Merci d'évoquer ce sujet. J'estime ne pas avoir choisi d'être victime. l'autre a été volontairement blessant à un moment où j'étais très affaiblie et pensais compter sur un ami. J'ai eu la chance d'avoir néanmoins souhaité résister et guérir, et de déjouer certains mécanismes. J'ai eu la chance de pouvoir me payer du coaching, des bouquins, des hypnoses...car beaucoup de choses se jouent au niveau inconscient.... J'ai pris la responsabilité de la guérison. La responsabilité ne se situe pas au même moment.
@marieannamorandАй бұрын
Bravo pour le chemin que vous avez fait. C'est ça, on n'est pas responsable de ce qu'on a subi, mais en tant qu'adulte, on devient responsable de son positionnement par rapport à ce qu'on a subi, ce qu'on en fait, et comment on veille à ne pas s'enfermer à une place de victime. C'est éprouvant mais comme le dit Frédérique Cenni, on ne connait pas d'autre moyen pour devenir sujet.
@marie-shirleyАй бұрын
@@marieannamorand Quand une personne cherche pendant des années à comprendre en quoi elle est responsable d'avoir été abusé sexuellement enfant par un adulte, parce qu'on a pas fait la nuance, il y a un problème! même chose pour le pardon. NON. Françoise Dolto, n'est pas loin.
@marieannamorandАй бұрын
@@marie-shirley Effectivement, les enfants ne sont pas responsables du mal qu'on leur a fait. Et c'est essentiel de les déculpabiliser de ça. En revanche, une fois adulte, il est nécessaire pour retrouver son pouvoir de sujet d'éclairer sa façon de jouer sa place dans ses relations : comment on entretient sa place de victime, comment on laisse aux autres du pouvoir sur soi, et comment on peut se positionner autrement pour vivre enfin autre chose. Ca passe par la responsabilisation, même si c'est inconfortable.