Vers les années 60, au Burundi, à l’école primaire, des pupitres possédaient un dispositif permettant l’utilisation de la plume. En termes de dispositifs, il s’agissait de deux trous sur un pupitre où l’on mettait un petit ustensile noire sous forme cylindrique, surplombé d’une bande circulaire toujours noire, permettant de suspendre l’encrier dans ce trou. A côte du trou, une taille longitudinale était prévue permettant de déposer les plumes pendant que l’on ne les utilisait pas. Pour ne pas salir les cahiers en cours de calligraphie, chaque bambin avait son buvard qui n’était qu’une serviette appropriée sur laquelle on dégarnissait la plume de l’encre chaque fois qu’on la trempait dans l’encrier. Quant au plumier, il s’agissait d’une petite gousse dans laquelle l’on conservait les plumes, les buvards non utilisés ce jour-là pour les conserver en classe après le cours de calligraphie. Sinon pour d’autres cours, l’on utilisait des ardoises en argile ou en carton avec des touches qui, une fois appliquées sur les ardoises, produisaient une couleur grise, lisible. C’est ainsi que l’on apprenait à produire des lettres, des chiffres, des opérations comme l’addition, la soustraction, la multiplication, la division et tout cela complété par le calcul mental. Avec le temps, ces réalités s’éloignent des générations actuelles ! Pour les curieux, rendez-vous chez les gardiens du temple de la tradition !
Concours national cari ikibazo pe! Mu nyuma haje les collèges communaux et municipaux agahengwe kaba karabonetse kuri bamwe. Murakoz kutwibutsa, courage aux jeunes qui font le concour aujourd'hui