Merci pour votre message 🙂

Bonjour Adélaïde, Merci pour votre message et bienvenue sur la chaine 🙂

Avec plaisir 🙂

Bonsoir Pascal, Merci pour votre message ! Bonne soirée, Ghislain

Avec plaisir Fred 🙂

Bonsoir Auguste, Merci pour votre message. Bonne soirée, Ghislain

Bonsoir Joël, Le deuxième épisode, c'est ce jeudi en début d'après midi ! Bonne soirée, Ghislain

Avec plaisir 🙂

Bonsoir Karim, En effet, d'ailleurs la sous couche glycéro offre une résistance à la détrempe supérieure face à la sous couche acrylique (l'eau de gâchage de l'enduit qui veut pénétrer et altérer le support). Bonne soirée, Ghislain

@ Ok Ghislain merci je pensais que les produits acrylique comme l'enduit et la peinture n'accrochaient pas sur du glycéro .

Bonjour, Merci pour votre message. Le vernis (acrylique, solvanté voir bi composant) est un produit qui apprécie d'être entretenu par lui même car son film est particulièrement fermé. Ceci étant posé, la peinture sans traitement spécifique n'a guère de tenue dans le temps sur un tel support, hormis éventuellement des produits qui permettent une adhérence et que l'ont trouvent en grande surface de bricolage. Ne les utilisant pas, je n'ai pas de vécu avec ce type de produits. Le décapage d'un meuble vernis est une opération très fastidieuse, car c'est un produit qui enrobe bien la moindre moulure ou la moindre aspérité du bois. Il convient donc de le poncer dans son intégralité non pas pour décaper le vernis (dès l'instant que le vernis à une bonne cohésion, il n'est pas nécessaire de décaper) mais pour favoriser l'adhérence d'un primaire d'accrochage. Mais avec de le poncer, il convient de faire une vérification qui a toute son importance. Le meuble peut avoir été ciré ou du moins avec des produits contenant de la cire. Pour vérifier la présence de cire, prenez un chiffon de coton blanc est frotté énergiquement sur quelques parties du meubles. Regardez votre chiffon et si celui-ci présente des taches un peu brune ou beige (la cire s'amalgame dans le chiffon sous l'action mécanique du frottement) c'est qu'il y a de la cire. Ce produit étant filmogène, il ne faut surtout pas poncer, car la cire va migrer dans les pores du bois en rendant l'adhérence particulièrement difficile avec un primaire ou autre produits. Le mieux, c'est d'imbiber un chiffon avec un décireur et de frotter sur le meuble pour retirer toute la cire. Au cas où, le white spirit (il faut faire un essai dans un endroit peu visible du meuble) est efficace pour enlever des résidus de cire quand il s'agit de cire superficielle et non d'encaustique pure. Une fois le décirage effectué, on ponce le meuble au papier de verre 180/220 (la paille d'acier est aussi efficace), puis on passe une lavette légèrement humide pour ôter les résidus de vernis. Une fois le meuble sec, on applique un primaire d'accrochage, j'utilise pour ma part le B.I.N de la marque Zinsser. C'est un super produit mais assez technique à employer. Il existe aussi en bombe et si on sait bien pulvériser, le travail sera satisfaisant. Apres durcissement du primaire, on applique le produit de finition de son choix et s'il s'agit d'un produit à base acrylique, il conviendra au préalable de passer une laine d'acier triple 0 pour rayer très superficiellement le primaire pour favoriser l'adhérence d'un produit acrylique. En phase solvanté, cela n'est pas nécessaire, sauf si vous avez fait quelques coulures avec le primaire. Bonne après midi, Ghislain

​@ Bonjour Ghislain, merci beaucoup d'avoir consacré un peu de temps pour répondre. Votre réponse est particulièrement complète et me remet en question quant à la finition du meuble. Je vais suivre votre conseil et bien vérifier en tout premier lieu qu'il ne s'agit pas de cire. Si c'est bien du vernis, je pourrai alors appliquer les différentes étapes que vous préconisez. Merci encore pour votre conseil précieux. Bonne journée à vous YB

Bonjour Jean Christophe, L'impression glycéro va réguler la porosité du support car le plâtre est un matériaux très poreux. Etant donné que j'ai beaucoup de travaux à faire sur cette face de mur, la sous couche glycéro est moins sensible à la détrempe que celle acrylique. Cela va me permettre de réparer le support en ayant moins de risque de faire cloquer la sous-couche. Les réparations sont présentes dans cette vidéo : kzfaq.info/get/bejne/nL2gjM6ft63caJs.html Bonne journée, Ghislain

Salut Emmanuel, Oui, c'est sensiblement les mêmes produits, Guittet étant très proche de la gamme de chez Gauthier. Pour la dilution, c'est sensiblement cela, on dilue un peu plus sur support brut comme le plâtre et dès l'instant où il est nécessaire de nourrir les fonds pour les préparer. Bonne soirée, Ghislain

Bonsoir Geoffrey, Une fois la faïence déposée et la reprise du support terminée, il est tout à fait possible d'appliquer un primaire d'accrochage que l'on nomme plus largement un fixateur. Il convient de le prendre idéalement pour support poreux, mais si vous avez un "tous supports", il conviendra également. L'avantage de ce produit est son cout (cela reste abordable, en tout cas moins couteux qu'une impression glycéro) et bien souvent le temps de séchage est court, ce qui permet de poursuivre les travaux sans trop de coupure. Bonne soirée, Ghislain

@ Bonjour Ghislain, Merci pour votre réponse. Bonne journée 😊.

Salut Chris, Non, surtout pas, il arrive quand même à sécher. Pour les conserver, il convient de les plonger dans l'eau sans les nettoyer au préalable. Lorsque tu en as besoin, tu les essores sur du papier kraft/journaux et/ou carton pour que l'eau ne soit plus à la surface des mèches du rouleau. De cette manière, les rouleaux et brosses ne durcissent pas et tu peux t'en resservir le temps de tes travaux. Bonne soirée, Ghislain

@ super conseil, merci beaucoup. Je ne connaissais pas cette technique. Ça va m'éviter des désagréments. Encore merci pour tout ce que tu nous partages.

Bonsoir Chris, Lorsque le plâtre est farineux ou s'effrite par couche, il vaut mieux utiliser un durcisseur de fond car la sous couche peut importe la base (acrylique ou solvant) nourrie uniquement le fond en surface et va servir à réguler surtout la porosité. Il convient néanmoins de purger au préalable, le plâtre non adhérent par piquetage (hachette ou martelette), puis d'utiliser le durcisseur. Certains produits présentent également l'avantage de réguler le fond ce qui te permets de ne pas appliquer de sous couche pour réparer le support, que cela soit à base de plâtre (le plâtre à besoin d'être régulé, donc s'il "roule" une fois le durcisseur sec, c'est qu'il ne régule pas la porosité, il faudra appliquer la sous couche) ou d'enduit de charge, comme le reboucheur par exemple. La XPRO 3 est efficace pour réguler la porosité du plâtre, mais attention au temps de séchage. Il convient de patienter à minima 48 h avant d'appliquer de l'enduit et du plâtre car l'humidité que contient ces deux produits favorise la détrempe et l'apparition de cloche sur une impression acrylique qui n'a pas suffisamment séchée. En phase solvantée, ce délai est ramené à 24 h. Bonne fin de soirée, Ghislain

@ merci pour toutes ces précisions. C'est parfait. Du coup pour mon cas ce serait piquetage, durcisseur, éventuellement sous couche, reparation puis de nouveau sous couche avant peinture...?

Bonjour Chris, Oui, c'est exactement cela 🙂

Bonsoir Jérôme, Qu'est ce qui recouvre le mur en parpaing ? Est ce du plâtre ou un autre matériau ?

De l’enduit

De l’enduit et peinture

Hello, Il s'agit de la sous couche IMPRIMA de la marque Seigneurie. Chez Guittet, il existe la SUPER DULPRIM qui est très bien également et bien souvent moins cher d'ailleurs. Bonne fin d'après midi, Ghislain

Bonjour, Sur plaque de plâtre, il est inutile d'appliquer une sous couche avant d'enduire et plus largement avant de ratisser. Les enduits étant parfaitement compatible avec ce type de support. Une fois le ratissage terminé (au minimum deux couches), il convient de poncer à l'aide d'un papier de verre P150 si c'est de l'enduit de lissage fin ou P180 en cas d'utilisation d'un enduit extra fin. Un dépoussiérage soigné sera ensuite réalisé à l'aide d'un chiffon microfibre pour ôter le voile de poussière qui est néfaste pour la sous couche. La sous couche sera justement ensuite appliquée sur l'ouvrage en veillant à employer un produit qualitatif car c'est la première peinture qui est en contact avec le support. SI celle-ci est qualitative, il n'y aura pas de problème avec la peinture de finition ou tout autre revêtement. Il est possible d'utiliser une sous couche glycéro. Le temps de travail est supérieur et l'allonge est meilleure. Cependant, ce type de sous couche à un vilain défaut, c'est qu'elle sent fort ! L'idéal est de rester sur une sous couche acrylique qui sera très satisfaisante pour ce type de travail et sur ce type d'ouvrage. Dans la vidéo, j'ai appliqué une sous couche glycéro car le support est à base de plâtre et surtout, il n'était pas de première fraicheur... Bonne journée, Ghislain

Bonjour. Et dans le cas d'une cloison Placo qui a été detapissée et qui n'avait pas de couche d'impression ? A noter que j'ai préalablement nettoyé le mur à l'oxydrine et poncé au 120, mais en regardant vos vidéos, j'ai la sensation qu'il faudrait également une couche d'impression glycéro (que j'ai en stock). Qu'en pensez vous ?

Bonsoir, Vous avez appliqué le bon mode opératoire, les murs sont par conséquent propre grâce au lessivage et le ponçage permet d'éliminer mécaniquement les derniers résidus de colle. Si vous disposez d'une sous couche glycéro, vous pouvez l'appliquer sur le support. Ce type de produit nourrit bien le fond tout en rendant homogène des fonds douteux. Son principal défaut étant son odeur, il convient de travailler en étant bien aéré et dans la mesure du possible, de protéger ses voies respiratoires (masque antigaz). L'avantage de la sous couche glycéro réside également dans sa grande tolérance avec des matériaux ou des revêtements différents (papier peint, tissus...) et sa plus grande résistance mécanique face à l'abrasion. Je l'appliquerai personnellement dans toutes les situations mais son prix et son odeur qui dérange ne la rend pas applicable chez tout le monde... Bonne soirée, Ghislain

@ Encore merci pour votre point de vue. Comme je n'avais pas vu votre réponse, je n'ai finalement pas utilisé de glycéro à cet endroit car je trouvait le support suffisamment propre. J'ai une autre question concernant les cornières métalliques : elles sont toujours apparentes après le ratissage (j'ai peut être mal fait).... Est-ce que le primaire pour peinture acrylique est suffisant pour les maquer ?

Hello, Seule la partie saillante de l'angle est visible une fois l'opération de ponçage effectuée. La partie alvéolaire ne doit pas être visible ni être en creux ce qui signifie un manque de charge sur l'arête. Le primaire isolant à base acrylique convient des l'instant que la cornière n'est pas un dérivé d'alliage contenant du métal car il y a un risque de développement de la fleur de rouille. Un primaire en phase solvanté ou à base de résine (Le BIN de la marque ZINSSER étant particulièrement adapté pour traiter des cornières car il est isolant et améliore l'adhérence) est recommandé sur ce type de cornière. Pour information, si vous avez accès à de la sous couche glycéro, cela convient très bien et il n'est pas nécéssaire d'appliquer un primaire, la sous couche glycéro répondant correctement à cette opération.

Bonjour, Il n'y a pas d'adhérence sur une peinture brillante car le fond est bloqué. On commence d'abord par lessiver le support (Oxydrine avec de l'eau tiède) puis on rince à l'eau claire. On dépolie ensuite la peinture à l'aide d'un abrasif P180 puis on passe une lavette humide pour éliminer le voile de poussière. Une fois le support bien sec, on applique la sous-couche (couche d'impression) glycéro qui aura une bonne adhérence tout en permettant une bonne homogénéité du fond. Après un séchage d'au minimum 48 H, les travaux d'enduits pourrons commencer. Bonne journée, Ghislain

@ Merci infiniment ! Paix sur vous.

@ Salut Ghislain, autre question : entre le lessivage et le coup d’abrasif faut attendre combien de temps ? 180 même s’il y a beaucoup d’irrégularités ?

Bonsoir Allison, Oui, c'est possible mais il faut rester vigilant car l'épiderme cartonné ne doit pas être arraché. Alors, si cela reste localisé et de faible dimensions (jusqu'à 10 x 10 cm), ce la reste réparable sans remplacer de plaque de plâtre. Au delà, il faudra faire des découpes et remplacer les sections qui sont abîmées par des nouvelles. Attention, je ne recommande pas de procéder à des réparations si une plaque de plâtre est particulièrement abimée et traversée. Il convient de procéder à son remplacement complet. Pour enlever de la faïence sur des plaques de plâtre, vous pouvez utiliser la même machine que j'utilise mais il faut la tenir bien à la verticale tout en évitant de passer derrière le carreau. Dans le cas contraire, le burin va faire levier et il va traverser immédiatement la plaque de plâtre. Les résidus de colle étant difficile à enlever, il faut les raboter à l'aide d'une fraiseuse (ou rabot à béton) en veillant à enlever la fine couche de colle à l'aide d'un riflard idéalement courbé (gamme Roulor Performance ou Robust) pour ne pas faire trop de dégât. Si vous rencontrez trop de difficulté ou que cela prend trop de temps, il ne faut pas hésiter à sacrifier des plaques de plâtre pour en reposer des nouvelles. Bonne soirée, Ghislain

Bonsoir Solene, Le white spirit est en fait le diluant de la sous couche glycéro "Imprima Rapid" de la marque Seigneurie (réseau de distribution professionnel). La sous couche est ce que l'on appelle la couche d'impression, qui sert à réguler la porosité du support, améliorer l'adhérence et cela participe également à améliorer le rendement de la peinture de finition. Pour le white, vous pouvez acheter celui que vous voulez, la seule chose étant d'éviter de prendre un substitut qui ne dilue pas toujours correctement la sous couche. Bonne soirée, Ghislain

Re Bonsoir, Je vous remercie pour votre réponse. Savez vous s’il y a une couche d’impression moins onéreuse que celle que vous proposez dans la vidéo ? En effet, j’ai 100m2 à rénover, et je n’avais pas prévu un tel impact financier au niveau des rénovations murales. Merci à vous, belle soirée

Bonjour Solene, La sous couche glycéro "SUPER DULPRIM" de la marque Guittet est également un très bon produit et en général moins cher que l'Imprima. Par contre, si vous n'avez pas de problématique particulière avec le support ou si celui-ci n'est pas douteux, vous pouvez appliquer une sous couche acrylique. Il y a des bons produits en GSB, mais il faut prendre des produits haut de gamme riche en résine et en liant et non en charge (sous couche crayeuse qui se désagrège lorsque l'on passe un petit coup de papier de verre). Dans cette vidéo, j'ai employé une sous couche glycéro car j'avais beaucoup d'enduit à faire y compris en forte épaisseur et cela permet de limiter significativement le phénomène de détrempe que l'on peut avoir avec une sous couche acrylique. Bonne journée, Ghislain

Hello, Il y a justement le SuperDulprim de chez Guittet qui est très bien et que j'utilise également. Il est tout à fait possible de teinter la sous couche pour mieux visualiser son travail.

@ Bon aller une dernière question et j'arrête de vous embêter, est ce que ce que vous dites s'applique aussi si une partie du platre est partie et qu'on voit la brique rouge. En gros est ce que le fait de mettre une couche d'impression est suffisante pour adhérer avec l'enduit de rebouchage ? Merci

Bonsoir, L'enduit de rebouchage est compatible avec la brique même sans sous couche. Il convient cependant que celle-ci soit saine, propre, dépoussiérée et surtout sans résidus ce qui nuit à l'adhérence de l'enduit de rebouchage car l'eau de gâchage de celui-ci migre dans le support. Si la brique est bien mise à nue, l'enduit va adhérer comme sur un mur en béton d'ailleurs, si des résidus sont présent, la sous couche va améliorer l'adhérence et stabiliser le fond. Bonne fin de soirée, Ghislain

Bonsoir Hélène, Dès l'instant que les plaques de plâtre sont traversées ou que l'épiderme cartonné est bien abimé (on voit le gypse/plâtre apparaître) et ce à de multiple endroits, il faut remplacer les plaques car cela menacent leurs intégrités tout en affectant grandement leurs résistances mécaniques. Il est possible de réparer localement à la condition que cela représente globalement deux à trois trous maximum par plaques. Au delà, cela n'a aucun interêt et même si la plaque est réparée avec des morceaux de plaques neuves, cela demandent beaucoup de travail tout en veillant à renforcer ces réparations d'autant plus si le support reçoit de nouveau de la faïence. Par contre, pour déposer des plaques de plâtre sur une ossature métallique, on prends bien le temps de creuser et de chercher les vis pour dévisser les plaques au lieu de les arracher. Cela préservera l'intégrité de l'ossature en conservant les entraxes, les sertissages (si présent sinon ce sont des vis qui sont en place) et bien sur l'aplomb général de la structure, sinon il faudra soit la réparer soit tout contrôler ! C'est bien sur un peu plus long comme opération mais ce temps sera largement gagné à la sortie. Si tu rencontres des difficultés sur la pose des bandes à joint, tu trouveras des vidéos sur la chaîne. Bonne soirée, Ghislain

@ Merci pour ta réponse plus que rapide :) Une technique (ou encore mieux une vidéo que j'aurai raté) pour arriver à repérer les vis et enlever proprement la cloison? Je te remercie Hélène

J'ai une vidéo la dessus mais je ne sais plus de tête laquelle...😌 Pour repérer les vis, tu commences par gratter (ou poncer) au niveau des bords amincis puisque elles sont cachées sous les bandes à joint. Ensuite, selon ton entraxe (40 ou 60 cm), tu reportes cette côte et tu vas retrouver les vis qui se trouvent en milieu de plaque. Autre technique également, à l'aide d'un scie à guichet ou plus rapidement avec une petite scie sabre (attention à la présence d'adduction d'eau ou d'électricité), tu coupes des bandes de plaques au droit des montants ou des fourrures puis tu les enlèves. Cela va te permettre de voir en passant gentiment ta main, l'emplacement exact des vis. Il te suffira ensuite de creuser la zone et de dévisser l'ensemble. Bonne soirée, Ghislain

Finalement ça s'avère être plus compliqué que prévu car je ne trouve aucune vis et aucun montant donc ma solution est de déposer entièrement le mur qui est donc actuellement composé de la brique (qui elle va rester!) des plaques de polystyrène noir (ennuies d'isolation j'imagine) et donc de placo... Je dois donc refaire toutes les fourrures avec appuis puis isolation et placo si je ne me trompe pas?? Quel enfer, d'une rénovation simple ça se termine en gros travaux ^^. @

Bonjour Hélène, Si les fourrures ont été abimés, il faut en effet les refaire. Les appuis, en général, on arrive à les récupérer. Bonne journée, Ghislain

Bonsoir, Il est possible d'appliquer un enduit de dégrossissage (appelé également enduit garnissant) à la seule condition que celui-ci soit en très bon état, c'est à dire non farinant, voile de plâtre (fleur) surfacé par la ponceuse (cas d'un plâtre neuf) et parfaitement homogène (pas de fissure, boursoufles et autres micro faïençage). Lorsque le plâtre subi un ponçage intensif par action mécanique (ponceuse ou rabot à béton), cela altère la couche superficielle du plâtre en le rendant bien souvent farinant. Lorsque l'on passe la main, il se forme une poudre. Dans ce cas de figure, le plâtre n'offre plus adhérence suffisante à l'enduit qui va "rouler" sous la lame rendant l'adhérence précaire. Il convient dès lors d'appliquer un durcisseur de fond pour améliorer sa cohésion puis d'homogénéiser l'ensemble en appliquant une sous couche. Concernant la deuxième question, si l'enduit garnissant a été correctement appliqué, il suffit simplement d'égrener un support à l'aide d'un vieux couteau à enduire pour enlever toutes les aspérités. Un dépoussiérage sera ensuite réalisé et l'enduit de lissage pourra être appliqué (minimum deux couches). Par contre, si les aspérités sont trop marqués, un ponçage sommaire est réalisé avec d'appliquer l'enduit de lissage avec une ponceuse équipé d'un papier de verre grain 120. Le dépoussiérage sera lui aussi réalisé avec d'appliquer l'enduit de lissage. Bonne soirée, Ghislain

@ Merci beaucoup pour ta réponse, clair et limpide. Effectivement le support me laisse des traces blanches sur les doigts quand je passe dessus, le reste des murs ne sont pas dans le même état (ancienne tapisserie qui était posé sur une peinture acrylique je pense) donc je vais poncer et sous couche + peinture. Dernière question s'il vous plait : tout les plafond ainsi que certain murs on été fait avec du BA13 une foi les bandes à joints terminé (par l'artisan et non par moi), doit-je enduire avant de passer à la peinture ?? Ou je peux directement attaquer sous-couche + peinture (2 ou 3 couches)?? Encore merci très bon boulot en tout cas que ce soit le chantier ou les vidéo. 👍👍👍👍👏

Hello, Le support est enduit (ratisser) selon le niveau de finition que tu recherches. Les bandes doivent également ne pas être visibles, ce qui est facile à vérifier. Il suffit de mettre la pièce dans le noir et de prendre un projecteur est d'éclairer en lumière rasante. Si celles-ci n'apparaissent pas et qu'une finition traditionnelle te convient (état du support B), il suffit de poncer les bandes au papier de verre grain 120 (si les bandes n'ont reçu que deux couches d'enduit sinon au 150 avec trois couches), de bien dépoussiérer puis d'appliquer une sous couche et deux couches de peinture de finition. Si tu aimes la belle finition, il faut enduire tout le support ce qui peut d'ailleurs être fait avec un rouleau à enduire. Le support sera complètement ratissé avec un enduit de lissage fin (2 passes minimum) suivi d'un ponçage au grain 150 et un bon dépoussiérage. La sous couche sera ensuite appliquée en terminant avec deux couches de peinture de finition. Bonne journée, Ghislain

Bonjour, Une sous couche (couche d'impression) est une couche d'apprêt, c'est à dire que l'on va traiter un support avant de réaliser des travaux de finition, pour en améliorer ses performances. Cela peut être un primaire antirouille pour un métal comme une couche d'impression pour des murs. En l'occurence, une couche d'impression (communément appelée sous couche) est une peinture d'apprêt qui peut être à base solvantée (glycéro) ou acrylique. Lorsque l'on a des travaux d'enduit à faire sur un support à base de plâtren je recommande vivement l'utilisation d'une sous couche glycéro, qui nourrie bien les fonds et qui est plus tolérante que celle acrylique, dès l'instant qu'il y a de la charge d'enduit. C'est typiquement le cas dans la vidéo, le temps que l'humidité de l'enduit s'évapore, je sais que la sous couche va rester homogène. Un plâtre qui est farineux ou poudreux de manière excessive à besoin au préalable de recevoir un durcisseur de fond (un durcisseur de plâtre) pour lui redonner de la cohésion. C'est en général un produit qui est particulièrement liquide. Concernant le ponçage au grain 60, ce n'est que dans le cas où l'on doit enlever la sous couche. C'est ce que je vous ai répondu car j'ai cru que vous souhaitiez enlever la sous couche. Sur un mur détapissé, il convient de le lessiver au préalable, pour ôter les résidus de colle à papier peint. Une fois cette opération réalisée (le mur doit être bien sec) et si ce sont que des petites réparations à faire, vous pouvez enduire directement sur le plâtre. Ensuite, après ponçage du mur au papier de verre grain 120/150, il conviendra d'appliquer une sous couche pour réguler la porosité du plâtre. Bonne journée, Ghislain

@ superbe, merci de votre temps et de vos réponses claires et nettes. Je my colle et au travail. Superbe chaine et encore un grand merci, pour votre travail et votre professionalisme.

Bonsoir, Dès l'instant que les plaques de plâtre sont traversées au delà d'environ 5 cm de côté, il convient de procéder au remplacement de la zone abimée en coupant un bout de plaque de plâtre et venir le visser sur l'ossature métallique ou de le coller s'il s'agit d'un complexe de doublage. Les bandes à joint seront indispensable dans cette situation pour éviter que les bouts de plaque de plâtre ne se fissurent dû à des contraintes mécaniques. Cependant, il ne sert à rien de réparer des plaques à divers endroits si les dégâts sont multiples. Le plus fiable et le plus rapide étant de remplacer les plaques dans leurs intégralité et de faire également le traitement des bandes à joint. Pour conclure, si c'est localisé, coupez des bouts de plaque que vous viendrez visser sur le périmètre de la réparation ou collez directement si c'est un complexe de doublage. Dans tous les cas, vous aurez les bandes à joints à refaire, j'en parle dans diverses vidéos d'ailleurs. Ne réparez pas à l'aide de plâtre, les matériaux sont semblables mais incompatible entre eux car une plaque est se compose de gyspe et de fibre (pour améliorer la résistance et la souplesse) qui est prisonnier dans un épiderme cartonné alors que le plâtre gâché est inerte, il ne possède pas de résistance mécanique particulière à la flexion sauf lorsque celui-ci est staffé auquel cas on rajoute généralement du sisal. Mais cela ne se prête pas à votre situation. Bonne soirée, Ghislain

@CoachPersoDeco d'accord, j'avais lu cette technique aussi sur d'autres sites. Mais je sais encore moins faire ça. Je n'ai jamais fait d'aussi gros travaux. Comment savoir où se situe l'ossature métallique ? Du coup je dois d'abord repérer les ossatures pour définir de laquelle jusqu'à laquelle je vais devoir remplacer ? Et racheter des plaques de placo pour en redécouper des morceaux ? Et.... Ça se découpe avec quel outil le placo ? En tout cas merci infiniment pour vos conseils précis, c'est très précieux quelqu'un de pédagogue comme vous, car on trouve toute sorte de conseils dans tous les sens mais personne n'a réellement d'argument pour étayer la réponse.

Bonsoir, Une ossature métallique se pose d'axe à axe tous les 60 cm, voir tous les 40 cm lorsque celle-ci reçoit de la charge. Votre cloison étant abîmé, vous devriez voir apparaître des bouts de fourrures si c'est une cloison de doublage ou des montants si c'est une cloison de distribution. Également, les vis apparaissent de temps à autre et indiqué clairement la présence d'une ossature. Sachez également qu'avec un gros aimant vous pouvez localiser l'ossature en le déplaçant à la surface des plaques de plâtre. Des qu'il se colle, la fourrure ou le montant est derrière. Pour remplacer une plaque de plâtre,on la dépose sur sa largeur (120 cm) en dévissant chaque vis pour éviter de malmener l'ossature. Pour la couper, vous utilisez un cutter avec une lame de 18 mm est une règle. Également, une scie à petite denture (pas de scie à métaux) permet de faire des ajustements. Lorsqu'il s'agit de remplacer que des bouts de plaques de plâtre, vous découpez la partie abîmée de manière symétrique (au niveau) puis vous reproduisez votre côte sur la plaque neuve. Ensuite, vous coupez des morceaux de fourrures que vous disposez sur le périmètre de la réparation en les vissant puis vous installez le bout de plaque dessus et vous vissez également. Il faudra poser des bandes à joint pour parfaire la finition. Par contre, si vous ne trouvez pas de vis, il s'agit soit d'une cloison alvéolaire (distribution uniquement), soit d'un complexe de doublage (plaque de plâtre avec au dos un isolant collé). La mise en place de fourrure sur ce dernier n'est pas nécessaire, il suffira de coller les réparations ou de remplacer le complexe en le collant au mortier adhésif. Sur une cloison alvéolaire, vous enfoncerez des morceaux de tasseaux en bois. Bonne soirée, Ghislain