Vous savez .. je dois dire Merci aux psychiatres qui m'ont reçue.. aux soignants avec qui j'ai parlé.. J'ai parlerai d'un trio .. médecin.. soignants et moi-même qui avons été autour de ma fille .. elle va relativement bien . Ça a été une épreuve de bcp d'années.. Ça n'est sûrement pas fini mais je veux y croire .. Je me suis bien renseignée sur la maladie et ma conclusion est .. confiance totale en les psychiatres.. se faire aidée si possible .. expliquer et impliquée l'entourage.. la famille pour qu'ils aient juste un rôle de famille empathie et aimante .. Le reste ne les concernent pas . Ma fille est entourée d'amour et on voit route la différence. Courage à tous

Questions intelligentes et réponses de compétence parfaite.

Vous ne parlez pas du tout du déni de la maladie, qui demeure un problème fondamental. Mon fils, schizo depuis l'âge de 19 ans, a eu de multiples traitements qui ont parfois donné de bons résultats pendant quelques mois, puis il y a eu des rechutes, souvent liées à l'arrêt des médicaments. Cela a duré une dizaine d'années. Ensuite, mon fils m'a dit : "Tu vois, Maman, jusqu'ici, j'essayais de retrouver la réalité, mais cette réalité ne me convient pas. Je préfère ce que je vis à l'intérieur". Dans cet "intérieur", il se racontait qu'il avait de nombreux diplômes (des thèses en psychiatrie, philosophie, etc.). Il va avoir 44 ans dans peu de temps. Il vit seul chez lui, voyage seul, ne manque pas de réflexion, lit (bien qu'ayant des difficultés de concentration). Par contre, il m'a été impossible de le convaincre de s'inscrire sur votre site. Sa réponse est toujours la même : "c'est pour les malades, pas pour moi." Il ne travaille pas (n'a jamais pu hormis en tant que comédien jusqu'à 21 ans... ce qui ne l'a pas aidé), n'a pas réussi à construire une relation affective stable (il l'a remplacé par une relation affective fictive allant jusqu'à l'invention d'un enfant). Le manque d'argent (il bénéficie de l'AAH et je l'aide assez copieusement) et l'isolement affectif (même si je maintiens le lien social en lui permettant de venir à la maison 4/5 jours deux fois par mois, et de rencontrer mes amis) sont néanmoins des facteurs de souffrance pour lui. Par contre, même s'il souffre de nombreuses hallucinations auditives qui peuvent parfois occasionner de sa part des "gueulantes" ou des gestes un peu brutaux dans l'air, il n'a jamais été violent et prend beaucoup de plaisir à m'aider, bien qu'il ne soit pas toujours disponible. Je me doute que vous ne devez pas avoir une cohorte de schizo parmi les patients qui participent à vos études, s'ils sont presque tous comme mon fils, ils refusent de participer. C'est la raison pour laquelle je vous avais proposé mon concours.

Le choix de mon fils (évoqué ci-avant) de "rester dans son monde intérieur", a été décidé après un traitement au Léponex (vous devez bien connaître !), médicament dont la publicité disait (fin des années 90 ou début 2000) qu'il parviendrait à faire en sorte que les deux mondes du schizo n'en fassent plus qu'un ! Ce fut le cas, en effet... mais mon fils n'a pas choisi la réalité, il a choisi son monde intérieur (très riche au demeurant). Autre élément important, les symptômes "positifs" ont toujours été forts chez lui, mais pas les "négatifs", ni les "cognitifs".

Merci pour vos explications .. ca fait du bien de comprendre pour mieux gerer ..😊

Jai deja écouté ce reportage tres enrichissant .. Mervi bcp.

A

Psychose et mysticisme : Parenté et différence. A partir de l’âge de raison l’être humain prend conscience de ses déséquilibres, de ses blessures, de ses tensions, de ses forces et ses faiblesses ;il essaye tout au long de sa vie autant que ce peut de trouver l’harmonie, synonyme d’équilibre, de bien être et de paix. Ce pendent au court de notre chemin il se peut que nous perdions le contrôle de notre psychisme et entrer dans un autre état qui s’apparente à une autre réalité, le sujet semble comme possédé et commence ressentir et percevoir un monde différent. Dans ce cas un psychiatre dirait que le sujet est schizophrène et que ces perceptions sont seulement des hallucinations, qu’il s’agit d’un dysfonctionnement du cerveau : une psychose. Mais cette conception de l’homme n’est pas partagé par les philosophies, les religions et les spiritualités : car ces derniers tracent une voie, une discipline de vie qui permet au sujet de passer a travers différents étapes afin de cheminer a l’intérieur de lui-même, ce qui lui permettra d’être quelqu’un d’accomplie, un initié ou un sage. Cette éducation qui nous permet de cheminer vers soi est un chemin difficile et douloureux pour le sujet ,car ce dernier doit sacrifier son ego pour libérer le souffle qui se terre au creuset de son cœur, cette découverte lui fait percevoir une autre réalité : notre cœur qui s’est dévoilé comprend désormais la musique du monde .Le gourou ou le maitre parvient a travers ses enseignement de faire passer son disciple par des états modifié de conscience contrôlé :un cheminement vers les profondeur du monde invisible de l’être ,un accompagnement vers la découverte de Soi, permettant au disciple de revenir a sa conscience avec un supplément de savoir et de conscience. Ce pendent le sujet qu’on dirait « psychotique » est entrainé dans ce monde malgré lui sans guide, sans enseignement préalable et se perd ainsi dans ce monde qui devient alors chaotique et incompréhensible pour lui.

Professeur, ste Anne.. je m'attendais à mieux, parole de provincial. Cela étant, c'est développé et intéressant : un bon condensé, parole de schizophrène. Et il faut se méfier des trop bons orateurs en cette matière, les cognitivistes etc....................... ; elle est sobre c'est bien !

Merci beaucoup.

Bonjour, Comment maladie methabolisme?si c'est possible géré totalement.