement , j analyse au cas par cas . Si certaines violences sont complétement cons , d autres sont bien légitimes . D ailleurs , avant tout , il faudrait s accorder sur la définition exacte de "violences" .

La république te remercie ^^

Les propos d'un homme serein qui ne se sent pas du tout menacé

Première pour la vidéo, Gimp pour les images

@@MinutesRouges Super Merci ! Bonne continuation

C'est rigolo, mais ça a pas l'air sourcé de ouf cette théorie ^^

@@MinutesRouges Oui , le gars a probablement voulu faire preuve de sarcasme ^^

Ha mais attendez , c était moi ça non ?

Navré , je perd la boule , pourtant charmant garçon le jour , je deviens vraiment con la nuit 😂

Ha , alors ... On me dit que des analyses d urines ont bien été pratiqué , il s agirait bien des patrons de syndicats sus-nommés ...

Non.

Bah non c'est pas des jaunes les gilets jaunes

Alors on n’avait jamais entendu parler de ce truc avant ton commentaire. Du coup, on est allé voir sur leur site et ça a l’air assez bizarre comme affaire. C’est un truc qui prétend vouloir rassembler tous ceux qui veulent « organiser un syndicalisme révolutionnaire » (cf. déclaration de principe). Pourtant, quand on regarde la section « Pourquoi adhérer ? », ça sent pas trop l’action directe : être informé de ces droits, être conseillé et soutenu et avoir accès à leurs équipes de juristes… Heureusement que y’a la mention « porter les revendications GJ sur votre lieux de travail sinon on aurait pu se croire sur le site de la CFTC (sauf que dans sa section « pourquoi adhérer ? », la CFTC, elle, a au moins la délicatesse de parler d’action collective, ce que le syndicat GJ ne fait même pas). Ah et y’a un dernier intérêt donné sur le site à l’adhésion : « Avoir accès à notre réseau d'avocats à tarif préférentiel. » Vous la sentez venir l’arnaque ? Surtout que le site met bien en évidence une vidéo avec Juan Branco, ce qui, on en conviendra, n'est jamais bon signe. Et dans les autres trucs chelous, les statuts prétendent qu’il s’agit d’une « union syndicale » sensée regrouper différentes organisations membres. Sauf qu’en fouillant le site, on ne trouve rien sur ces prétendues organisations membres, qu’il s’agisse de fédérations, de syndicats ou même de sections syndicales. Tout ce que l’on a, c’est une poignée de contact de « référents ». Bref on en vient à se demander si, en dépit de leur nom, on a vraiment affaire à un syndicat. Et, en allant encore fouiller (pas très loin) dans leurs statuts, on tombe cette formule au début de l’article 1 : « L’union des Syndicats Gilets Jaunes est la continuité de l’Union de Syndicats Indépendants Démocratiques (USID) ». L’USID vous ne connaissiez pas ? Nous non plus. En faisant des recherches, le seul site qu’on a trouvé c’est celui du SNTLA-USID Amazon, qui se présente comme affilié à l’Union des syndicats indépendants démocratiques (il ne s’agit donc a priori pas d’un homonyme). Le SNTLA-USID dénonçait la « la cgtsudfocfdt », affirmait « nous ne sommes pas un syndicat de grévistes » et prévenait même: « Faire grève ce jour, c’est vouloir la fin de son emploi ». Ce syndicat se plaignait aussi à plusieurs reprises que les autres organisations le traitaient de « syndicat patronal »… Bref, on va pas tout décortiquer (si ça vous amuse, leur site est là : www.sntla-amazon.fr/) mais il semble que le SNLETA-USID corresponde bien au portrait-robot du syndicat jaune. Au final, sur le syndicat des Gilets Jaunes on prétendra, avec quelques infos qu’on a pu trouver : - Qu’il s’agit d’une micro-structure qui semble assez confuse sur sa ligne comme sur son existence (s’agit-il réellement d’un syndicat ?) - Si rien ne semble désigner ce Syndicat Gilet jaune comme une organisation patronale, il est quand même étrange de constater qu’il se veut être la continuité de l’USID qui elle regroupait bien des syndicats jaunes. Si des gens veulent creuser la question, approfondir ou nuancer nos propos, ça peut être intéressant.

Ça pue l'enfumage ce truc de syndicat GJ. On dirait que la partie droitière/réac des GJ est rentée dans le jeux institutionnel.

Dans mon ancienne boite il y avait une section syndicale CFDT avant l'ouverture de la boite en elle même (la boite à ouvert le 3, la CFDT c'est déclarer le 1) en fait il y a des sections jaunes à la CFDT mais le syndicat en lui même n'est pas forcément jaune (dans le même département il y a un patron (franchisé carrefour pour faire de la bonne pub) qui a fait une liste des syndicat avec des commentaires, je sais plus ce qu'il avait écrit exactement mais c'étais ce genre de propos: Collabore bien la plupart du temps mais peu faire chier (le mot chier étais bien dans le commentaire par contre). Pour info les CFDT n'ont jamais réussis à foutre un pied dans ma boite (j'ai cocréer une section CGT) et depuis cette années la CFDT n'a plus de militant dans mon ancienne boite (je me suis barrer depuis de cette boite) le patron favorise l'UNSA maintenant qui est une sorte de corpo (c'est le syndicat des chefs d'équipes en gros) qui peut être pro patron mais pas forcément (pro patron pour fliquer la majorité des employés mais par contre ils demandent des hausse de salaires pour les responsable d'équipes).

C'est un bon reaction gif en tout cas

@@MinutesRouges je vois lol

L’expression « syndicat orange » pour désigner des syndicats jaunes aux allures de syndicats rouges, on ne l’a jamais entendu. Après est-ce que le phénomène existe ? On aurait tendance à dire oui, chez certaines sections de FO. Historiquement, le patronat a pu parfois encourager la création de syndicats FO « maisons » pour concurrencer la CGT. De même, quand la CSL a périclité en 2002 (pour des problèmes financiers : la droite avait perdu la mairie de Paris et ne pouvait donc plus arroser financièrement la CSL à coup de subventions…), certaines de ses anciennes sections, notamment dans l’automobile, ont rejoint FO. On citera ainsi FO Stellantis qui, à la lecture de leurs communiqués (fo-stellantis.fr/), semblent bien correspondent à la définition du « Faussement rouge, vraiment jaune » : 90% de leurs communiqués servent à se féliciter des résultats de l’entreprises et des avantages qu’elle accorderait et quand y’a une grève ils produise un tract dans lequel ils appellent à retrouver « un climat apaisé » et affirment attendre les propositions de la direction…

@@MinutesRouges La couleur orange est la couleur des fausses révolutions qui amènent une technocratie néolibérale au pouvoir.

Bah ils sont pas nombreux et ils peinent à sortir du groupusculaire, mais c'est pas des traîtres.

@@MinutesRouges ok😉

En effet, comme le dit le contenu, la CFDT n'est pas un syndicat jaune, c'est pire. Ils sont serviles volontairement...