Je vois pas trop le rapport avec les mémoires d Hadrien mais bon ...

et oui pourtant il est bien au programme du bac de francais

@@user-ry6ey8gq3t bien sûr 😂

et il est au programme du bac de français..

@@Chloe-oi3qk bon courage pour demain, tu vas réussir tkt

Tout ça pour se manger un "que perd-on quand on perd la mémoire" où ce bouquin est inutilisable. Bien joué à toi

Ça dépend de l'édition

Bah oui mais Hadrien il croyait que Marc Aurèle allait le succéder parce que c'était lui qu'il avait choisi

@@billie1129 non c'est un choix de marguerite yourcenar c'est tout

Samsara elle n’habitait pas seule mais avec sa conjointe.

Malheureusement, Ionesco, à ma connaissance, n'a pas écrit de roman. Et moi, je ne traite que de romans. Désolé ;(

Pas 2 problem frere. On se revoi dans ton prochaim video. Bonne journee!

+Lo Lita merci pour vos encouragements. Quant au mot "écrivaine"... J'ai un peu hésité mais je ne l'aime vraiment pas. Pas plus qu'auteure... Et je pense que les mots ne sont pas si importants. En tout cas, dans ce cas précis, je trouve qu'ils sont secondaires et qu'ils détournent du vrai combat : j'essaie d'être féministe par mes actes et par mon mode de vie. Cette utilisation du masculin est davantage le substitut à un mode neutre qui existe dans d'autres langues et qui nous manque en français. Mais bon, vous avez peut-être raison, on dit bien ouvrière, paysanne et cuisinière... Je vais faire un effort ;) Et, si je peux me permettre, à propos de féminisme, avez-vous vu ma vidéo sur Lolita, de Nabokov ?

+JPDepotte Je vote contre l’usage de mots comme écrivaine et auteure; Yourcenar ou Colette n'en auraient voulus pour rien au monde. Merci pour vos belles analyses, continuez de résister aux modes fragiles et frivoles :)

***** Oui, de ce que ces femmes disaient de leur rapport au monde, de Yourcenar parlant de l'exercice de la modestie en interview, de Colette parlant des rapports hommes femmes dans le pur et l'impur. Simone Weil aussi dirait la même chose. Bref, les meilleures écrivains femmes du 20eme étaient contre ce genre de distinction, et elles voyaient des problèmes plus importants que cela. Pas envie d'entamer un combat internet là dessus, mais comme vous essayez d'imposer des barbarismes militants ici, autant vous répondre plutôt que vous voir occuper ainsi le terrain de la propagande alors que c'est même pas le sujet :) On en vient a lire ds articles de ce genre, ça devient inutilement blessant: bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20150708.OBS2305/faut-il-arreter-de-lire-les-livres-ecrits-par-des-hommes-blancs.html

***** Plutot que de personnaliser cette discussion je vous proposes de lire un beau livre sorti récemment, écrit par Peggy Sastre, "La domination masculine n'existe pas". cela vous permettra de tempérer vos jugements sociaux et grammaticaux. Voici le résumé: " L'homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c'est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la " version officielle " de notre histoire. L'histoire humaine est, dit-on, l'histoire d'une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte. Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie. Si les hommes ont le pouvoir, c'est parce que les femmes l'ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l'histoire de notre espèce. Et ces millions d'années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu'indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes. En d'autres termes, il n'y a pas de domination masculine. Un tel système oppresseur, vertical et unilatéral n'existe pas. Ce qui existe, c'est une histoire évolutive qui aura poussé les deux sexes à des stratégies reproductives distinctes. En décortiquant les principaux territoires de la " domination masculine " - les inégalités scolaires et professionnelles, le harcèlement, les violences familiales et conjugales, le viol et les violences sexuelles, la culture de l'honneur, l'agressivité, la guerre et le terrorisme -, cet ouvrage non seulement les éclaire d'une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, mais il permet surtout de mieux les comprendre et de les expliquer, quitte à risquer de saisir, au passage, que les femmes ne s'en sortent vraiment pas si mal..." Bonne journée, et laissons la grammaire tranquille.

Bonjour !@JPDepotte: j'ai vu toutes vos vidéos, dont celle sur Nabokov, bien sûr. et j'ai trouvé votre analyse excellente. Je reviens sur votre commentaire, juste pour marquer mon désaccord (parce que je vous tiens en estime ! ) Vous dites que "les mots ne sont pas importants" et ça m'étonne de votre part : vous qui passez votre temps à analyser l'élément liquide et celui du feu ( au passage, j'adore l'idée des éléments, fantastique !), vous savez bien qu'ils sont liés et qu'on peut difficilement utiliser l'un sans l'autre (n'est-ce pas, Théophile G. ? ;) ). Bien sûr que les mots sont importants ! Ils véhiculent des idées et une certaine vision du monde. Faire évoluer la grammaire vers une langue plus inclusive, c'est déjà faire le choix d'un société plus inclusive et progressiste. Le langage est signifiant. D'ailleurs, comme vous le dites si bien, cuisinière et ouvrière existent et n'ont jamais posé de problème. Peut-être parce que ce sont des professions sans prestige ?... Je vous invite au passage à écouter la deuxième émission radiophonique que je donne bimensuellement sur la webradio de l'Ecole Normale Supérieure, TrENSmissions, et qui porte sur le sujet. ( trensmissions.org/madame-vulve/feminisme-et-inclusivite-du-langage/ ). C'est une émission d'élève et je suis loin de faire quelque chose d'aussi propre que vous, mais je serais ravie d'avoir votre avis. Merci de votre réponse !

Merci pour les liens 💐

vous pouvez développer ?

C’est Yourcenar elle-même qui récuse le qualificatif. Ce texte est une lettre. Une longue lettre adressée à Marc Aurèle dans laquelle Hadrien / Yourcenar parle de lui-même, de sa carrière, de son règne. En aucune manière il ne s’agit de mettre en scène un ou des personnages vus de l’extérieur.

La nuance peut vous paraître subtile mais pour Yourcenar elle était essentielle. Vous pouvez regardez la vidéo intitulée « Marguerite Yourcenar - La voix d’un texte « sur le canal KZfaq de l’Ecole Normale Supérieure. C’est de loin la meilleure analyse de la poétique de l’œuvre de Yourcenar.

@@dawson03 Oui, c'est vrai. C'est d'ailleurs ce que je développe dans la vidéo. Marguerite Yourcenar s'imagine dans la peau et dans l'esprit d'Hadrien. Elle écrit en son nom et c'est ce qui fait toute l'audace de son... roman ;) Parce qu'il ne faut pas oublier qu'elle a choisi la fiction. Ce n'est pas un ouvrage d'histoire. C'est une mise en scène. Même si la forme est épistolaire, le fond reste fictif - aussi bien documenté soit-il. Et, c'est le plus important, Marguerite Youcenar décide de donner un sens à son récit. C'est à mon avis la grande différence entre un roman et un traité d'histoire. Le romancier donne un sens à ce qu'il raconte. Alors que l'historien recherche l'objectivité.

D’ailleurs vous-même le savez pertinemment si l’on écoute l’intégralité de votre intervention. Je regrette qu’à 1’13’´ de votre vidéo vous déformiez le propos du texte de Yourcenar en disant « ... rien de mieux que de résumer le roman de Marguerite Yourcenar . Nous sommes à la fin du premier siècle après Jesus-Christ ... » laissant par là croire à qui ne connaît pas bien le texte qu’il se présenterait précisément sous la forme d’un pur déroulement chronologique présenté depuis un point de vue externe. Ce « nous sommes à la fin du premier siècle avant Jesus-christ... » tord le bras à l’esprit du livre pour simplement tenter de le faire coïncider avec votre titre, votre accroche. Je suis certain que cette manipulation aurait profondément déplu à Yourcenar.