Le sujet est l'évitant.e et comment il/elle se ferme aux émotions. Donc, oui, c'est une fuite. Avec une nuance qui est que c'est la première fois que je mets des limites claires à ce genre de situation qui se répète. D'habitude, je ne dis rien, je fuis dans mon silence ou je dis que j'ai du travail sans mettre de mot sur ce qui se passe. Ensuite, je me dis que je devrais mettre un terme à la relation. Ce qui n'est plus le cas. Le propos est aussi d'observer le mécanisme et une certaine évolution. Ce qui me chagrine c'est qu'on croie qu'il n'y a aucune évolution possible chez un.e évitant.e. Elle est lente, certes, mais possible.

Le regarder, quitte à se retourner, et considérer sans crainte ce qui s'y trouve. C'est ce qu'on fait au volant d'un véhicule avant de se déporter sur une autre voie. Ici, comme le dit le physicien Philippe Guillemant, le véhicule de la Conscience c'est l'âme. Concrètement, oser regarder en soi et voir ce qu'on joue et rejoue dans la relation à soi et aux autres. Accueillir.

Désolée que cela vous soit arrivé. En effet, être reconduit ou l'inverse mettre à la porte peut arriver à tout le monde. C'est le manque de possibilité de lien de partvet d'autre qui entraîne cette chute. Je pense que cela doit être plus rare pour un.e évitant.e car c'était la première fois que j'ai réussi. Normalement, je m'écrase dans ma chaise et j'observe la scène tout le long sans oser l'arrêter et c'est parfois très long. Celui des deux qui s'agite ou qui parle le plus n'est pas forcément celui qui est le plus présent en terme de conscience de ce qui se passe ou ce qui est.

@@coachingphilorizon9007 merci beaucoup pour votre réponse 🌷

Merci. Cela m'aide dans le travail que je fais sur moi suite à ma rupture avec mon ami évitant. Merci 🙏

Merci Valérie. En fait, plein de gens abusent pour se nourrir de l'énergie d'autrui et beaucoup dans le parcours FJ dysfonctionnent du fait de ne pas/plus avoir accès à l'énergie de la personne convoitée. Or, il n'y a que dans le partage équilibré que la relation a des chances de se déployer et d'être pérenne. Je reprends ici les travaux d'Adeline Gardinier. Ton commentaire soulève une question : du fait du regard des autres et de la littérature psy, un évitant croit qu'il déconne quand il diabolise et fuit quelqu'un et s'il ne déconnait pas et que son radar était ultra performant contre les abus ?