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Qui vient en premier : le stress ou l'acouphène ? En réalité, le phénomène est un peu plus complexe. L'un comme l'autre peuvent engendrer ce type de symptômes associés. C'est, en somme, une sorte de cercle vicieux qu'il est possible, grâce à certains traitements et techniques, de briser. Mais comment le stress agit-il sur les acouphènes ?
Le stress est avant tout un phénomène émotionnel. Il prend naissance dans le cerveau limbique et se manifeste rapidement à travers le corps. Il atteint le système nerveux sympathique, le système cardio-vasculaire et le cortex auditif. Les tensions qu'il produit favorisent la perception des symptômes acouphéniques.
le stress, par ses effets délétères sur la circulation sanguine, va entraîner une rétractation des vaisseaux sanguins qui se trouvent dans la région de l'oreille. Lorsque l'équilibre émotionnel est préservé, le brouillage naturel des signaux parasites semble être automatiquement activé par le cortex auditif. Ils ne sont alors plus portés pas à la conscience.
Une étude à ainsi pu mettre en lumière une corrélation directe entre le niveau de stress et de sa durée, ainsi que la gravité de l'acouphène. Cette étude, effectuée sur la base de l'Échelle de dépression, d'anxiété et de stress (DASS), a été menée auprès de 196 patients âgés de vingt à soixante ans. Il ressort des résultats de cette étude que les personnes qui présentaient le plus haut niveau de stress souffraient également de symptômes acouphéniques plus sévères. De plus, ils en été atteints durant une plus longue période.
De nombreuses formes de traitement poursuivent cet objectif. Citons par exemple la sophrologie, la pose d’un générateur de bruits blancs, la thérapie acoustique d’habituation ou bien encore la Programmation-Neuro-Linguistique.