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Alors qu’il n’y a plus besoin de chasser pour se nourrir, pourquoi cette pratique subsiste-t-elle ? Pourquoi le fait d’aller tuer un cerf dans la forêt heurte-t-il plus que les milliers de vaches abattues chaque jour ? Pourquoi certaines mises à mort émeuvent-elles plus que d’autres ? Pour répondre à ces questions, Laura Raim a interrogé l'anthropologue Charles Stépanoff, qui a étudié les chasseurs ruraux du Perche.
“La mort a été désocialisée, et industrialisée. Les deux sont liés : c’est parce qu’on l’a cachée, parce qu’on l’a désocialisée qu’on a pu la rendre industrielle et que l’on a pu s’habituer à manger de la viande sans penser que c’est la chair des animaux”, explique-t-il. De fait, la consommation de viande a été multipliée par quatre depuis le XIXe siècle.
Les références citées dans l’épisode (dans leur ordre de citation) :
- Charles Stépanoff, L’animal et la mort, Chasses, modernité et crise du sauvage, La Découverte, 2021
- Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Calmann Levy, 1994
Disponible jusqu'au 12/05/2027
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