Пікірлер
@Darbendar
@Darbendar Ай бұрын
Très bonne question : comment se préserver des tyrannies ? Oui il faut pouvoir destituer un gouvernement (entre autre) par un vote à la majorité. Nous ne sommes donc pas en démocratie car nous n'avons pas de ric révocatoire par exemple. Attendre cinq ans de tyrannies pour pouvoir peut-être ne pas réélire n'est vraiment pas suffisant. Et c'est aussi confondre élire (où les modes de scrutins changent tout au résultat et celui que nous pratiquons est actuellement biaisait car sujet aux stratégies politiciennes) avec voter (choisir oui ou non lors d'un référendum par exemple). Bref, connaissez-vous Étienne Chouard (par exemple la vidéo à tedx)? Cordialement
@LesBonnesHabitudes
@LesBonnesHabitudes Ай бұрын
1- La France n'est pas une tyrannie. Les mots et les faits ont un sens. Si tu as les moyens, va voyager en Corée du Nord, en Iran ou en Russie et tu comprendras mieux ce qu'est une tyrannie. 2- Peu importe qui gouverne en démocratie, l'important ce sont les institutions qui permettent de changer les lois et de changer de gouvernants. 3- Un référendum ne garantit pas la démocratie. C'est un outil comme d'autres pour prendre des décisions collectives. Par contre son défaut c'est que la responsabilité des décisions est diluée. Le peuple ne peut pas se juger lui-même. Donc les erreurs ne sont pas corrigés, c'est très dangereux. 4- Etienne Chouard, je vais le dire brutalement : c'est un vrai guignol 5- quand on s'intéresse à la démocratie, il faut s'intéresser à ceux qui défendent la démocratie (Périclès, Thucydide, Tocqueville, Churchill, Karl Popper, David Deutsch) et non à ceux qui veulent tout détruire avec un système pseudo populaire qui ne mènent qu'à des dictatures
@RalfAnodin
@RalfAnodin Жыл бұрын
Je continue à vous porter la contradiction après votre première vidéo sur la proportionnelle (kzfaq.info/get/bejne/pNGPq62DmNnFdXk.html) - “Avec la proportionnelle on ne peut voter que pour un parti et les personnes qui sont choisies pour représenter le parti ne sont choisies que par le parti.” C’est vrai avec un scrutin sur liste dîtes “fermées” comme aux européennes en France ou en Israël. Dans les 5 pays nordiques, dans les pays du Benelux, en Irlande, en Suisse ou en Autriche, et dans la plupart des pays d’Europe de l’Est on vote sur des listes dîtes “ouvertes”, c’est à dire qu’on vote pour un candidat de la liste du parti qu’on veut soutenir et que ce vote a une influence sur quels candidats de chaque liste sont élus. Les modalités changent dans chaque pays. Dans les faits, cela laisse autant de choix de personne que dans des primaires ouvertes d’un scrutin uninominal, sauf que la participation est mécaniquement beaucoup plus forte dans les pays à la proportionnelle. Ça laisse beaucoup plus de choix qu’un scrutin uninominal sans primaires, comme en France. En plus le parachutage n’est pas possible. - “Les élus deviennent responsables envers leur parti et non plus envers leurs électeurs” Considérant ce que je viens de vous apprendre à propos des “listes ouvertes”, vous comprendrez que c’est faux. Avec la proportionnelle sur listes ouvertes le parachutage n’est pas possible, donc les élus sont redevables de leurs électeurs. - “le nombre de partis augmente” C’est contestable. Une autre analyse avance que c’est quand des parlements se retrouvent en situation de multipartisme que la question de la proportionnelle devient plus pressante. Par exemple il y avait 7 partis dans la chambre haute néerlandaise en 1917 élue au scrutin uninominal, juste avant l’instauration de la proportionnelle. Aujourd’hui il y a 10 groupes à l’Assemblée nationale alors qu’il y a 6 groupes en Allemagne (seuil de 5%) ou 8 groupes en Suède (seuil de 4%). - “la coalition entre partis devient inévitable” C’est justement ce qui permet d’éviter les dérives autoritaristes. C’est la plus grande force “démocratique” du scrutin proportionnel. “La proportionnelle enlève au peuple le pouvoir de juger” La sentence est effectivement moins brutale qu’avec un scrutin uninominal, mais c’est globalement faux : quand aux Pays-Bas le parti Chrétien-Démocrate passe de 26% des sièges aux élections de 2006 à 13% en 2010, c’est une sentence sévère, ils perdent énormément de leur capacité d’influencer la politique du pays, et des avantages personnels qui vont avec. “Nous allons défendre la vision d’un système bipartite par opposition à celle d’un système proportionnel” Ça n’a pas de rapport, vous pouvez opposer bipartisme et multipartisme, ou scrutin uninominal et scrutin proportionnel, mais pas bipartisme et proportionnelle. À ma connaissance il n’y a pas de mode de scrutin qui permette de forcer un bipartisme tout en maintenant des exigences démocratiques. Même un mode de scrutin uninominal peut à terme aboutir à une situation de multipartisme. C’était le cas en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, etc. quand ils ont adopté un mode de scrutin proportionnel. C’est aujourd’hui le cas en France.
@KarlPopperPhilosophie
@KarlPopperPhilosophie Жыл бұрын
Il y a 2 conceptions de la démocratie. L'une est erronée au sens où elle ne correspond ni à la pratique démocratique, ni à son invention dans l'antiquité.