Très bon live. Tout a été très clair. Ceux qui n'ont pas compris ne veulent tout simplement pas comprendre. C'est tout.

Merci Au Poste pour cet entretien

Quand j'avais la vingtaine, j'ai été très adepte de la mouvance "Incel". Tout ce qui a été décrit ici correspond en tous points à ce en je croyais, avec exactement les mêmes mécanismes et le même processus. En réalité, j'étais complètement conditionné par les normes de genre et un certain nombre de clichés misogynes (alimentés aussi par la télévision et le cinéma). Je précise qu'à l'époque, on ne parlait pas tellement "d'Incel", et je découvrais le masculinisme en même temps que je m'en revendiquais car pour moi c'était le débouché qui tombait à point pour mettre une théorie et un lexique sur mes souffrances à ce moment-là. D'autant que je ne connaissais le féminisme que de manière très superficielle et caricaturale. Aussi, il faut bien comprendre que dans les années 2010, le masculinisme n'avait pas les mêmes proportions qu'aujourd'hui (j'en suis content d'ailleurs car si j'étais masculiniste aujourd'hui, je serais probablement plus radicalisé et aussi tombé dans les filets d'arrivistes comme Thaïs d'Escufon). Je précise que je préférais le mot "masculiste", j'avais créé un site dédié à ce sujet et je commençais même à envisager la création d'un mouvement politique en ce sens. En réalité, sans m'en rendre compte, j'aurais pu finir comme un nouveau Marc Lépine ou Andres Breivik, au même âge et en Suisse (là où j'habite) puisque je possédais aussi une arme. Par ailleurs, ma situation psychologique était la plus propice à cette radicalisation, on peut dire qu'il s'agissait d'un catalyseur dans mon cas. Je me sentais rejeté par les femmes, c'était un sentiment amplifié par le fait que je suis moins prompt à faire le premier pas vers une femme (si ce n'est virtuellement), car, à la base, je suis quelqu'un de plutôt réservé, et il y a aussi le fait que j'ai un TSA, ce qui rend ma communication parfois maladroite de manière générale sans que j'en aie forcément conscience spontanément. Tout avait démarré par un complexe d'infériorité, et c'était littéralement ma porte d'entrée vers l'extrême-droite. Le fait que je me cherchais beaucoup politiquement n'arrangeait rien. Ce n'est que lorsque une partie de mon entourage m'a mis en garde, que j'ai commencé à m'intéresser aux aspects sociologiques, que j'ai compris l'ampleur de la dissonance cognitive, que j'ai commencé à comprendre que les normes de genre étaient le véritable ennemi à la fois des femmes, des hommes et des minorités de genre puisqu'elles veulent assigner tout le monde (ce qui incite aussi parfois les femmes à repousser certains hommes qui n'y correspondent pas) et que je ne servais même pas mon intérêt, que je me suis éloigné, petit à petit, de cette idéologie. Il m'a fallu 5-6 ans pour en sortir. Il n'y a pas 36 façons de quitter une idéologie réactionnaire ; c'est la connaissance. Une fois que la problématique des intérêts de classe, de genre et de race sociale est résolue (ce qui ne va pas de soi puisqu'on a par définition toujours plus intérêt à vouloir rester dans une position qui nous avantage quitte à intégrer certains désavantages émanant d'autres systèmes de pouvoir, -mais dans mon cas cela s'est beaucoup moins posé puisque je n'ai pas évolué dans un milieu bourgeois), alors, plus on s'intéresse aux sciences humaines, plus on comprend comment fonctionne la société, plus on se dirige mécaniquement vers le progressisme parce qu'on comprend que c'est la voie qui s'attaque à tout ce qui rend les rapports humains malsains, et que c'est aussi la seule qui émancipe tout le monde, alors que si les diagnostics sont mauvais, les remèdes le seront tout autant. En passant, tout s'est encore plus éclairci lorsque j'ai compris que mon TSA n'avait pas disparu (car on m'avait laissé entendre que je ne l'avais plus et il est vrai que je mettais beaucoup de stratégies en place pour le dissimuler). En effet, le TSA ne disparaît jamais, c'est de la neuroatypie.

Bien sûr , j’achèterai le livre …

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Bjr … Comment être Grands-Parents d’adolescent … Merci … cdlt …

🫠

philo ≠ miso

Un réquisitoire de deux heures entre ricanements et moqueries de la détresse de l'autre. Elles sont leur parfaite caricature. Et ça se dit de gauche...

Émission pénible à regarder tant les deux interlocutrices barbotent dans leur petite bulle idéologique, au mépris des réalités sociales. Au point que parfois elles racontent n'importe quoi. Par exemple sur le sujet de la misère sexuelle : elles semblent ignorer que le concept est né des sciences sociales, et qu'il pointe du doigt la détresse affective, la tristesse voire la dépression consécutives à une absence de rapports sexuels sur une durée prolongée. Personne de sérieux ne dit que la sexualité est un besoin vital, ce serait ridicule, mais la sexualité fait quand même partie des besoins assez primaires de l'être humain. Même si évidemment, c'est variable selon les individus. Et cette misère sexuelle est bien documentée, on la retrouve évidemment chez nombre de personnes incarcérées, chez les handicapés, les personnes seules et âgées, et surprise !, chez beaucoup de jeunes racisés de banlieue. Mais pas que. C'est une réelle détresse psychologique, qui par ailleurs frappe indifféremment des hommes et des femmes. Bien sûr ça touche aussi des gays, notamment dans des milieux musulmans et/ou très conservateurs et homophobes où cette sexualité est bridée. Mais à l'évidence, cette réalité ne touche pas Pauline Ferrari. On suppose qu'elle dispose d'un petit confort bourgeois et d'une bonne santé qui lui offrent pleinement accès à une sexualité épanouissante (et tant mieux pour elle) ! Mais elle serait bien inspirée de ne pas ricaner bêtement du malheur des moins bien lotis qu'elle. Franchement, conseiller à ces gens en souffrance d'aller se masturber, mais quelle honte ! Quel mépris ! Comme si ils n'y avaient pas déjà pensé ! Comme si une branlette apportait autant de satisfaction et d'épanouissement qu'un échange intime, consentant et amoureux entre deux personnes. 🙄

Un requisitoire ideologique sans nuance ni contradiction. On est bien loin de la qualite du travail de David. Désabonné.

Cet épisode n'est pas un niveau des productions réalisées

ces dames veulent pas de masculinistes à la sauce us , ben qu'elles arrêtent d'importer les conneries des gauchistes us en france ! un tit truc en passant c'est curieux toute cette gauche qui parle le globish , cultural studies , woke , etc etc l'impérialisme culturel du capitalisme dominant parle le globish ?