TDAH, AUTISME, HPI : LES DIAGNOSTICS À LA MODE

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Esther Taillifet

Esther Taillifet

2 ай бұрын

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Пікірлер: 103
@armonydailly
@armonydailly 2 ай бұрын
Je suis désolée mais je ne suis absolument pas d'accord avec toi. Ce nest pas ok de dire que les diagnostic soient un effet de mode. On parle d'un sujet serieux. J'ai ete diagnostiquée par une psychiatre d'un tdah, je suis suivi, medicamentée et j'ai souffert des symptômes du tdah sans savoir que cetait ca, toute ma vie. Aujourd'hui tout le monde semble avoir un tdah mais ne se sentent pas en souffrance ou handicapés dans leur vie tous les jours. Cest minimisé les vrais souffrances de ceux qui les vivent. A cause de ca j'ai remit en doute pleins de fois mon propre diagnostic en me disant que si tout le monde se sentait concerné par le tdah, cest que ce netait pas un trouble et donc que je devais encore PLUS redoubler d'effort. Donc non! Cest pas ok que les neurodivergences soient a la mode. C'est complaisant et ca detruit ceux qui souffrent vraiment tous les jours, ceux qui ont honte de leur trouble au point de le cacher a leur employeurs etc. Ce que tu dis que tout le monde aurait un "truc" est franchement hyper trigger. Parce que non, tous le monde n'a pas un truc. Je me suis sentie tellement différente toute ma vie que j'ai été debourser 500 euros dans un test de QI pour savoir si je netais pas sous efficiente mentalement parce qu'on m'a souvent répéter que j'avais une facon de penser pas assez construite, trop éparpillée. Que je devais toujours en faire plus. Cest parfois intéressant de faire l'avocat du diable, mais va dire a un cancereux que tout le monde a le cancer par exemple, je pense pas quil va aprecier
@gwendobio
@gwendobio 2 ай бұрын
En sois les grains de beauté sont des mini cancers, et on en a tous non ? 😉 Je comprends très bien ce que tu dis, diagnostiquer des troubles trop facilement ça décrédibilise le truc. J'ai moi-même un diagnostic de bipolarité alors que je ne me reconnais pas dans la définition d'un épisode hypomaniaque. Pour l'instant ça m'aide pour avoir un traitement et une ALD donc tant mieux. Mais comme me dit souvent ma psychiatre ce qui compte c'est d'aller bien donc le nom de notre maladie importe peu. Cela dit donner des noms à un ensemble de symptômes et donc définir des troubles ça permet de grandement simplifier les choses au niveau médical pour adapter des tiers-temps à l'école, pour faire des transmissions entre médecins, etc. Et oui il y a des personnes plus impactées que d'autres par leur trouble. Perso je ne suis jamais partie dans un délire mégalomane où j'étais la reine d'Angleterre qui se faisait saluer par ses sujets. Et pourtant ça ne veut pas dire que je ne souffre pas de mes variations de l'humeur. J'entends dans ce que tu dis que pour toi le diagnostic de tdah a été une heureuse découverte et je m'en réjouis pour toi si depuis tu as un traitement et des aménagements. Cependant ça reste une grille de lecture comme dit Esther. Tu as une bonne partie j'imagine des symptômes du tdah. Et je pense que tout le monde a un truc en effet, mais seulement un symptôme plus ou moins intense mais pas l'entièreté des symptômes pour être diagnostiqué tdah.
@lauramerel2111
@lauramerel2111 2 ай бұрын
Je me retrouve sur certaines parties de votre vécu et de même, sur le test, il a été constaté que je n'étais pas sous efficiente et c'est même l'inverse sur certaines aptitudes. Après je trouve que dans la société, il y a encore cette tendance qu'une fois que quelqu'un qui a un fonctionnement nuancé par rapport à une norme pré-établit, il peut aussi être réprimandé et c'est dommage.
@sandrac-g7446
@sandrac-g7446 2 ай бұрын
Absolument d’accord !
@EstherTaillifet
@EstherTaillifet 2 ай бұрын
Je ne suis pas sure de comprendre en quoi tu n’es pas d’accord avec moi, car moi je suis d’accord avec toi en tout cas. ☺️ C’est important que tu te sentes légitime d’exprimer ta souffrance face a un monde inadapté à ton fonctionnement spécifique et d’avoir les soins et traitements dont tu as besoins. Je n’ai pas dit (et ne le pense pas) que tous le monde avait un tdah ou autre neuroatypie. J’ai dit que le fait que ce soit à la mode était peu important et que l’important était que les personnes concernées aient les soins, outils et soutien dont elles ont besoin. Je suis désolée que le fait de dire de se distancer de la notion de diag t’ai trigger. Ça peut te faire penser que je minimise les difficultés rencontrées par les personnes diagnostiquées alors que c’est pas du tout mon propos dans cette vidéo, ni ce que je pense au delà de cette vidéo. Je comprends ton cheminement de pensée mais saches que quand je dis ça, je n’invalide pas du tout la souffrance en mode « tous le monde a ca donc c’est pas un vrai truc ». Je dis même et pense l’exact inverse. Il me semble que c’est assez clair quand on écoute l’ensemble de la vidéo. Je dis que peu importe que ce soit un effet de mode ou pas, tu es légitime à entamer un parcours de diag quand tu te sens en difficultés. D’où mes encouragements en ce sens en fin de vidéo d’ailleurs. Ce n’est pas grave en tout cas si on ne se comprenne pas tout a fait. L’important est que tu saches que je te soutiens totalement. Bonne continuation et bon courage à toi. Je sais combien vivre avec un tdah est compliqué. 💙
@armonydailly
@armonydailly 2 ай бұрын
@@EstherTaillifet Hello, dans ta vidéo de ce que j'ai compris, tu à l'air surtout d'évoquer les étiquettes et les grilles de lecture face aux noms de diagnostic. Et que chacun pouvaient se déclarer passer par des phases de dyslexie, de manque attentionnels, de phases de problèmes de compréhension de language sociaux. Je suis d'accord que tout le monde peut connaître ça lors de période de leur vie, mais ça ne fait pas d'eux des personnes handicapés et touchés par un trouble de neurodivergence. Une neurodivergence c'est pas une phase, c'est toute sa vie qu'on le veuille ou non. Et ceux qui passent par ces phases et s'auto diag tdah ou autiste par exemple, se mettent une balle dans le pied tout seul parce qu'ils ne "règlent" pas le bon problème et retardent un potentiel bon diag qui peut être une dépression, un trouble anxieux ou autre chose par exemple. J'ai déjà vu sur insta des filles se déclarant toute seule tdah et apprendre des mois plus tard qu'en fait c'était un trouble borderline par exemple et etre presque déçue que ce ne soit pas un tdah. Après peut être que j'ai mal compris mais oui en effet, j'ai vraiment reçu ta vidéo avec le message « tous le monde a ca donc c’est pas un vrai truc », surtout quand je sais que toi aussi tu a été diagnostiquée tdah. En tout cas, merci pour avoir prit en compte mon commentaire et pour ta réponse. 💛 ça m'a un peu plus éclairée
@gipsyspring5627
@gipsyspring5627 Ай бұрын
Ce qui me fait tiquer dans toute cette histoire. C’est tous ces personnes modestes qui sont sous-diagnostiquées et de l’autre les gens qui ont l’argent et le temps, qui vont consulter plusieurs spécialistes jusqu’à trouver celui qui donnera le diag attendu.
@katinka44
@katinka44 Ай бұрын
Clairement on se dirige vers le capitalisme sauvage à ce rythme là :'( pareil j'ai pas les moyens et le diagnostic est très long alors que je suis bloquée chez moi car les sons me font extrêmement mal aux oreilles, la lumière du jour m'éblouit, les vêtement rugueux me brûlent la peau et une simple discution tourne au cauchemar. Pendant ce temps je ne peux plus travailler et ca fait 3 ans, on a cherché tout les problèmes physique et seulement maintenant on recherche des troubles neuro développemental et encore c'est parce que c'est moi qui ais fait la démarche auprès de mon médecin traitant sinon il allait me laisser comme ca en disant :" je ne sais pas ce que vous avez on a tout testé". La mode est une bonne chose et permet de faire connaitre ces troubles afin qu'on soit diagnostiqué rapidement. Heureusement que je m'accroche car 3 ans à la maison j'ai eu envie de m'ouvrir les veines dans la baignoire plus d'une fois
@louarnezh1465
@louarnezh1465 2 ай бұрын
Merci beaucoup d’avoir le courage d’ouvrir ce débat à maints égards délicat. Je comprends bien votre argumentaire et, surtout, la bienveillance qui le sous-tend. On ne peut que rejoindre votre appel à une meilleure prise en compte de la santé mentale pour chacune et chacun. Et cependant, je suis en désaccord complet avec vous sur la prolifération des diagnostics évoqués dans votre vidéo. Je m’exprime ici comme enseignante et me permets d’attirer votre attention sur la prédominance récente desdits diagnostics au sein des salles de classe. Les diagnostics erronés posent un problème social et scolaire important : 1° Dans un certain nombre de cas, nous constatons que les diagnostics, ardemment recherchés par les parents, permettent de justifier, en leur apposant l’étiquette de « trouble » ou de « pathologie », des comportements qui relèvent en fait de l’éducation ou du tempérament (bien souvent d’une conjonction des deux). Un exemple : un adolescent à qui ses parents n’ont jamais posé aucune barrière et qui, telle une herbe folle, a poussé sans conscience aucune des nécessaires limites qu'appelle la vie en société se voit assigné le diagnostic de TDAH. Les parents sont soulagés : leur enfant souffre d’un trouble dont nul n’est responsable et auquel ni la famille, ni le premier concerné ne peuvent rien. Le diagnostic conforte les parents dans la mythologie familiale selon laquelle c’est à la communauté de s’adapter aux comportements ingérables du jeune, non à lui de fournir des efforts pour s’intégrer. L’enseignant est évidemment lui aussi sommé de s’adapter et finit par consacrer un temps, une énergie et une concentration sans limite à un adolescent en simple mal de cadrage et de repères. 2° Si les troubles touchent toutes les classes sans distinction, les diagnostics forcés ou erronés sont eux, de mon expérience, majoritairement obtenus par des parents issus des classes moyennes ou supérieures, ce pour des raisons sociologiques évidentes : les familles plus aisées et bien formées maîtrisant parfaitement la langue du pays où elles vivent disposent de plus de temps, de ressources et de connexions pour multiplier les pistes de recherche jusqu’à tant que se dessine un diagnostic pour elles satisfaisant. Dans un même temps, les jeunes issus de classes modestes ou défavorisées en mal de diagnostics pertinents passent sous les radars, éclipsés par le déterminisme social et par des familles nanties revendiquant ce qui, en fait, leur reviendrait de droit (en particulier en matière d’aides et d’aménagements). Il est clair que l’angle mort dont souffrent les moins favorisés ne découle pas des diagnostics délivrés avec trop de légèreté à des populations ne présentant pas de troubles caractérisés. En revanche, ces derniers contribuent à renforcer, au sein des écoles, le fossé qui se creuse en dehors d’elle, cristallisant un peu plus chaque jour les inégalités de classe et de privilège. 3° Les diagnostics farfelus s’accompagnent de descriptions à l’emporte-pièce, invalidées par les chercheurs les plus sérieux. Non, les surdoués ne pensent pas en arborescence. Ou plutôt, oui, ils pensent en arborescence, comme absolument tous les êtres humains, la structuration de la pensée découlant d’un apprentissage et non d’une disposition innée du cerveau humain. Non, la difficulté à socialiser ou à comprendre le second degré, qui concerne un nombre d’humains somme toute assez élevé, ne suffit pas à attester de l’existence de traits autistiques. Non, les difficultés simples et résorbables rencontrées dans l’apprentissage de l’orthographe ne témoignent pas nécessairement de dyslexie, mais du caractère retors du français écrit - avec lequel chacun lutte, même le meilleur de la classe. Lorsque l’on se retrouve dans une classe normale de 18 étudiants comptant 2 diagnostics de TDAH, 2 diagnostics d’autisme, 1 diagnostic de trouble anxieux généralisé, 3 diagnostics de troubles dys- variés, 1 diagnostic de TDI et 2 diagnostics de HPI, il en résulte que soit plus du 50% de la classe exige réellement des aménagements pédagogico-sociaux relativement importants (et souvent ingérables pour l'enseignant), soit une partie des diagnostics au moins est mal posée. Et cela n’a plus rien à voir avec le très respectable souci d’une bonne prise en charge de la santé mentale, mais avec des effets de mode stériles tant pour les jeunes - qui se raccrochent à des étiquettes sans fondement - que pour ceux qui les entourent - qui, à l'instar des enseignants, finissent submergés par un océan d'irréductibles singularités.
@marionleblanc8580
@marionleblanc8580 2 ай бұрын
Témoignage très intéressant. Je pense cependant que ce que vous soulevez est surtout la question de l'auto-diagnostique vs. un diagnostique médical "officiel." Certes, le professionnel de santé peut se tromper, mais je pense qu'en général les psy font plutôt preuve de prudence, et d'ailleurs pour les neuto-atypies telles que l'autisme et les troubles de l'attention on passe en général par des organismes spécialisés, et non par n'importe quel psychiatre de ville. Dans la classe que vous décrivez, il serait intéressant de savoir combien d'enfants sont en effet suivis par des professionnels. Si les enfants ne sont pas suivis, on peut en effet se poser la question de savoir si les parents ne se déchargent pas de leurs responsabilités sur des diagnostiques erronés, mais si une forte proportion des diagnostiques sont "véritables" (au moins selon le consensus scientifique en vigueur,) ça pose la question de la capacité de l'éducation nationale à correctement accommoder toute une cohorte générationnelle, et non pas les quelques pourcents qui ont par chance une bonne compatibilité avec le système en place. Je n'accuse pas les profs ! J'en connais et je sais qu'ils font de leur mieux. Mais il est clair qu'on a pas là une priorité gouvernementale.
@unrealemma8724
@unrealemma8724 2 ай бұрын
Il faudrait peut être comparer avec la proportion de gens qui ont été diagnostiqués à l’âge adulte pour voir qu’elle aurait été le pourcentage d’élèves concernés si ils avaient été diagnostiqués à l’époque. Il faut voir aussi quels sont les aménagements demandés. Si c’est juste pour un autiste d’avoir accès à la salle de son cours suivant pour y attendre seul au lieu d’aller en récréation ce n’est pas forcément lourd.
@louarnezh1465
@louarnezh1465 2 ай бұрын
​@@marionleblanc8580 Merci beaucoup de votre réponse. En réalité, je parle bien ici des parents obtenant des diagnostics chez des thérapeutes, rapports à l’appui. Ni les Directions, ni les enseignants ne sont tenus de prendre en compte les auto-diagnostics. Ce foisonnement de diagnostics erronés ou fantaisistes me paraît découler de 3 raisons : (a) des thérapeutes issus de formations peu solides ; (b) des psychologues en mal de formation continue ou désireux de complaire à leur clientèle ; (c) un trend général (précisément évoqué par Esther dans sa vidéo). Il est difficile, pour ceux qui ne travaillent pas dans l’enseignement, de s’imaginer la prédominance actuelle de ces diagnostics. Dans pratiquement toutes mes classes, entre 25 et 50% des étudiants bénéficient d’un diagnostic de ce type - et, bien souvent, d’un empilement de diagnostics obtenus au fil des ans. Un exemple : j’ai personnellement eu un étudiant en situation de transidentité (né fille) par ailleurs diagnostiqué autiste, haut potentiel, TDAH et souffrant d’un trouble de l’anxiété généralisé. Une autre étudiante diagnostiquée précoce, puis THPI, puis lourdement dyslexique, puis dépressive chronique. Ces constellations ne sont pas rares et elles se retrouvent toujours (sans exception) chez des jeunes issus de familles privilégiées. Exemple ne vaut pas démonstration, mais les deux parents du premier jeune sont chercheurs (l’un à Polytechnique, l’autre dans un Hôpital universitaire) et les parents de la seconde sont architectes indépendants à la tête d’une entreprise florissante. On se retrouve donc finalement dans une classe lambda d’adolescents de 18 ans avec, d’un côté, une étudiante fille de médecin et d’infirmière revendiquant des aménagements importants en raison de troubles dys- (prétendument diagnostiqués à l’âge de 15 ans) alors qu’elle écrit un français quasiment impeccable à une rapidité très au-dessus de la moyenne et, de l’autre, à moins d’un mètre, un adolescent issu de l’immigration affublé d’un Papa en chaise roulante et d’une ribambelle de frères et sœurs, peinant (très) fortement avec le français écrit - mais qui, lui, n’a droit à rien en matière d’aide ou de soutien. Je comprends bien Esther lorsqu’elle dit que si les diagnostics aident à prendre soin de soi, on ne peut y voir que du positif. Et, dans l’absolu, je dis oui. Mais, dans les faits, la pathologisation à outrance conduit à une déresponsabilisation générale, face à soi et face aux autres. Dans le cas précité de l’adolescente THPI, les parents - qui sont sincèrement convaincus que leur fille est un génie - ont empilé les tests de surdouance divers et variés depuis sa petite enfance pour justifier sauts de classe et programme adaptés. La petite se retrouve à 14 ans dans une classe dont la moyenne d’âge est de 16 ans environ. On constate alors que son français écrit est catastrophique : c’est, personnellement, l’une des étudiantes les plus en difficulté que j’ai eues sur le plan de la grammaire et de l’orthographe. Catastrophe pour les parents ! Ce problème ne saurait découler de leur gestion délirante de sa scolarité, ni d’une simple difficulté d’apprentissage, comme nous en rencontrons tous dans notre vie. Ni une ni deux, ils décrochent un diagnostic de trouble dyslexique sévère justifiant un deuxième traitement particulier (en plus de celui du THPI). Tout cela baignant dans le mythe - je l’ai entendu de la bouche de la mère lors de notre première réunion Parents/Enseignants - selon lequel l’intelligence de la petite est si extraordinaire qu’elle réinvente les règles du français écrit pour les mettre à son niveau. Oui, nous en sommes là. Il serait du devoir d’un thérapeute sérieux et sans complaisance d’expliquer aux parents que, si elle est vive (comme tant d’autres), leur fille n’est pas THPI, qu’il lui faut de toute urgence intégrer une classe de son âge pour rattraper le retard accumulé en raison de sauts de classe injustifiés et que des cours de soutien intensifs en français seraient tout indiqués avant que de passer un éventuel test de troubles dys-. Le diagnostic, lorsqu’il est mal posé, possède une capacité peu commune de renforcement des préjugés et du déni. Et cela ne peut faire aucun bien : ni à la société, ni à ceux qui la composent.
@louarnezh1465
@louarnezh1465 2 ай бұрын
@@unrealemma8724 Merci beaucoup pour votre réponse. Pour le premier point, je suis d’accord avec vous. Pour le second, cela ne pose évidemment aucun problème d’offrir quelques aménagements - souvent trop modestes d’ailleurs - aux étudiants ou aux personnes autistes. Mais je me suis déjà retrouvée avec un jeune star de son équipe de foot, très bien intégré en classe, papillonnant d’une fille à l’autre et sans difficulté d’orientation au quotidien diagnostiqué autiste à l’âge de 18 ans après avoir été objet d’un signalement pour geste inapproprié sur une jeune fille de sa classe. Là aussi, père cadre dans le secteur bancaire, mère universitaire traductrice assermentée et sœur aînée interne en médecine. Peut-être aurait-il juste fallu que quelqu’un engage la discussion avec ce jeune pour lui expliquer qu’il existe des limites corporelles et psychologiques à ne pas dépasser dans les relations interpersonnelles. Le diagnostic d’autisme est venu déresponsabiliser et le jeune, et ses parents en mettant sur le compte d’un trouble tombé à point nommé un comportement relevant d’une agressivité et d’un manque de respect assez propres à cet âge.
@unrealemma8724
@unrealemma8724 2 ай бұрын
@@louarnezh1465 C’est aussi un problème lié à la façon dont les diagnostics psys sont perçus. Le fait qu’il soit autiste n’aurait dû avoir aucune incidence sur la façon dont l’affaire a été gérée. Même en prenant en compte que les autistes sont beaucoup plus souvent victimes d’agressions sexuelles parce que ils ne comprennent pas la complexité et l’opacité avec laquelle la société communique sur la sexualité, je pense que ce n’est pas la même chose de se laisser abuser parce qu’on pense que l’autre a le droit et d’être l’agresseur parce qu’on pense en avoir le droit.
@bioutygirl
@bioutygirl 2 ай бұрын
Coucou Esther, je trouve que le vrai problème réside chez les parents qui font des auto-diagnostics de leurs enfants pour échapper à leurs responsabilités éducatives. Ils disent : « Mon enfant est difficile parce qu'il a ceci ou cela » sans se remettre en question ou envisager des changements dans leur manière d'éduquer. Cela peut aussi stigmatiser l'enfant à la maison et à l'école, et lui donner une excuse pour fuir ses responsabilités : « Je me comporte mal parce que j'ai ceci »sans faire d'efforts pour s'améliorer. Cela pose de nombreux problèmes et discrédite les personnes réellement affectées par ces troubles.
@sandrac-g7446
@sandrac-g7446 2 ай бұрын
Le point de vue est intéressant mais je ne partage pas le même avis. Il existe des pathologies mentales clairement identifiées et parfois même identifiables sur des examens d’imagerie. Il y a une différence entre avoir un symptôme d’un trouble mental et souffrir du trouble mental en question. Par exemple, être triste et souffrir d’une dépression ce n’est pas pareil. Avoir une phase d’anxiété et souffrir d’un trouble anxieux, sous-entendu comme étant chronique, ce n’est pas pareil. Dans un cas c’est une brève émotion ou une phase déclenchée par des événements du quotidien, dans l’autre c’est une pathologie qui dépasse la « normalité », qui handicape. On peut faire la meme comparaison avec ceux qui ont des symptômes de cancer sans souffrir du cancer en question pour autant, ou même d’autres pathologies physiques. Par conséquent je ne pense pas qu’il soit approprié de tout mélanger, oui des gens peuvent souffrir mais il y a quand même une sacrée différence entre ceux qui ont reçu un réel diagnostic (je ne parle pas de ceux qui présentent également le trouble sans avoir été diag) et les autres qui peuvent présenter des caractéristiques, ou un symptôme en question, mais où le diagnostic a été médicalement écarté. Cela ne veut pas dire que leur souffrance est illégitime, à mon sens c’est surtout sur l’intensité de l’handicap que cela génère dans le quotidien (ce qui le fait rentrer dans la case « trouble »). Pour moi dans tous les cas les diags ne sont pas une mode et ça ne doit jamais l’être, je raisonne un peu par l’absurde mais dans l’absolu c’est pareil, c’est comme s’il y avait une mode d’auto diagnostic des cancers… Les troubles psy existent et c’est important de le souligner et de ne pas le nier en le banalisant. En tout cas sujet intéressant avec un point de vue dont l’ argumentation l’est tout autant. :)
@Elenitalovesit
@Elenitalovesit 2 ай бұрын
Coucou Esther, vidéo très intéressante. Cependant, quand tu dis que tu ne vois pas le problème au fait de poser un diagnostic. Ben en fait il y a le problème du mauvais diagnostic, qui peut t'amener à prendre un traitement lourd dont tu n'as pas besoin et à ruiner ta vie. Je voulais rappeler le principe de prudence, même si c'est difficile quand on est en situation de souffrance. Ne pas hésiter à aller voir plusieurs professionnels
@Samantha_M.
@Samantha_M. 2 ай бұрын
Oui c'est vrai les diagnostics erronés existent mais de ce que j'ai pu comprendre à travers des témoignages de personnes en errance médicale (trouvé sur le net) c'est surtout dû à un manque d'informations ou de connaissances sur le trouble ou la maladie qui aurait dû être diagnostiquée
@Elenitalovesit
@Elenitalovesit 2 ай бұрын
​@@Samantha_M. Je ne sais pas si j'ai été claire ! Ce dont je parle, c'est de poser un des diagnostics à la mode sur des symptômes qui y font penser alors qu'en réalité il ne s'agit pas du trouble diagnostiqué. C'est pour ça que le discours de cette vidéo me dérange puisque j'ai l'impression qu'il y est dit que si on a des symptômes qui ressemblent aux diag à la mode, c'est ok pour se soigner avec les mêmes outils que ceux utilisés pour les maladies mentales ciblées par ces diags. J'espère que je suis plus claire !
@zk4171
@zk4171 2 ай бұрын
Exactement, je suis heureuse que ça soit "à la mode" car grâce à cela on met des mots sur ce qui existe, ça ouvre des conversations et ça ouvre les recherches ! Comme ça on a plein d'informations et de publications accessibles pour tout le monde. Ceux qui disent précisément "oh c'est rien, c'est juste à la mode", ça me permet d'identifier une personne qui minimise les handicaps et troubles (et tout en général d'ailleurs !), et de pouvoir en parler, et informer, car on existe maintenant ❤ Je me rappelle vraiment, il y a à peine 10ans on disait avec mépris aussi "ah y a des Dys partout maintenant, c'est juste à la mode nianianiania..." et maintenant impossible de dire ça, c'est devenu "normal" et on banni ce genre de propos. On est plus juste des ex-élèves invisibles, cancres, au fond de la classe, qui comprennent rien à ce qui leur arrive...! Ça sauve des vies.❤
@steevedrouin9766
@steevedrouin9766 2 ай бұрын
J'aime mieux dire que c'est d'actualité grâce aux récents progrès de la recherche que de dire que c'est à la mode.
@OffStageGirl
@OffStageGirl 2 ай бұрын
Eh bien moi je te remercie, et j'en suis très émue... car j'ai mis ça de côté pendant des années, et heureusement qu'il y a cette "mode" car ça m'a permis de me rendre à l'évidence après les autodiagnostics : j'ai bien une neuroatypie ! je me suis enfin décidée à aller parler de ça : je suis en cours de diagnostic, et ça fait juste du bien de mettre enfin des mots sur ce que je vis.
@jessiedraws8640
@jessiedraws8640 2 ай бұрын
Pour renforcer ton idée très juste de "à la mode", je pense à la découverte par le grand public de l'endométriose ; et tout à coup on a pu voir que 1/10 des femmes est touché, et que donc ca concerne énormément de monde, au point qu'on pourrait dire que "ca a été à la mode" et que beaucoup avaient en même temps un diag endometriose. Mais cela signifie seulement qu'il a été sous diag pendant des années, et que la négation de la souffrance a pu mené, lors de la découverte de la maladie, à un soulagement tel que ca donne un sentiment de révélation et qu'on en parle beaucoup... Puis on en parle moins, et on croit que la mode est passée, mais simplement on diagnostique beaucoup plus facilement donc on en fait plus toute une histoire, les personnes s'identifient moins à leur maladie grâce à une errance diag plus faible, et comme on rattrape de plus en plus le retard diagnostic on a l'impression de moins diagnostiquer, mais il y a toujours le même nombre de personnes touchées finalement. Et c'est pareil pour d'autres troubles qu'on découvre aujourd'hui en France, comme l'autisme ; mais dans d'autres pays, où il est mieux compris et pris en charge, mieux diagnostiqué et cela dès l'enfance, et bien on ne parle pas de diagnostic "à la mode". Au final, les personnes qui cherchent un diag pour un diag sans avoir aucun problème, ca n'existe pas, c'est une personne en souffrance depuis des années, qu'on a rarement pris au sérieux, et s'orienter vers un premier diag qui finalement se révèle peut-être infondé mais permet, par différentielle, de trouver au bout du compte la vraie source de problème, encore une fois je ne vois pas où est le problème... Merci beaucoup pour cette vidéo, cette position manque sur Internet 💚
@missmanuaunaturel2233
@missmanuaunaturel2233 2 ай бұрын
Merci pour cette vidéo! Effectivement je trouve ça génial que les neuroatypies soient de plus en plus diagnostiquées pour que les personnes arrêtent d’errer dans la souffrance. Cependant l’effet de mode, et surtout l’auto-diagnostic, parfois établi dans l’unique but de se trouver une particularité, nuit à la légitimité de ceux qui sont vraiment malades voire même handicapés, car quand on en parle autour de soi c’est complètement pris à la légère et illégitimisé du genre « oui t’es stressé comme tout le monde » « t’aime pas rester assis lgt comme tout le monde »… le « comme tout le monde » rabaisse complètement la prise en compte de la maladie. Personne ne dirait « ouais t’as un cancer comme tout le monde ». J’ai personnellement une maladie mentale et même une reconnaissance de handicap, et ce sont ces reconnaissance qui ont légitimisé ma souffrance auprès de mon entourage pour qui « arrête de saouler, t’as ci ou ci, comme tout le monde! » mais en fait non… pas comme tout le monde. Tout le monde a, de près ou de loin potentiellement des mini symptômes vaguement similaires aux miens… symptômes qui sont d’une teneur et d’une intensité bien divergente, ce qui fait toute la différence entre l’auto diagnostic a la mode et la maladie handicapante dont on se passerait bien… Après le HPI et le HPE c’est encore autre chose, comme l’hypersensibilité. Mon psy pense qu’il est inutile de se faire tester HPI, et que les étiquettes de HPE et hypersensible n’ont aucun fondement scientifique et ne sont que des fluctuation normales de notre sensibilité en fonction de notre état mental à un moment donné
@liseb.4485
@liseb.4485 2 ай бұрын
Le problème c’est que c’est pas toujours pris pour un outil, mais très souvent pour une identité. Et également il y a la question de la frontière entre les particularités et difficultés « normales », et ce qui relève de la pathologie/maladie. Ça peut aider de se « pathologiser », mais ça peut également enfermer. Je le dis en tant que personne qui a passé 10 ans à essayer de se diagnostiquer et à se servir de diagnostics qu’on a posé sur elle. Je n’ai jamais été aussi sereine que depuis que je suis émancipée du besoin de diagnostic, et j’avoue que la généralisation du truc rend à mes yeux l’acte de diagnostiquer de moins en moins pertinent. Et comme tu le dis à un moment c’est individualiser et psychiatriser le problème alors qu’il s’agit de phénomènes de société. Personnellement comme ça a été une arme à double-tranchant, et après mûre réflexion, je suis contre le fait de soumettre la compréhension de phénomènes de société à une grille de lecture strictement psychiatrique. Et désolée mais par exemple le remplacement soudain de la vague HPI par la vague autisme, on a le droit de trouver ça ridicule et de chercher à s’en distancier surtout si on se sent concerné (je pourrais en parler des heures car ça a été un gros sujet pour moi). Je comprends ton point mais je trouve ça aussi normal qu’il y ait une méfiance envers la prolifération des diag psy depuis 10 ans.
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
Bon ceci dit, HPI et autisme ça n’a tellement pas la meme valeur si on parle de psychiatrie. L’autisme c’est un trouble neurodeveloppemental donc ça n’est pas une histoire de mode, on l’est ou on ne l’est pas. Par contre, oui il important de comprendre que les troubles psy vont être impactés par la société et que l’idée de vouloir soigner les individus quand la cause serait la société est un réel soucis (et non sens). Au final c’est rejeter la faute sur les individus. Et oui la limite normal/pathologique est une vaste question, Canguilhem a fait un essai sur la question d’ailleurs. Pour autant je ne pense que l’on puisse conclure à un relativisme et dire que les troubles psy n’existent pas.
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
@@Jules-kp7rw Je sais, les seuils restent toujours une forme artificielle. Ceci dit, quand je disais on l’est ou non, c’est signaler que lorsque l’on correspond aux critères, cela décrit une condition que l’on attribue au TSA et présente depuis tout petit, cela ne peut être une mode ou un phénomène au sens propre. C’est juste une réalité que l’on a décidé de nommer TSA en déterminant certains critères et que l’on prend certainement plus au sérieux aujourd’hui qu’à une époque.
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
@@Jules-kp7rw Les seuils restent tjr subjectifs, et oui les personnes vers la limite c’est surement le point le plus critique et critiquable. Je dirais que globalement, avoir des traits attribué à xx, sans en avoir assez, et sans réellement en souffrir d’une façon ou d’une autre, c’est bien qu’il n’y a pas de raison de nommer cela trouble. Se pose plus déjà la question si la personne ressent un handicap sans rentrer dans une case d’un trouble psy (je parle de façon générale). Je pense aussi comprendre que bien que les seuils soient tjr critiquables, d’ailleurs en psychiatrie mais également dans tout autre domaine de la médecine (ben oui pourquoi déterminer 1,26g/L comme seuil de diabète, en sachant que la valeur seuil de diag a évolué dans le temps ? Il y a bien sûr des arguments, mais pas seulement médicaux), ils sont tout de même décidé de sorte à marquer le tournant entre un fonctionnement dit normal et un fonctionnement qui serait pathologique avec des retombées préjudiciables. Et ce ne sont pas des seuils tirés du chapeau par complet hasard. Je trouve que l’on perd souvent cette nuance, et puis sinon on risque de tomber dans un relativisme tout aussi questionnable. De mon côté bien que je pense être critique de nos cases, je n’aime pas non plus les propos finissant par dire « on est tous un peu dépressif, on est tous un peu TDA, autiste ect. ». Comme je disais Canguilem est interessant sur la question normal versus pathologie, même s’il n’aborde pas spécifiquement les troubles psychiatriques.
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
@@Jules-kp7rw et je pense aussi que cette histoire de spectre du trouble autistique porte à confusion, j’en avais parlé avec certains de mes profs. Au final comment parler d’intensité du trouble, quand d’un côté on peut avoir : - TSA léger avec comorbidité comme la déficience intellectuelle - TSA sévère sans autre comorbidité On parle de deux réalité assez différente et la notion de spectre n’est pas si claire.
@liseb.4485
@liseb.4485 2 ай бұрын
J’ajouterais qu’il n’est pas question de nier les souffrances et les nécessités d’avoir des outils pour se comprendre. Mais une étiquette psychiatrique, c’est vraiment à manier avec prudence. Surtout à un jeune âge quand on est encore en train de se chercher, et que beaucoup de chemins sont encore ouverts. J’ai failli être « enfermée » dans une étiquette de bipolarité avec des traitements lourds, alors qu’en fait 7 ou 8 ans plus tard, la vie et l’expérience aidant, il se trouve que je suis beaucoup plus stable qu’avant (à ma grande surprise) et je suis bien contente finalement de ne pas m’être totalement engouffrée là-dedans. Même si cette étiquette a pu m’aider et me faire rencontrer des gens importants dans mon parcours. L’étiquette a aussi un avantage de pouvoir rassembler des expériences, ce qui permet de s’entraider, mais à condition encore une fois de ne pas s’enfermer dans un effet de communauté (bon après ça c’est chacun qui voit). Pareil, de 15 à 25 ans et selon les critères diagnostics actuels que je constate autour de moi, j’aurais pu facilement me faire diagnostiquer un léger autisme. J’étais un cliché de tous les symptômes qu’on peut trouver de l’autisme féminin tel que défini actuellement, et d’ailleurs ce diagnostic n’aurait surpris personne autour de moi. Sauf que des années et des expériences de vie plus tard, même si mon « noyau » est toujours le même, je suis très différente de celle que j’étais à 20 ans notamment sur tous ces symptômes. Je ne les ai pas niés pour autant mais j’ai trouvé ma façon de faire avec et mon entourage aussi. Je ne veux pas minimiser la réalité d’un problème psy, mais juste avancer l’idée que des évolutions sont possibles, en particulier à un âge où par définition on va beaucoup se forger. Finalement il n’y a pas de réponse simple « pour ou contre » le diagnostic, c’est juste à utiliser en gardant son indépendance d’esprit et le droit de ne pas se définir que d’après ses symptômes. C’est plus dur qu’il n’y parait surtout quand on souffre.
@salviagalanthus6069
@salviagalanthus6069 2 ай бұрын
Est-ce que c'est "à la mode" ou est-ce que c'est par rapport au fait qu'on sort de décennies passées à ignorer les différences et à vouloir faire rentrer tout le monde dans la même boîte ? Aux siècles précédents, les enfants n'avaient pas d'enfance, ils étaient d'office considérés comme des adultes, par exemple. Les gens un peu trop différents, eux, étaient parqués et maltraités dans des asiles. Il ne faut pas oublier cela...
@GaliMagali
@GaliMagali Ай бұрын
Ce que ça me fait, c’est la demande d’attention particulière qui est attendue en retour. J’entends derrière l’annonce d’un diagnostic, une exigence qu’on nous consacre plus d’énergie. Chacun ayant aussi des difficultés à gérer sa propre vie (ayant parfois aussi un trouble sans le brandir) ça peut être pesant de fréquenter quelqu’un qui attend qu’on s’adapte à lui.
@jeanneglachant3475
@jeanneglachant3475 Ай бұрын
L’argumentaire que tu présente est très pertinent et d’ailleurs je pense que comme tu le soulignes très bien ce qui dérange ceux qui ne sentent pas concernés c’est finalement ce côté « je suis spécial parce que j’ai tel chose et ça justifie tel ou tel comportement »!! Le fait de voir un diagnostic comme un ensemble de symptômes et pas comme quelque chose qui touche à l’identité n’est pas quelque chose de commun et je trouve ça très pertinent Sans parler des tdah ou d’autres troubles que je connais peu lorsque qu’on a un trouble alimentaire il est très compliqué de ne pas inscrire ça dans son identité alors que c’est une pensée qui aide ! Je n’arrive d’ailleurs toujours pas à le faire totalement mais c’est vrai que ça permet de se libérer d’un certain fatalisme
@thevi2854
@thevi2854 2 ай бұрын
Hello, Je pense que les gens recherchent des diagnostics par des professionnels (et j'en fais partie) parce que la souffrance psychique n'est toujours pas reconnue. Et ça permet de dire "Je ne fais pas de la comédie, je souffre vraiment". Malheureusement, ça passe par une validation médicale. Et effectivement, les troubles neuropsy ont une connotation moins négative que les troubles psychiques type dépression, anxiété, bipolarité, etc.
@liseb.4485
@liseb.4485 2 ай бұрын
Tout à fait
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
Mettre au même niveau TDA(H)/TSA avec HPI bof bof. Le dernier est pas un trouble.
@mept9338
@mept9338 2 ай бұрын
Et comme tu dis, il y a une différence entre avoir des problèmes de concentration/attention et un TDAH qui relève d’un trouble du neuro dev, donc présent dès la naissance. C’est assez indéniable et pas juste une histoire de mode.
@WhoooAreYooou
@WhoooAreYooou 2 ай бұрын
Ce sont des neuroatypies. Certain-ex disent que HP c'est de l'autisme de riches.
@mariebillard1363
@mariebillard1363 2 ай бұрын
20:02 tu arrives à ce moment sur une hypothèse intéressante. Je me suis pour ma part demandée, avec en effet cette montée de gens diagnostiqués avec un trouble mental, un diagnostic psycho ou une maladie mentale du jour au lendemain : mais du coup, si on découvrait qu'en effet tout le monde (100% vraiment) a un ou des troubles/maladies mentales, qu'est-ce qu'un esprit sain dans le sens; sans trouble ni maladie mentale ou psychologique ? C'est une sacrée remise en question scientifique ! Mis à part ça, j'ai appris avec horreur que nombre des adolescents et grands consommateurs des réseaux sociaux qui se découvraient (diagnostic avéré) un trouble/une maladie mentale, avaient consommé trop de contenu sur des perosnnes souffrant de la même chose et que c'est par ce biais, la répétition et l'exposition prolongée de ces consommateurs de réseaux sociaux, qu'ils avaient développé un/des trouble(s)/maladie(s) mental(e.s/aux) ! Et ça, je trouve que ça craint. C'est super grave que notre cerveau soit capable de rendre malade son porteur par la simple forte exposition à ces troubles/maladies. Sans parler des déductions qui pourraient pousser à une forme de ségrégation devant de tels faits (mais ça existe malheureusement déjà, ça la renforcerait seulement). PS: il me semble que je l'ai appris via une vidéo de Amistory (youtubeuse) ou quelqu'un qui traite de ce type de sujets liés aux réseaux sociaux. Et donc constaté par des scientifiques, même si c'est pas ouf le délai de l'expérience.
@unrealemma8724
@unrealemma8724 2 ай бұрын
Je crois que c’était pour le syndrome de Gilles de la Tourette que ce phénomène avait été observé, et que c’était réversible. Les TIC peuvent être appropriés par mimétisme comme les accents et les adolescents sont très « ouverts » à intégrer les codes de nouveaux groupes sociaux, ce qui leur permet de s’intégrer socialement. Mais après ça ne veut pas dire qu’on peut attraper les symptômes intériorisés des troubles en ayant des contacts avec les gens qui les ont. On ne se met pas à avoir des hallucinations auditives par mimétisme par exemple, si c’était le cas ça serait un phénomène beaucoup plus bizarre
@memostreaming
@memostreaming 2 ай бұрын
D'accord avec ton propos, cependant mettre au même niveau le TDAH/TSA et HPI ça pose problème selon moi. HPI n'est pas un trouble, ce n'est pas un vrai diagnostic. Moi-même je remet en question la psychiatrie, et je n'érige pas le DSM-5 en grand manuel véridique (surtout lorsque l'on sait que dans ses versions précédentes être trans ou homosexuel était une maladie!), cependant, un diagnostic de TSA/TDAH amène à des vrais aménagements et traitements (quoique tjr insuffisants). Le HPI, non ! J'invite tout le monde à voir la vidéo de Grégoire Simpson "HPI : Un diagnostic bidon au service des bourgeois ? (analyse sociologique et témoignage)" ! C'est super intéressant
@alfinou_13targaryen
@alfinou_13targaryen 2 ай бұрын
J'ai adoré cette vidéo Esther. Au début, j'ai trouvé ça un peu inattendu et puis finalement ça te ressemble et je suis assez d'accord : tant qu'on parle de la santé mentale et que ça incite les gens à aller voir des psys, c'est bon à prendre. Je vois quand même un écueil : l'effet barum pour les gens qui s'autodiagnostiquent et le fait d'utiliser le diag pour tout justifier et surtout pour ne pas aller creuser, s'améliorer etc. Mais dans l'absolu, je te rejoins, si la santé mentale a le vent en poupe (oui oui je déterre des expressions encore plus vieilles que " in"), c'est carrément une bonne chose d'un point de vue systémique!
@evaniel-s236
@evaniel-s236 Ай бұрын
Bonjour Esther Merci pour cette vidéo, oui c’est entendable. Il y a tellement de justesse dans tes paroles. Et à chacun chacune de prendre le meilleur pour eux et d’avancer sur leurs chemins de pensées. Merci encore. Prends soins de toi, et de ta belle énergie ❤
@athenais9515
@athenais9515 2 ай бұрын
Merci pour ta vidéo je trouve ton point de vue très pertinent !
@carlavieestbelle
@carlavieestbelle 2 ай бұрын
Oui ça pose problème dans le cas où les gens se complaisent dans leur problème et excuse leur comportement en justifiant que c’est comme ça et pas possible de faire autrement parce qu’ils sont TDAH/HPI/Scorpion,… Et pour’la dépression c’est une vraie maladie donc quelque un qui est fatigué de sa semaine de boulot et triste momentanément il vaut mieux ne pas le laisser se convaincre lui même qu’il est dépressif après avoir regardé 3 TikTok tristes …
@katinka44
@katinka44 Ай бұрын
On a tous le droit d'être dépressif, chacun a son échelle sinon on utilise le terme fatigué. Et justement de quel droit pensez vous que la personne n'est pas dépressive? On pense savoir ce que les autres personnes ont dans la tête mais finalement on ne voit juste ce la personne a décidé de vous montrer. Donc des jugements et critiques gratuites comme ca vaut mieux éviter car la dépression peut mener à la mort, au suicide donc au moindre doute vaut mieux encourager à aller se faire diagnostiquer que d'inciter à faire le contraire grâce à ses jugement hâtifs et garder sa mort sur la conscience toute sa vie
@KamikaMagie
@KamikaMagie Ай бұрын
Le diagnostic a un coté apaisant et à la fois aliénant. Merci pour cette désacralisation et cette réflexion sur nos interprétations de la réalité.
@poppycros5901
@poppycros5901 2 ай бұрын
super video, merci beaucoup. j'avais un point de vue fixe sur ce sujet et tu m'ouvres a cette idée de grille de lecture, de besoin d'appartenance... et je suis contente de m'ouvrir a un point de vue plus ouvert et "relax"
@angelaherengt4944
@angelaherengt4944 2 ай бұрын
Merci pour cette video ca fait du bien ❤️
@sapphopique1316
@sapphopique1316 2 ай бұрын
Mon père est psychiatre et sans arrêt il reçoit des appels de parents qui veulent absolument que leur enfant soit diagnostiqué TDAH de manière officielle, pour bénéficier d'aides scolaires. Ils ne veulent pas de thérapies, ils veulent juste le voir une fois et "commander" un papier de la main d'un médecin comme s'ils étaient au supermarché. Dans la plupart des cas l'enfant n'est pas TDAH et mon père est obligé de rappeler aux parents déçus qu'ils devraient plutôt s'en réjouir car ce n'est pas une "médaille" que l'on porte sur soi, pas plus qu'une identité à part entière.
@louarnezh1465
@louarnezh1465 2 ай бұрын
Merci de le dire. C'est important.
@Lilly_LMS
@Lilly_LMS 2 ай бұрын
Merciii! 🙌
@Purplelinings
@Purplelinings 2 ай бұрын
Vidéo super intéressante, comme toujours, merci Esther. Ce qui est à la mode en ce moment c’est justement de dire que les syndromes, neuroatypies etc. ne sont qu’une mode et qu’est-ce que ça m’énerve 😤 La prochaine personne que j’entends dire ça je l’attache à une chaise et le lui fais regarder ta vidéo 😆
@Mingwingz
@Mingwingz Ай бұрын
Il y a un biais de confirmation. Comme les gens pensent que c'est à la mode, ils en voient partout. Il y a plus de diagnostics, certes, mais de là à dire que c'est à la mode comme les tatouages, non.
@missarcenciel4
@missarcenciel4 2 ай бұрын
Coucou !!! vidéo super intéressante comme d’habitude :) étant étudiante en santé, c’est vraiment un sujet même au sein de nos études et stages. nous avons des profs plutôt pro diagnostic et d’autres contre le diagnostic à tout prix (parce que ça peut être une étiquette qui nous colle à la peau..). Cependant, je pense que dans la plupart des cas, ça permet effectivement à l’individu de comprendre ses symptômes et de pouvoir s’adapter donc je trouve que la question du diagnostic est am bivalen. Je penche quand même vers ton côté parce que je pense que individuellement c’est vraiment bénéfique d’avoir un diagnostic. Mais au-delà du diagnostic, il y a aussi le soin que ça implique, peut-être le coût de la société. Par exemple la dyslexie va impliquer une rééducation etc. le TDA H peut impliquer un traitement médicamenteux et donc on peut se dire que on ne va pas mettre 50 % de la population sous médicament si on pousse un peu la réflexion, mais je vois vraiment où tu veux en venir et je trouve que c’est vraiment intéressant ! un peu un débat éthique finalement :)
@valentinerolland183
@valentinerolland183 2 ай бұрын
MERCI !
@Juderoms
@Juderoms 2 ай бұрын
2:48 je n’ai pas encore regardé toute la vidéo, donc je retirai peut-être mon commentaire 😬 mais juste: oui, parfois, on ne sait pas et on hésite entre certains diagnostics, mais n’oublions pas que dans bcp de cas on peut aussi CLAIREMENT identifier une maladie. Dans certains cas (dont le mien), les troubles se voient grâce à un IRM. Oui c’est un ensemble de symptômes, m’enfin c’est aussi indiscutable à l’IRM que telle zone ne s’activait pas, que telle autre était trop activée etc. C’est comme les allergies en fait. Oui, parfois on tâtonne, parfois y’a des gens qui ont des petites allergies et on les confond un peu avec des intolérances. M’enfin y’a aussi des gens qui meurent s’ils mangent une cacahuète 🥜, et d’autres non. Même si bcp de gens sont entre 2, t’as quand même bcp de gens clairement malades, pour qui y’a zéro hésitation, et qui crèvent si on ne les soigne pas. Parfois c’est ambiguë, mais parfois c’est ultra clair, notamment dans bcp des cas très graves. Bref, c’est peut-être une évidence pour certain.e.s, mais je me permets de le rappeler car il faut faire attention à ne pas tomber dans la sur relativisation des troubles mentaux. Voilà, en tous cas, sujet très intéressant!! Et je suis d’accord pour dire qu’il faut aussi s’occuper des gens qui ont quelques traits autistiques, comme il faut prendre soin des gens qui ont une petite allergie, ou certains symptômes depressifs, of course. Mais faut pas non plus que ces personnes croient être autant clairement autistes ou allergiques au point de crever si elles mangent une noix, dépressives au point de passer leur courte vie hospitalisées, que d’autres quoi. Bref, de manière générale, un peu de décence face aux personnes en immense difficulté, en évitant de tout mettre en équivalence, c’est important. ❤
@sandrac-g7446
@sandrac-g7446 2 ай бұрын
Absolument d’accord avec vous. Il y a des troubles mentaux qui sont des pathologies claires et identifiables et ça c’est indéniable!
@jolyncujoh3344
@jolyncujoh3344 2 ай бұрын
🙌
@FeelKarmatic
@FeelKarmatic 2 ай бұрын
Très intéressant ! Je partage assez. Les études épidémiologiques vont dans ce sens de toutes facons
@mariedoerler2120
@mariedoerler2120 2 ай бұрын
Bravo bravo pour ton raisonnement ..vient de paraitre " ce n'est pas toi le probleme" de pierre bordaberry auteur de la chaine psychocouac...et sur la société de la norme Roland Gori (conf dur les troubles ..300..votes pour le dsm5)encore merci pour ton ouverture de lecture anthropologique et de bon sens .oui l'education normative evaluative a produit des etres conditionnes aux evaluations par etiquettes .
@wolfwhite7606
@wolfwhite7606 Ай бұрын
J’ai 25 ans diagnostiqué bordeline depuis que j’ai 21 ans, J’ai un Suivi depuis l’âge de 4 ans pour mon comportement. Je le dit jamais a personne, y’a que mes parents et frère et soeur qui savent, et je refuse catégoriquement qu’il en parle au gent. j’ai pas envie qu’on m’associe au comportement borderline, par ce que sa va faire flipper et fuir les gent justement. Jamais je me suis justifié par sa, je déteste qu’on me colle une étiquette de ”malade”. Surtout qu’on nee pas borderline, on devient borderline du a des négligences dans l’enfance. Moi je suis moi, point Barre, c’est mon seul parti politique. Et je veux pas qu’on me colle une étiquette de ”malade” justement. Plein de fois quand j’étais jeune j’ai ete franc avec les gent, et surtout les femme, a chaque fois que j’ai dit que j’avais un traitement ou un psy, c’est bon t’es considéré comme un ”fou” le mot fourre tout. direct tu dit que t’a été hospitalisé en psychiatrie, pour la majorité des gent, tes cataloguer comme un fou.. et sa va te porter préjudice justement.. Les gent dépressif paradoxalement on ne les côtoies pas, on les évites, ils nous plombe le morale, on ne veut pas forcément les aider. Je suis bordeline, mon frère lui ils a des troubles du comportement alimentaire, sa fait 24 ans qu’il a un repas à base de nuggets et de purée, de pain, ils mange aucun fruit, aucun yaourt, pas de patte, pas de feculent, rien d’autre.. que 3 ou 4 aliments. Ils a essayé de manger des fraises et autre ils détestent la texture, le gout.. ils détestent toute les viande, ils détestent tout les légumes hormis les patates. Au bahut ils manger que du pain, on me disait tout le temps tes le frère a celui qui mange que du pain.. ils mange vraiment rien de chez rien, mes parents pendant quelques temps ils voulais plus lui acheter de purée pour le forcer a manger comme tout le monde, en se disant ils aura faim ils va bien manger.. bah ils a fini a l’hôpital sous perfusion après n’avoir rien manger pendant 9 jour.. Mon père quand a lui et diagnostiqué psychopathe, un vrais de vrais, pourtant c’est rare, généralement les gent ne sont que rarement diagnostiqués. depuis l’âge de 28 ans, et c’est sans doute pas sans raison, ils étaient alcoolique. J’ai été placer en foyer par le juge des enfants, a 15 ans je me bagarrer tout les jour avec mon pere, on c’est battue dans le bureau de la juge.. on a deux tempérament incompatible, y’en a pas un qui va lâcher le morceau sa en vient toujours au main. Et même aujourd’hui j’ai 25 ans, on ne se supporte pas, on peut pas passer 2h sans se mettre sur la ******, alors sa fait des années qu’on a décidé de plus se voir. C’est mieux pour tout le monde. Ma mere elle s’en sortait plus.. avec c’est 40kg elle pouvait rien faire.. Avec mon père J’ai typiquement la relation de homer simpson avec bart, ils metrangle, moi le lui met un coup de batte de baseball.. Le juge ma placer en urgence, c’est ma mere qui a demandé, on allez finir par s’en*****.
@Sims4Luxury
@Sims4Luxury 2 ай бұрын
Punaise comment j’ai eu peur avec le titre de la vidéo 😂😂 Je me suis dis « oh nan pas Esther s’il vous plait » 😅 J’ai jamais compris ce que ça voulait dire quand quelqu’un sort le « c’est à la mode » dans ce contexte 🤯 Genre on est nombreux à parler du même truc en même temps et du coup quoi? Oh bah mince on se comprend mieux qu’hier, quelle catastrophe 😱
@elodiesed8008
@elodiesed8008 2 ай бұрын
Merci pour cette vidéo très intéressante et pour tes points de vue . Pour ma part je pense que le souci vient aussi du fait que pour certains de ces troubles ,il existe des traitements médicamenteux ....et que du coup ceux qui n ont pas ces traitements ou n ont pas un diagnostic posé par un professionnel de santé ne sont pas considérés de la même manière...
@giovannaargon9010
@giovannaargon9010 2 ай бұрын
En pleines démarches pour passer un bilan tdah adulte, le titre m'a initialement fait peur 😅
@alfinou_13targaryen
@alfinou_13targaryen 2 ай бұрын
Grosse pensée pour toi! J'ai fait ça à 36 ans et ça m'aide bcp depuis que j'ai mes diag!
@giovannaargon9010
@giovannaargon9010 2 ай бұрын
@@alfinou_13targaryen merci beaucoup ❤️ c'est justement l'année de mes 30 ans, j'espère que ça va être l'année d'un nouveau départ
@natureculture3193
@natureculture3193 2 ай бұрын
Hyper intéressant ! Je sais pas si tu connais mais ça me fait penser à Franck Lopvet.
@desdemonium
@desdemonium Ай бұрын
Ce que tu dis fait écho à mes proches disant toujours que les troubles évoqués n existent que parce que c est à la mode... or je pense pas que les symptômes apparaissent ou disparaissent parce que c est assez tiktokable ou instagrammable oh et puis non.😵‍💫
@y.m1902
@y.m1902 2 ай бұрын
Coucou Esther, encore une vidéo absolument géniale. J’adore ces partages de réflexion où tu n’as pas peur d’aller à l’encontre de l’opinion majoritaire du moment. Vraiment tu es une créatrice de contenus d’une grande valeur, ça fait des années que je te suis et c’est toujours aussi passionnant de t’écouter ❤
@EstherTaillifet
@EstherTaillifet 2 ай бұрын
Merci 🙏🏻 💙 Mon égo s'est fait saucé ! 😂
@francinelaloy2290
@francinelaloy2290 2 ай бұрын
Si ça me parle à fond! Et l’approche IFS, « trauma », pour expliquer l’hypersensibilité ou le HP ou TDA, TSA? Tu avais eu un diag, au fait, t’étais pas HPI, mais peut-etre un type HPE ou non laminaire ?
@francinelaloy2290
@francinelaloy2290 22 күн бұрын
J’en remets une couche, je viens de repasser sur la vidéo d’il y a 5 ans juste sur le passage où tu te demandais pourquoi la culture G dans le test de IQ. Je vis de passer le test de Rocamora, où c’est presque tout sauf de la culture G😹. Il y a 9 ou 10 domaines d’intelligence (sans compter ceux auquels on n’a pas pensé à l’époque où on a décrété ça), et ce serait intéressant j’aimerais ton retour sur ce test si tu veux bien, il couvre d’autres choses, vraiment, je sais pas si ça te parlera?
@francinelaloy2290
@francinelaloy2290 22 күн бұрын
L’enthelechie, la quete de la vérité, l’hypersensibilité notemment
@urluberlu2757
@urluberlu2757 2 ай бұрын
En voyant le titre de la vidéo, je me suis dit: Wow, voilà une youtubeuse qui n'a pas peur de jeter un pavé dans la mare 😅 Je suis paraplégique et TDAH... Je ne supporte pas de rester assis toute la journée 🤭 Hum, désolé, c'est de l'humour un peu piquant... Un humour que je trouve très sain pour la santé mentale, puisque je suis bel et bien paraplégique (je suis donc légitime à me moquer de moi-même 😛) avec quelques handicaps invisible à la mode, notamment un TSA 😎 Très bonne vidéo, qui pose le sujet de façon très pertinente 👍Je suis globalement très d'accord avec ta façon de voir les choses, très pragmatique.
@Scr3amsoul
@Scr3amsoul Ай бұрын
Merci pour ta vidéo Esther ! Pourquoi le terme Autiste Asperger n'existe plus aujourd'hui ? J'ai voulu me faire diagnostiquer Asperger mais j'ai perdu mon temps malheureusement. L'autisme est bien diagnostiqué chez les enfants mais pour les adultes ça reste compliqué... On m'a déclaré avoir une dyspraxie et une neuroatypie mais sans pouvoir me confirmer si j'avais des traits autistiques. Difficile de trouver des solutions pour mieux vivre
@florabiopt
@florabiopt 2 ай бұрын
Hyper intéressant ce cheminement de pensées. Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, assez positif. Encore merci Esther ! ❤
@sarahchocolat
@sarahchocolat 2 ай бұрын
Oui.
@calogerolaiacona3981
@calogerolaiacona3981 8 күн бұрын
J’ai vu votre vidéo sur le résultat de votre qi et je suis dans le même cas que vous... ma pensée en arborescence m'a fait croire que je suis hp et mon test non. Une psychiatre m'a dit que des troubles associés peuvent masquer le vrai résultat..( tda, tsa...)
@moniqueescobar5404
@moniqueescobar5404 2 ай бұрын
J aime beaucoup ta façon de voir les choses
@theykilledkenny777
@theykilledkenny777 Ай бұрын
Par rapport à l'exemple de la dépression, autrefois prise pour de l'hystérie : la dépression est observable au niveau neuronal, pas l'hystérie. La dépression est une réalité, pas l'hystérie. L'exemple ne me paraît pas pertinent. Plus globalement, la vidéo me semble manquer de nuance et de connaissances de ces sujets. Pour autant, j'apprécie le point de vue audacieux et la façon dont il est exprimé, cela pousse à réfléchir. Bonne journée 😘
@MrsLauraRose
@MrsLauraRose 2 ай бұрын
"l'hystérie n'existe pas plus que ce que n'existe la dépression en soi" je trouve que c'est vraiment indélicat comme phrase quand on sait que l'hystérie est complètement invalidé et a été utilisé pour stigmatiser les femmes principalement. Les femmes sont historiquement sous-diagnostiquée ou mal diagnostiquées. La dépression quant a elle traverse les âges, elle est simplement précisée ou sous-divisée en catégorie de plus en plus mais c'est un peu léger cette comparaison quand on a de nos jours par exemple des façons d'observer le dépression au niveau neurologique.
@alfinou_13targaryen
@alfinou_13targaryen 2 ай бұрын
Sortir la citation de son contexte est assez malhonnête. Elle a pris cet exemple pour montrer que la grille de lecture du DSM5 est celle qu'on utilise aujourd'hui avec notre système de valeurs sociétal au même titre qu'à l'époque l'hystérie faisait partie des maladies de leur système de valeurs (avec ttes les limites et biais misogynes que ça comportaient). L'idée était de montrer qu'une grille de lecture ça évolue avec la société. Dans 50 ans, la grille aura évolué et les terriens du futur trouveront peut-être que le DSM5 est archaïque au même titre que ce que nous trouvons l'hystérie misogyne et arrieree. C'était ça l'analogie derrière la citation !
@MrsLauraRose
@MrsLauraRose 2 ай бұрын
​ Non, ce n'est pas malhonnête, et ce n'est pas dans une volonté de sortir de son contexte d'ailleurs. Je trouve que c'est indélicat, contexte compris. Ce n'est simplement pas comparable. Une condition a été totalement discréditée (et a une forte symbolique historique) et l'autre évoluera en définition et en classement mais est reliée à une condition neurologique démontrable. Je trouve que c'est vraiment très léger de faire des comparaisons hasardeuses sur des sujets aussi sensibles
@jessicamy8
@jessicamy8 2 ай бұрын
Je suis plutôt d'accord. Je ne me suis pas faite diagnostiquée mais je pense avoir ou être proche d'avoir un TDAH. Le hik c'est que ça coûte cher de se faire diagnostiquer et je n'en ai pas les moyens en ce moment. Du coup, je me suis dit que ça ne me coûtait rien d'essayer de mettre en place des outils pour soulager mon quotidien. Pour l'instant je n'ai pas trouvé autant d'informations que je le voudrais pour organiser ma vie mais je cherche toujours. (Les trucs trop répétitifs et hyper carré ça ne m'intéresse pas et j'ai l'impression qu'on ne propose que des protocoles strictes aux TDAH pour les aider à rester focus).
@user-tk7mn1og5h
@user-tk7mn1og5h Ай бұрын
Bonjour... Mais je pense qu il faut nuancer... Et parler d auto diagnostic à la mode! Parce que les diagnostics sont établis par des psychiatres ou pedo psy et quand on en est à obtenir un diagnostic c est qu on est dans une impasse. Ma fille est hpi avec troubles de l apprentissage, diagnostiquée à 9 ans, elle a 16 ans aujourd'hui. Elle est épanouie et se comprend et arrive à avoir une scolarité normale alors qu elle était en grande difficulté scolaire. Mon fils a été diagnostiqué avec des troubles du spectre autistique sans déficience intellectuelle il y a 2 ans après 7 années de combat, de soins avec des psychomotricienne, non pris en charge. Enfin diagnostiqué on a eu enfin des aides humaines et financières. Aujourd'hui il est en 5 ème et il a une scolarité normale et se sent bien dans sa peau car il a compris comment il fonctionnait. Bref, tout ça pour dire que le fait de diagnostiquer une personne neuro atypique pour permettre des prises en charge, des aménagements pour le travail ou la scolarité etc... De même je pense que la recherche a avancé, que les gens veulent comprendre comment ils fonctionnent pour mieux comprendre pourquoi ils sont hypersensible, ou pourquoi ils se laissent déborder par leurs émotions et savoir comment on fonctionne permet de se remettre en cause et changer en bien... Donc faisons la différence entre le diagnostic et l auto diagnostic. Merci beaucoup PS habituellement j adère à tous tes points de vue mais là je pense que tu aurais pu nuancer un peu et approfondir les recherches avant de te positionner 😉
@Tony-q1k
@Tony-q1k 11 күн бұрын
Ba moi suis un hypersensible hpe et je le revendique.
@alicialala18
@alicialala18 6 күн бұрын
Moi je trouve ça drôle en tant que personne né à 6 mois avec de la dyspraxie de la dyslexie un tdha qui soit dit en passant est un est un véritable handicap et n'est pas là pour essayer de nous trouver des excuses mets-nous pourrie la vie au quotidien Parce que les gens se foutent dans notre gueule dans la réalité c'est pas drôle à vivre au milieu professionnel. C'est juste humiliant Et de voir des gens qui font semblant qui vont se trouver des excuses c'est horrible pour nous parce qu'en plus on doit subir le fait que ces gens répondent des conneries sur notre compte et à cause de on peut plus expliquer clairement nos problèmes sont passés pour des cons ou des attardés
@Marie-my1uq
@Marie-my1uq 2 ай бұрын
Bonsoir Esther :) Pour ma part, je suis "contre" (à nuancer) car je trouve le concept absolument aliénant. D'ailleurs je pense que le problème outre le fait de poser une etiquette etc., c'est le fait de mettre à égalité le trouble/la maladie psy à une maladie physique. Le système n'est pas le même. Dans la prise en charge des troubles psy, l'environnement est un facteur déterminant. Une personne autiste, TDAH ou autre, dans un environnement qui ne lui convient pas en souffrira. Une autre qui est dans un environnement adapté, ne remarquera peut être même pas de toute sa vie ses symptômes. Cependant, on ne peut pas en dire autant d'un cancer, d'une épilepsie etc. Et ça rejoint l"idée que l'étiquette induit la croyance que la guérison n'est pas possible. J'entends par la "guérison" pas la disparition des symptômes, mais le fait qu'ils ne posent plus de problèmes, au point qu'on n'a plus besoin de s'y identifier et qu'il n'y ait donc plus de souffrance. Le diagnostic d'une certaine façon dépossède les personnes concerné.es de leur pouvoir. Il n'y a pas besoin d'étiquette pour être légitime. Et oui, en faisant certains choix et dans des circonstances propices, vous pouvez guérir. Avec l'étiquette, c'est beaucoup plus difficile. Beaucoup de gens tournent en boucle sur leur trouble une fois qu'il ait découvert, et pensent qu'ils sont voués à vivre avec et qu'ils n'ont aucune ressources à l'échelle de leur individu pour s'en sortir alors que c'est faux. On voit votre souffrance, elle est légitime, diagnostic ou pas. Pour le coup tu le dis dans ta vidéo, certaines personnes ne remplissent les cases d'aucun trouble et pourtant ne souffrent pas moins que les diagnostiqués. Mais elles sont plus ouvertes aux stratégies d'adaptation et vivent mieux avec car aucun psychiatre ne leur a dit que c'était quasi foutu pour elles, elles pourront seulement "s'en accommoder". En revanche, j'en conviens qu'il vaut mieux passer par ce chemin plutôt que par aucun et rester isoler dans la souffrance. Simplement, un changement de paradigme est selon moi souhaitable et serait profitable à toustes.
@unrealemma8724
@unrealemma8724 2 ай бұрын
Il y a un aspect physique dans les troubles du développement. Par exemple en étant autiste j’ai un trouble visuo-spacial et peut être une mauvaise proprioception en tout cas l’un dans l’autre j’ai été incapable d’apprendre à conduire. Comme il y a beaucoup de choses visuelles que je ne perçois pas j’ai été très surprise pendant le Covid que le port du masque par les autres gens gêne les gens, je ne m’imaginais pas avant qu’ils ne l’expriment que les gens voyaient autant de choses sur le visage des autres, parce que moi je ne vois rien et quand les gens ont porté des masques je n’ai eu aucune différence. Évidemment je ne souffre pas de ça de façon directe, mais même si je suis dans un environnement où je n’ai pas besoin de conduire un véhicule, ni de savoir comment les gens se sentent, ni de contrôler mes expressions faciales, ça ne fait pas de moi quelqu’un qui sait le faire. Si on va par là, une personne qui utilise un fauteuil roulant et vit dans un environnement adapté à ses déplacements en fauteuil n’est plus handicapée non plus. La façon dont notre cerveau traite les informations reçues par nos cinq sens et ce que ça nous permet de faire ou pas, c’est physique
@Tony-q1k
@Tony-q1k 11 күн бұрын
Les tatouages,les piercings et le féminisme sont très a la mode aussi,des vraies clichés que beaucoup suivent.
@SIRENESSENCE
@SIRENESSENCE 2 ай бұрын
Oula désolée mais je me désabonne
@EmilieD87100
@EmilieD87100 2 ай бұрын
Hello. Ton discours me pose un problème. La santé mentale est une chose mais le tda/h ou les tsa sont des handicaps. Attention à ne pas confondre *maladies à la mode* et handicap. Travaillant en milieu scolaire avec des enfants en situation de handicap, je ne peux pas laisser dire que c’est à la mode. C’est diagnostiqué depuis des années par des professionnels de santé. Par exemple la bipolarité est le nouveau nom de la maniaco-dépression ou encore plus flagrant, la surmédiatisation de l’endometriose alors que ça existe depuis des décennies. Mais alors l’adenomyose personne n’en parle et pourtant c’est encore plus destructeur que l’endométriose. oui l’autodiagnostique est à bannir et la pathologie doit être bilantée et déclarée par un médecin. Je terminerais avec le tda/h qui oui est à la mode depuis quelques mois/Années malheureusement les gens pensent que le tda/h explique le manque d’education De leurs enfants en disant il est hyperactif et a des troubles de l’attention au lieu de dire on le met devant les écrans parce qu’on n’a pas le temps ni l’envie de s’occuper de lui, sous couvert de l’education positive etc etc etc
@alfinou_13targaryen
@alfinou_13targaryen 2 ай бұрын
Je crois que tu n'as pas écouté la vidéo. Esther est TDAH diagnostiquée et médicamentee, elle sait que c'est un handicap.
@jaimetoncadavre461
@jaimetoncadavre461 2 ай бұрын
pourquoi t'as choisis de te ridiculiser sur la place publique comme ça? c'etait pas nécessaire
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