A l'époque on préparait l'interview.

Captivant chassé-croisé. Michèle Bernstein à fondre, l'intervieweur agacé mais fasciné. Réalisation élégante par ses cadrages et l'art de suivre simplement la personne qui parle.

Elle est merveilleuse !

Elle est adorable à en rire.

Dumayet est désarmé après avoir déballé toute son artillerie. Magnifique.

La chose véritable et inavoué est par le biais d'un roman porté de manière charmante une contre-attaque ( car c'est déjà une guérilla de franc-tireur contre les batailles d'avant garde et de marchand du temple: Minuit, Gallimard, Seuil, le "nouveau roman", "les Hussards », la nouvel vague, les Picard versus Barthes ) face une façon de faire ( poïétique ) d'un milieu et d'un littéraire voire idéologique. Son texte est remarquable la manière d'un bon devoir d'élève. Il est une somme de lieu commun, de topoï, de phraséologie. Elle sait cela comme Rimbaud a su à une époque en parlant latin à l’écrit.

non, c'st plus que cela, clever and moving'..

C'est amusant de voir à quel point ils s'exaspèrent réciproquement, mais à fleuret moucheté, tout en maintenant une politesse de façade. Michèle Bernstein a l'air de trouver ses questions bêtes...et lui, au lieu d'être accueillant, d'essayer de comprendre sa démarche, il a l'impression qu'être un bon journaliste littéraire, c'est chercher la petite bête (comme quoi cette attitude n'est pas nouvelle)

In a world where people have all the answers , in a world of know-it-alls she questions the premises of the established order of literature. After all, 1960 was only 15 years after the German Nazi hordes occupied France and dispensed their racism and oppression and hatred and France's leaders collaborated shamefully, mirroring their actions. As the French historians say themselves, collaborating took away France's virility. Perhaps a new way of answering questions is a way of re-establishing that virility.

Nur 60's vanity..

dis donc, il est pas très sympa, pierre dumayet, il est presque méprisant... en même temps, son coté professoral ne se fait plus du tout, remplacé par un mépris tout différent... c'est marrant, il a un mépris bienveillant... on dirait qu'il lui reproche d'avoir fait un livre à la mode, à la sagan... elle se défend bien, avec son sourire radieux...

Les jeunes font l'amour, les vieux font des gestes obscènes.

Et bien, elle le renvoit habilement dans les cordes.. Ne tombe jamais dans ses petits filets de presentateur litteraire celebre et un peu arrogant.. Son leger sourire de la fin indique qu'il a compris.