Vous m'apprenez le terme "pédoclimatique" ! ;)

@@systemeterre9143 la base :) j'ai oublié de dire que je suis en fond de vallée , pas top cuvette froide mais avec un sol limoneux sur 1mètre 50 mini ; je fais avec ce que j'ai et c'est à moi d'adapter mes itinéraires techniques selon François .

@@NIKKO500 plutôt bien pour une première année malgré le contexte fort heureusement la bassine de 50 mètres cube m'a sauvé j'ai eu quelques raté de semis du à mon manque d'expérience mais dans l'ensemble je suis content de mon travail j'ai pas compté mes heures par contre je resterai donc jardinier amateur

​@@systemeterre9143😊😊l mm

N'hésites pas à en faire des vidéos pour partager ton parcours

Mais tout le monde n'a pas accès à un potager il faut bien nourrir ces gens d'une manière ou autre - Leur démarche doit s'inscrire sur le problème du goût et apparemment ils s'y retrouvent aussi sur les coûts d'investissement à long terme

@@eructitekiktenanafout3685 avec 1hectare, on nourrit 30 famille soit 150 personnes. Il faudrait 433 000 hectare et autant de petites entreprises avec 1 ou 2 personnes qui gère chaque entreprise, ca suffit, pour nourrir la population française. Aujourd'hui, 28 millions d'hectares sont utilisés pour l'agriculture en france et nous ne sommes pas autonome ... Cherchez l'erreur...

@@arkan8908 1 hectare, avec céréales ou pommes de terre inclus? Ou juste les légumes ? 150 personnes? Quels sont vos calculs ou vos sources svp ça m intéresse. Merci

MERCI !

Mdr 👍 C'est juste, il y à 40 ans, les particuliers qui cultivaient comme ça étaient moqués de ne pas se faire aux sacro-sainte techniques modernes. Les vieux ringards réfractaires de l'époque sont devenus les jeunes ingénieurs savants d'aujourd'hui. Je me marre bien dans ce monde en évolution 🤪

Merci pour ce com plein de bon sens et de logique. L inverse de la soupe a tous les sujets, a tous les niveau. C est la méthode machin ou machin suffisamment ego centré pour donner son nom a une méthode ou a une autre qui existe depuis toujours. Chapeau les ingénieurs.

C'est déjà le cas dans pas mal de plateforme de recyclage...

🤗👍😘🙏🤝🌱

Oui merci Marcel !

C'est exact 😉 Nos variétés anciennes ont un bel avenir

On m aurais menti ! 🤗👍✊✊🤝🙏☕🌱

Ces gens (les gros producteurs) ne sont pas sur la même planète que toi et moi. Sinon toutes les plantes se refont une santé en septembre je dirais plutôt. Bref tu as raison, vouloir codifier, prédire et maîtriser le vivant me parait folie pure et c'est ce fil rouge qui me déçoit dans cette vidéo VDT. C'est la 1ère fois que j'ai ce sentiment en regardant une de leur vidéo depuis 7 ans que je les connais

Merci du commentaire, oui le sol vivant doit pourvoir fonctionner partout si on y travail correctement. Ce travail chez les serristes nous démontre que le sol vivant ne sera pas reservé à une agriculture décroissante ou paysanne ou AB mais qu'il est aussi capable de produire ausi bien que les systèmes indutriels les plus aboutis à ce jours.

Et oui sur certaines productions nous avns égalé les rendements dès la première année de mise en culture et nous devrions dorénavant pouvoir le faire partout avec ce que l'on appris ces dernières années. Et oui on ne met plus d'engrais a action rapide ou bout de 6-7 mois. Nous allons travailer cette année sur l'organoleptique.

@@francoismulet1766 Bonjour il est dommage d'expliquer que c'est autofertile car on parle d'autofertile pour la sexualité d'une plante logiquement .... et il faut explique que l'engrais et simplement la bioMass injecter dans le système et donc pour fonctionner il demande de la BioMass . L'exportation des fruits a savoir la tomate réclame donc l'importation de la même BioMass pour être a l'équilibre ..... Je me trompe ?

​@@pestemojo9661 Bonjour, nous parlons d’auto-fertilité des systèmes si nous avons envie. C'est un terme fonctionnel assez compréhensible. Faire des bilans de biomasse entre ce qui est produit par la plante et consommé par le sol est une approche assez juste pour monter des essais qui fonctionnent rapidement. Par la suite il faut ajuster les choses, les systèmes naturels (forêt, prairie) sont globalement excédentaires en biomasse. Il est possible d'en exporter une partie sans empêcher le système de continuer à se développer. Sur les systèmes tomates, il est sans doute possible de s'approcher de l’auto fertilité ou de l'atteindre avec les couverts-végétaux permanents et la conduite en vivace malgré l'exportation des fruits. Si malgré tout le système n'atteint pas l’auto fertilité il est possible de compenser avec des engrais, de la MO, du jus de lombricompost, etc....François

T'es vraiment un extremiste toi, hin?!

Bonjour, les plants sont en contact direct avec le sol. Ceci n'est pas très visible sur la vidéo mais les plaques ne servent qu'à maintenir les matières organiques et conserver un accès sécurisé pour les opérateurs et leurs chariots dans les passe-pieds. Bonne journée. Anaïs Brucelle.

C'est déjà un début ^^

C'est déjà le cas,il y a des roumains,des marocains,des algériens,un peu de français 😂.blague mis à part vous avez raison

Les verres c’est pour boire un coup...hic à la tienne 🥂🍾

Qu'est ce qui fait que les légumes n'ont pas de goût ? Le hors sol, vraiment ? Je ne suis pas sûr, il faudrait demander à un particulier qui en pratique. On trouve de bonnes tomates en été sur les étales aussi. Moins bonnes c'est vrai mais déjà pas mal. Cela me laisse penser que c'est surtout la période de production qui joue un rôle important. Des tomates qui poussent avec le minimum vitale en terme de température et de soleil, puis qui sont récoltées immatures pour être transportées. Sans compter la variété sélectionnée (qui doit répondre a bien plus de contraintes que la tomate du potager - et donc plus de compromis).

Oui aprés faut voir d où ils parte.. quand on voi le passage du disque 😭😭😭 dison que la terre es bien tassé 🤗

Bah non c est pas largement faisable..... Près de 5 ans de projet, des euros par milliers, de la main d œuvre à foison, des connaissances que tout le monde n a pas....Tout cela pour une resultat moindre ou égal qu avec des engrais. Et au final il en reste quoi ? Vous pensez que le magasin ou vous allez les acheter vas vous dire: achetez mes 🍅, cultivées sur sol vivant...lol

👍✊✊🌱🙏🤝

Faut bien nourrir ces cons d’humains improductifs élevés en hors sol. 😁

@@olivierc.n.5358 ha ha ha.... C'est bon ça.

Bravo c un énorme travail vive la culture

Pas forcément, y a til des rotations dans la nature ? Une prairie , une forêt sont des systèmes plutôt sans rotation et auto fetile et stable dans le temps ....

Bonjour, le concept de rotation ne veut pas dire grand chose. Dans les fait, il n'y a pas de 'rotation' dans la nature. Il y a des écosystèmes qui évoluent et tendent vers un 'climax'. A ce stade nous avons réussi à créer des écosystèmes sols ou n'apparait aucune des pathologies classiques des tomates. Notre objectif est d'arriver à la même chose en aérien et de créer un 'climax' de tomate qui utilise toute la lumière et la chaleur disponible et de construire une biodiversité en équilibre autour de la plante. Le concept de rotation où l'on change de culture/plante tout les ans ou tout les 2 ans est assez incompatible avec l'idée de concevoir des environnements équilibrés écologiquement. Changer de culture détruit la plupart des communautés d'insectes et autre réseaux trophiques qui se construisent autour de la plante. C'est probablement avec les systèmes en monoculture que l'on arrivera à construire les systèmes les plus stable et durable. Par contre le fait de n'avoir qu'une seule plante comme habitat rend difficile l'apparition de réseaux trophiques longs et résilients. La mise en place de plantes compagnes en couvert permanent nous semble une voie plus prometteuse. Il semble que la mise en place d'habitats artificiels 'hôtel à insecte' à grande échelle soit aussi une bonne piste pour maintenir durablement les populations de superpredateurs comme les arachnides. Une dernière piste en développement est de construire des réseaux trophiques aériens saprophytes. La plupart des réseaux saprophytes sont dans les sol car c'est là que l'on trouve des ressources en matière organique morte. La plupart des populations qui composent ces réseaux restent dans le sol et n'alimentent pas beaucoup les réseaux aériens et ne viennent pas les renforcer. Pour créer des réseaux trophiques saprophytes aérien rapidement il semble qu'il faille utiliser des MO à faible ISB. Dégradation rapide = consommateur à développement rapide. En gros on laisse pourrir des feuilles et des tomates dans un récipient pour développer des moucherons de toute sorte qui serviront de nourriture au arachnides. Les plantes compagne a fleur sont une piste intéressante mais les fleurs distraient les bourdons polinisateur car les fleurs de tomate ne sont pas très apettante.

Enfête si, la nature na jamais les même plante au même endroit. Dans la forêt c est moin visible mais c est pareille. Du coup as voir sur le long terme, peut être que les entreprise devron ce diversifier un peut. Comme les agri et les maraicher le fon déjà.

Je vais organiser quelques formation sur le sujet cette hiver et on sortira une vidéo un de ces 4. Concernant le granulé de paille, nous avons eu des soucis avec les résidus de désherbant dans 2 lots. Résultat : élongation des fruits et rabougrissement du développement des feuilles. Le granulé de bois n'aura pas ce problème et pas plus cher. Sinon faire des analyses de résidu de phyto sur les granulés de pailles mais c'est assez onéreux. Cordialement, Francois.

@@francoismulet1766 Merci pour le retour ! On attend la vidéo ;)

​​@@francoismulet1766onjour Monsieur, bravo pour votre travail. Savez vous si on peut rencontrer le même problème avec de la paille compostée?

Principalement des épigés dans un premier temps car ils se multiplient très vite. La réinstallation des anécique est encore difficile à réaliser a grande échelle car nous n'avons pas encore trouvé de technique réaliste a grande échelle.

@@VerdeTerreProduction j’ai tenté une question initialement mais étant donné que j’ai constaté que vous répondez aux commentaires je me tente ici , durant le reportage vous disiez qu’il avait une méthode pour augmenter la population de vers de terre en 6 mois , est-ce possible d’avoir plus de détails s.v.p ? Merci de votre temps!

@@marywings6870 pour remplacer les vers par des robots et les acariens par des nano drones, Il y à un juteux business à faire, Vite une start up nation et des investisseurs de wallstreet 🤪

Oui ils sont en relation avec le monde entier. C est pour cela que le "bio" as pris une empleur c est derniére années..

@@staffellait Ver de terre production n'est pas spécialement dans le bio et je comprends leur démarche. Je parlais des recherches dans ce domaine précis

Bonjour, oui nous avons tous beaucoup travaillé pour arriver là. Il y a quelques autres producteurs dans d'autres pays (Québec, Hollande) qui ont des systèmes un peu similaires. Mais n'ayant pas accès aux travail de Marcel Bouché, ils naviguent un peu a vue sur le cycle de la fertilité. Ils nourrisent les VDT avec des granulés d'engrais ou tartine du compost dans des quantités absurdent. Je pense que nous avons les systèmes les mieux ficelés à ce stade. Cordialement, François

@@francoismulet1766 J'espère que votre travail se diffusera à grande échelle, y a un coté frustrant de savoir que ça soit peu visible. Il parait qu'il y a des élections importantes en 2022 avec des enjeux écologiques...même si j'avais vu une de vos vidéos avec Le Foll...bon le PS c'était le monde d'avant. Amitiés

Je pence qu il faut ce lancé.. il ni as pas vraiment d étude, mais justement on étudie le projet. Plus on sera as testé plus on auras d étude as pourvoir. En plus, tout dépend de la région (température, éxposition au soleil, nature du sol, technique de jardinage) tout et as refaire dans ce domainne 👍🤝🙏🌱

Nous avons déjà expérimenté le hors-sol vivant. C'est à dire concentrer la fertilité dans des contenants hors-sol. Ca marche très bien. Cordialement. François

Publier scientifiquement parlant? Non, nous avons des choses plus utile à faire. François

Le goût des tomates est principalement lié à la variété mais nous constatons une amélioration assez significative des saveurs et une baisse de l'acidité dans le plupart des cas. Nous mesurons aussi une augmentation de la densité des fruits de 5% environ. C'est a dire une augmentation importante de la matière sèche. Les mesures sont en cours.

Que voulez-vous dire ? Qu'est-ce qui sert ou dessert le goût selon vous ?

@@systemeterre9143 Votre question n'est pas mon propos. Presque 16mn de vidéo, 18 mois de reportage, et pas un mot sur le bénéfice qualitatif et gustatif. Vendre des tomates n'est, à mon sens pas une finalité : le travail des producteurs est de nous nourrir bien. Tout Homme devrait être animé par la recherche du beau, du bon et du bien. (Platon)

@@romainflorent8721 Ah, je suis d'accord ! Je n'avais pas saisi le sens de votre remarque. Il est en effet bon de mettre en avant la qualité du produit en termes de goût et de capacité nutritionnelle.

@@VerdeTerreProduction Merci de votre réponse, l'évoquer dans la vidéo n'était pas superflu à mon sens. Oublier les bénéfices éventuels gustatifs et nutritionnels de la culture sur sol vivant ( Je n'aime pas cette expression, même si elle est consacrée et qu'il existe des sols quasi-mort) pour le consommateur me parait fondamental. Produit-on pour vendre ? Ou pour mieux nourrir le consommateur avec les conséquences sur la santé ?

j'ai cru voir qu'elles ne sont pas récoltées à maturité..... donc mieux mais à voir

Oui les enfant vont connêtre le gout.. le vrais. Juste il faut pas acheter de légume ou de fruit frais hors saisons. Sinon tout sera perdu encore une foi

Helas... Transports réfrigérés, variétés choisies pour le transport et pas le goût....

@@winstonsmith6076 Bien d'accord, des trucs insipides à par l'acidité, autant se nourrir de gélules car aucun plaisir à avaler ça. Après c'est encore en phase d'essai et si je me souviens bien ils parlent de diversifier les variétés si les essais s'avèrent concluants en terme de maladies et de ravageurs. Espérons que leurs efforts portent leurs fruits et que de futurs produits de qualité soient accessibles au plus grand nombre sans avoir à passer par les produits type Alméria en Andalousie qui sont une catastrophe sociale et environnementale.

Maintenir l'humidité, la température et mettre de la nourriture. Matière organique non-compostée à hauteur de 100 tonnes de matière organique sèche par an. Un innoculum de 5-20kg ha d'epigés est suffisant. François

@@VerdeTerreProduction je ne suis pas familier avec cette mesure à l’hectare, visuellement ça représente combien de centimètres au sol par exemple? Et comme nourriture et matière organique vous pouvez me donner quel exemple? Est-ce que vous procurer un type de calcium en particulier pour l’alimentation des vers et le pH ?

@@VerdeTerreProduction merci de répondre à nos commentaires en passant! Très apprécié votre implication

5-10 cm de déchets verts broyées sur les bacs de cultures qui représente à peu prêt 30% de la surface au sol.

Les matières organiques contiennent tous les éléments nécessaires.

Rabat joie 🤪 L'initiative doit être saluée, vaut mieux une usine qui produit du convenable que les machins rouges sans saveurs et bourré de saloperies qu'on appelle tomate dans les hypermarchés. Pour le reste, je suis d'accord avec vous, une tomate choyée par son jardinier reste le nec plus ultra quand on a beaucoup de chance. 😉

@@benoitleclercq3852 Moi je salue pas du tout, passé du temps à faire fructifier les affaires du grosses entreprises alors que y'a pleins de "petit" qui voudraient avoir des conseils. Faut pas ce leurré, d'un côté Verre de Terre reçois un gros chèque et de l'autre ça s'agrandit de 3ha supplémentaires, en gros il participe à la pérennité de cette usine et tout le modèle qui va avec...

@@davidv6594 oui vous avez raison, il y a tellement d'années que je vois les petits disparaître au profit des gros. Et oui, c'est tout le système qu'il faudrait repenser mais le consommateur est ce qu'il est, sa mentalité est formatée à la surconsommation de tout et tout le temps. Pour des authentiques comme nous, ce n'est pas une poignée de vers de terre qui vont changer la qualité du produit, on le voit dans les images de la récolte. Nous on se pose la question de la variété du plan et du coût au kg que le client doit débourser pour de " là peu près " niveau qualité gustative. Ce que je salue ici, c'est le pied de nez à l'industrie phyto et marchands d'engrais, le monopole de Monsanto sur nos assiettes... Et là aussi, je ne suis certain de rien avec des serres aussi vastes et des investissements aussi lourds à devoir rentabiliser. Merci pour cet échange 😉

Bonjour, 'on parle' souvent de rotation mais on en défini très rarement les principes. Et pour cause entre une rotation en céréale AB avec une tête de rotation luzerne ou une rotation en céréale conventionnelle surtout mis en place pour organiser les chantiers et le programme de désherbage les logiques n'ont rien a voir. La rotation est un concept fourre-tout brandi parfois comme un étendard de vertu agronomique malheureusement souvent bien vide. Y a-t-il des rotations dans la nature? Non....il y a des réseaux trophiques saprophytes ou phytophage ou polinisateur, avec des supers prédateurs. Y a-t-il toujours de la diversité végétale intraparcellaire? Non. On trouve couramment des écosystèmes monospécifique assez équilibré où les plantes n'ont pas de pathologie particulière ni de ravageurs vraiment problématique. Je suis de plus en plus convaincu que la rotation est un piège technique qui empêche la mise en place de d'agro-ecosystème écologiquement stable. Les populations des réseaux trophiques qui protègent les plantes mettent plusieurs années à s'installer et ce n'est que dans les monocultures que nous arrivons à les mettre en place durablement. En serre chauffée certain insectes auxiliaire s'installent souvent durablement.

Nous travaillons aujourd'hui a améliorer l'habitat dans les serres en développant le concept 'd'hôtel à insecte' a grande échelle. Nous verrons bien mais je suis convaincu que dans quelques années cela deviendra une évidence que la rotation est un concept dépassé.

Pour faire simple, nous n'avons plus de maladie tellurique dans nos sols vivants, aucune....et nous n'en aurons probablement jamais. La plupart des maladies du sol sont dû avant tout du à une mauvaise santé de la plante ou a un déséquilibre physico-chimique du sol. Ce n'est pas le cas dans nos systèmes. Un des secrets est sans doute aussi d'avoir un réseau trophiques saprophytes fortement développé qui occupe le millieu et empêche le développement des phytophage et pathogènes du sol. Partout où nous remettons en place une 'ration' du sol correcte les problèmes disparaissent un a un.

Un autre point essentiel de ces réseaux trophiques saprophytes du sol est qu'ils sont pilotés par le ver de terre. C'est lui qui diffuse, distribue et enfouit les matières organiques dans le sol à l'aide de sont système digestif. Au passage il inocule la grande majorité des MO morte du système avec la microbiologie de son système digestif. Le ver de terre 'impose' sa microbiologie au sol et notamment à la rizosphère des racines.

Donc non, il est de plus en plus évident pour nous qu'il faut arrêter les rotations et activer d'autres leviers réellement écologique et durable.

Et les citadins on les nourrit comment ?

​@@louisdujardin6409 qui te demande de nourrir ces zombies?

@@peuimporte6429 Vous prouvez à merveille que vous ne valez pas mieux qu'eux.

@@louisdujardin6409 tu as probablement raison ceci étant, quand on fait la promotion des usines à tomates pour "nourrir" c'est que je crois que l'on regarde dans le mauvais trou de la serrure.

@@peuimporte6429 entre ces tomates ou celle venant d'Espagne, il y a du progrès quand-même.

@Petitchene Salut Petit Chêne ^_^ ... Je cultive des tomates bio de variétés anciennes, mais j'y arrive plus, je ne peux plus les manger, pourtant elles sont bonnes et sucrées ... Je pense qu'il faut laisser tomber les Hybrides F1 car ce n'est pas un progrès scientifique que d'avoir inventé "çà" en laboratoire ... On devrait plutôt se concentrer sur les tomates anciennes, + de 100 variétés très peu connues à développer ... Un bon paysan devrait récolter ses semences pour habituer ses plantes à son terroir, son climat, ses ravageurs et sa manière de cultiver ... Habituer nos graines à notre terroir est très important ... On a oublié cette notion de terroir, pourtant C la terre qui donne les oligo-éléments qui permettent à la plante de synthétiser des arômes et ainsi d'ajouter des notes au bouquet aromatique ... C en sélectionnant nos graines qu'on arrive à trouver d'excellents hybrides qui valent le coup de les développer ... Acheter ses graines chaque année C de la perte de marge bénéficiaire, des milliers d'euros qui devraient rester dans la pôche de l'agriculteur ...

Rien que de faire la nique à l'industrie phyto et aux engrais chimiques est déjà une prouesse

Ce n ais que le début du renouveau. On ne peut pas cracher sur ce qui veule retrouver une meilleur alimentation. Manger 5 fruit et légume, pourquoi pas.... mais si on as des probléme de santer aprés, faut faire des analyses... souvent les gent on comme résultat (originne inconnu)

As court ou as long terme?

@@staffellait sur la durée de vie dune serre

Les serres chauffées sont aujourd'hui quasiment toutes chauffées avec de la cogénération éléctrique (gaz, bois, fuel), des incinérateurs, des centrales nucléaires et plus rarement de la géothermie. Tant que nous consommons de l'électricité cette énéergie est disponible. Du fait que les serres soit chauffées cela permet de bien mieux rentabiliser le coût des installations en augmentant les productions.

Qu'a donc produit Pierre Rhabi en terme de technique agricole ? François

Bonjour, vous pouvez nous envoyer un mail à contact@verdeterreprod.fr pour demander un accompagnement.

Bonjour, je suis Denise koffi depuis la côte d'ivoire. Je suis intéressé par la formation. Comment intégrer le groupe de formation svp?

​@@VerdeTerreProductionbonjour,je suis Denise koffi depuis la côte d'ivoire je suis intéressé par votre v Formation

Je pense que cela répond aussi à un besoin marketing. Leur outil de production historique leur a permis de se démarquer par des prix bas avec les conséquences qualitatives que l'on connaît. Il faut maintenant se démarquer en apportant une image "plus naturelle ". Dans les deux cas, l'aspect coût énergétique d'une tomate élevée au chauffage n'apparaît pas dans les préoccupations de l'entreprise.

@@marywings6870 par démocratiser j'entends : rendre populaire.

Bonjour, il n'y a aucun apport d'azote dans nos systèmes, une fois les 6 mois de transition aboutis. Durant les 6 premiers mois nous mettons une fertilisation en liquide ou en organique classique. Pour rappel, l'atmosphère est composé a 80% d'azote. La biologie des sols est capable de l'utiliser si elle est nourrie correctement.

@@VerdeTerreProduction merci pour votre réponse ! Et donc en se passant de cette fertilisation azotée, est ce qu'au niveau économique on arrive à générer moins de coûts qu'en substrat classique ?

@@julesmele3208 Nos systèmes sol vivant ont un coût d'installation proche du hors-sol dans les dernières versions que nous avons développé. Le coût d'épandage des MO nécessite encore un peu de travail. Par la suite il n'y a plus de consommable comme les pains de laine de roche. Le principale intérêt de ce type de système vient surtout par la suite avec des rendements plus stable, d'une meilleurs floraison, plus de matière sèche, plus de saveur. Nous nous attendons a une hausse des rendements significative quand nous aurons affiné les choses. Tout nos essais variétaux ont bien fonctionné en sol vivant, ce qui n'est pas le cas en hors-sol où peu de variétés fonctionnent très bien. Cela nous ouvre la voie d'une rediversification variétale dans ce type de système. D'autre pistes de travail sont en cours, myxotrophie, autofertilité complète grâce au couvert permanent, carbone liquide, suppression du CO2, gestion de la tomate en vivace par macottage, densification des cultures, etc.....

Évidemment aussi, le fait d'avoir résolu tous les problèmes de pathologie telluriques qui ont obligé les producteurs a fuir le sol pour faire du hors sol après 30 ans de bataille est en soit un facteur de motivation assez conséquent.

Nous espérons avoir rapidement une baisse des coûts de PBI et de surveillance.

Grande distribution. Les discussions sont en cours.

@@francoismulet1766 Lol, avec intermarché... Bonne soirée

Plutôt d'accord sur le principe sauf pour les pommes (elles se conservent très bien comme de nombreuses courges).

Euhhh... Si on est en sol vivant....on est plus en hors-sol....

D'accord mais dans votre essai, je vois des bacs rempli d'un substrat, vivant certes, mais substrat quand même, issu d'une recette. Il manque à mon avis un aspect essentiel qui est le lien avec le "vrai" sol : celui qui est recouvert de substrat. Quel est son rôle ? Ses ressources et ses qualités sont-elles mobilisés par la vie du sol? A quelle vitesse? A quelle profondeur? Les racines des plantes en font-elles l'exploration ? Est-ce que ce sol est mélangé au substrat par les vers de terre? Si cela n'est pas pris en compte, un des dangers de la méthode est la standardisation des produits, puisqu'on peut penser qu'avec un sol ou substrat identique on obtient des qualités organoleptiques identiques. Et dernière question: que devient le bac à la fin d'une culture? Est il ré-amendé en matière organique ? Merci

@@ludovicleroux5265 Des essais ont été menés en bac hors sol. Du 'hors sol vivant' et cela fonctionne assez bien. Nos systèmes actuels sont en contact avec le sol et les tomates développé leurs systèmes racinaires dans le sol sans soucis particulier. La vie que nous avons innoculé dans les substrats, qui sont surtout du compost, colonise assez rapidement les strates plus profondes du sol. A ce stade le principal obstacle vient de la difficulté à inoculer des vers de terre anéciques en suffisamment grande quantité a un coût raisonnable. Ils ne sont plus présent dans les sols et ne peuvent revenir 'tout seul' rapidement. Nous cherchons une technique pour extraire d'un milieu naturel quelques dizaine de kilo d'anécique et les inoculer dans les serres. La plupart des techniques d'extraction de lombriciens ont été conçu pour faire des 'comptages' et non pas des transferts de population. Le retour des anéciques sera essentiel pour accélérer le travail de reconstruction biologique des sols en profondeur.

Ok, merci pour tes réponses et bravo pour tes travaux. Vos méthodes sortent des codes du "msv" des débuts et prennent de l'ampleur. Chacun y prendra ce qui l'intéresse. Merci de continuer à partager vos recherches.