2024

Merci pour ces encouragements

Je pense qu’à travers le processus d’endettement et de création monétaire permanent, il faut garantir un niveau d’inflation supérieur à zéro afin d’éviter l’abondance de liquidité et de maintenir une certaine stabilité

Je ne connais pas

La Volcker rule a séparé les banques de détail et d'investissement, non ?

Non, je persiste et signe!. Si vous ne me croyez pas j’espère que la Banque de France le fera: abc-economie.banque-france.fr/leco-en-bref/qui-cree-la-monnaie

@@ZonebourseFR Et bien non, il faut savoir lire entre les lignes. Attention c'est quand même un document écrit par la banque de France, il faut bien qu'il cache quelques turpitudes. La règle des réserves obligatoires s'applique toujours (même dans le document de politique monétaire non conventionnelle) ; ce qui implique qu'il y a des dépôts pour accorder les prêts. Si la banque peut créditer un compte dès la demande de prêt, la notion de réserve obligatoire n'a plus de sens. Le document que vous citez peut être accompagné des 2 suivants sur leur site, sur la politique monétaire conventionnelle et la non conventionnelle : abc-economie.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/pol_mon_convent.pdf abc-economie.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/l-eco-en-bref-politiques-monetaires-non-conventionnelles-2019-02-21_0.pdf La présentation que vous avez faite correspond bien au message de leurs documents. Ce message de la BCE est : c'est pas moi qui imprime la monnaie à tout va, ce sont les demandeurs de crédit et les banques privées qui créent la monnaie. Cela se voit sur certains points : si on ne lit que leur 1re page, ils laissent croire que la BCE ne fait qu'imprimer les billets et pièces (qu'ils appellent monnaie fiduciaire) et que l'argent sur les comptes électroniques (nommée monnaie scripturale) n'est créée que par les banques privées !! Ils précisent bien que 90% de la monnaie en circulation est scripturale. Et dans les agrégats monétaires ils retirent M0, la base monétaire, la part qui est créée par eux !! Dans le doc politique non conventionnelle, ils précisent qu'ils ont assoupli les règles qui permettent aux banques de se refinancer auprès de la BCE. C'est tellement facile d'obtenir de l'argent à la BCE qu'ils pourraient créditer un compte dès la demande de prêt, sans attendre de recevoir l'argent de la BCE. Mais dans la réglementation je suis sûr qu'ils doivent obligatoirement avoir un dépôt correspondant au prêt. Le message de la BCE est : c'est la demande qui crée la monnaie, c'est pas nous. Alors que le mouvement est bien en sens inverse, la BCE crée des tonnes d'euro qui sont perdus, l'économie doit passer en récession depuis un moment et elle ne demande pas de prêt d'investissement. L'argent de la BCE a ces principaux buts : 1) couvrir la dette passée des pays qui ne veulent pas rembourser (avec des taux à 0). 2) couvrir la dette future de ces pays. 3) combler les trous dans les comptes des banques en faillite. 4) forcer l'économie à dépenser de l'argent dans des projets moisis, refuser la récession et créer une activité artificielle.

Vous dites "La règle des réserves obligatoires s'applique toujours... ce qui implique qu'il y a des dépôts pour accorder les prêts". Mais vous avez vu le montant des réserves obligatoires ? C'est 1% ! Donc je persiste, on n'a pas besoin d'avoir 100 euros de dépôts pour prêter 100 euros, on en est même très loin. Toutes les sources (wikipédia, sites financiers) disent la même chose que moi. Essayez de faire changer la page wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9ation_mon%C3%A9taire si elle est fausse ;-), de nombreux contributeurs vous diront la même chose que moi. Vous dites "Mais dans la réglementation je suis sûr qu'ils doivent obligatoirement avoir un dépôt correspondant au prêt", mais j'imagine que vous ne l'avez pas trouvé... Merci en tout cas pour le débat!

@@ZonebourseFR Oui je vois. La page wikipedia est bien rédigée. On y voit la patte de différents partisans de l'orthodoxie monétaire qui mentionnent quelques risques (concrétisés) de dérives, et d'autres touches de laxisme ; et malgré cela la page se tient bien. L'explication que je défendais correspond au "système des réserves fractionnaires" ; il semblerait qu'il corresponde à une réglementation qui a sans doute existé, mais qui n'est plus appliqué depuis longtemps. Avec mon explication, on termine avec une création monétaire avec un certain levier par rapport à la base monétaire initiale. Avec la réglementation actuelle, la banque n'a pas besoin de vérifier la présence de dépôt disponible ; au final ils sont supposés avoir le même résultat avec un effet de levier réglementaire maximal. Ce pourrait être équivalent au niveau du résultat. Ce qui me gène profondément c'est que cela permet de créer de la monnaie qui n'est pas adossée à une création de richesse préalable. Avant cette création de monnaie sans richesse associée était le privilège de la banque centrale. Dans la réglementation actuelle (Bale II en Europe en tous cas), j'ai l'impression que la limitation du levier va provenir du ratio sur les fonds propres : les fonds propres doivent représenter au minimum 8 % des crédits accordés après pondération par leur risque. Je n'ai pas pu trouver à combien cela pouvait correspondre, du coup c'est un peu difficile de commenter ; même si c'est facile de comprendre qu'on peut contourner la situation si on en a besoin. Pour en revenir à la question qui nous intéresse : qui est capable de créer de la monnaie dette qui ne sera jamais remboursée ? La réponse : les banques privées ne peuvent pas le faire à l'insu des états. Celui-ci à toutes les stats de haut niveau pour savoir quand la somme des crédits ne correspond pas à une croissance économique ; il n'a aucune difficulté à voir la création de bulle (immobilière ou de surévaluation boursière). Il n'a pas de difficulté à auditer les banques pour voir leurs pertes. Et pour dégonfler les bulles il lui suffit de remonter les taux de base.

Vous avez tous les 2 raison et tord ça dépend de "l'effet de levier" de la banque , ce qui est un scandale et dangereux d'ailleurs