Comme quoi on peut faire dire ce qu'on veut à des mots on trouvera toujours des corniauds qui nous suivent hahaha :))

@@suzypaton1597 Faire dire ce que l'on veut à des mots c'est le principe même de la pensée... Vous-même, en vous agitant comme ce que vous désignez, vous produisez de la pensée, aussi décevante soit-elle...

Les notions de règne et de patrie. Lire Kantorowiczs. Le mouvement du Stürm und Drang fin 18eme. l'Allemagne d'alors n'a pas choisi Shiller puis à confirmé ses choix idéologiques avec Bismarck et le Kulturkampf en ralliant la Bavière à la Prusse. Enfin pour résumer raum renvoie également à règne dans sa dimension eschatologique et volkish. Ne pas oublier également la transmission/ translatio de la couronne de David un temps la "France "puis le Saint-Empire. Un sentiment d'usurpation du point de vue de l'histoire des mentalités peut être. " Ainsi donc ", une formule et autant d'ecce homo d'introduction souvent reprise chez Nietzsche, le destin de l'Allemagne. Il est intéressant en fin de constater que la Roumanie culturellement le leg le plus direct de l'Empire romain et partant son droit s'est engouffrée au lendemain du traité de Versailles dans la même direction totalitaire. Impériale avec ses peregrins et sa "Gens". Un retour avant Caracalla sans renier Constantin. Mais un retour pensé selon une koiné germanophone.

Bonne remarque! Chapoutot ne s'est pas borné à une traduction littérale! c'est dans le contexte et sa finalité qu'il a trouvé le mot juste "biotop"! Historien dans l'excellence en Allemand " aussergewöhnlich" !

C'est une approche qui m'a beaucoup marqué moi aussi. Quand on regarde les films de propagande de l'époque on perçoit quand même très clairement ce concept biologique de la nation allemande. Pour les théoriciens nazis, la nation est un organisme vivant qui doit, à ce titre, se protéger des corps étrangers. Ceci dit je ne pense pas qu'on est délibérément cherché à nous cacher des choses, mais le fait est, à mon avis, qu'à l'époque, et bien longtemps après, on n'a pas vraiment saisi la nature profonde de l'idéologie nazie. Du moins ces propos ont été perçus comme des élucubrations d'illuminés. Bien d'autres mots ont été mal traduit (et le sont souvent encore de nos jours), comme par ex. "judenrein" souvent traduit par "libre de juifs". Or le suffixe "rein" vient du verbe reinigen, c'est-à-dire "nettoyer". Le sens n'est évidemment pas le même. Il est intéressant de noter que les deux termes furent employés: "judenfrei" (libre de juifs) employé dans les territoires conquis à l'est, et "judenrein" (nettoyé ou propre de juifs) employé dans le "Vieux Reich". Et cette différenciation là aussi a du sens, elle marque cette obsession pour la pureté de la race allemande. Une étude linguistique du vocabulaire nazie a été réalisée par Victor Klemperer dans "Lingua Tertii Imperii". Un livre absolument indispensable pour approfondir ce point.

@@danielortlieb2972 Il est temps que je relise Viktor Klemperer car il a non seulement ouvert la voie de l'étude sémantique du vocabulaire de la lingua tertii imperii, mais il a, ce faisant, posé les jalons d'autres études allant dans le même sens de l'étude des langages contemporains (cf. Eric Hazan « lingua quintae Republicae »).

Lisez ERNST NIEKISCH !

Vous parlez de Chapoutot et pas de Schmitt j'espère ?

La relation entre Schmitt et le National-socialisme requiert sagacité et érudition. Mais ici, l'intervenant sait seulement aboyer avec les chiens.

Bof, l'Allemagne est lui même un état sous tutelle de la cia.

Il parle de 1918/1938.Vous aussi?

Merci pour votre commentaire !

Très intéressant professeur tournesol...!

@ Qui remerciez-vous ?

Mieux vaut mourir avec ses principes que vivre avec ceux des autres.

L’homme, quel est cette espèce animale qui se dit humaine? Une invention de l’intelligence dont nous sommes tous pourvu à notre naissance à différent degré. Intelligent où non, nous sommes une espèce du monde animale, n’en déplaise à ceux qui se voit en dehors du monde animale. Très habile pour trouver un language qui explique tout et rien dans le même temps, il nous faut vivre dans un cirque permanent en qualité d’acteur ou de spectateur suivant l’époque où nous vivons et les circonstances particulières dont nous sommes assujettis bon grès mal grès. L’existence nous est donné sans notre avis, si cela pouvait être possible de le donner avant notre naissance notre population serait à peine 100 millions d’habitants sur cette planète et j’en doute encore. Tout n’est qu’une création humaine dans notre existence, artificielle en essence. Il nous faut nous créer une raison d’être car la nature n’en offre aucune. L’existence humaine est une tragédie quelque soit sa position sociale, simplement pour certains elle est moindre du fait d’une existence privilégiée à comparé à d’autres qui sont dans la plus grande majorité nées du mauvais côté de la barricade.

L’existence humaine est une tragédie quelque soit sa position sociale , oui c'est la condition humaine , nés pour mourir et avant de mourir espérer être heureux et se maintenir en vie , nous sommes un peu comme ces hamsters qui tournent sans cesse dans leur roue le seul moyen de s'en dégager c'est de ne plus y croire mais combien y croient ? des millions qui prennent le métro , vont dans leurs entreprises et qui allument leurs ordinateurs et qui attendent de rentrer chez eux à 5 heure du soir pour trouver un sens à leurs vies et pouvoir faire des courses et ainsi de suite jusqu'à la mort . Si chacun était conscient de cela , personne irait travailler et en 3 jours le système trouverait un moyen pour faire travailler les gens 2 heures par semaine et payés au même prix , mais est ce que cela résoudrait le problème existentiel ? que faire du temps gagné ? Surement que la vie humaine est au final une tragédie que seul le renoncement à soi peut éventuellement soigner des têtes couronnées aux SDF des rues , même poids de l’existence sur les épaules et ceux qui ont beaucoup vous diront quand ils sont honnêtes qu'ils ne sont pas heureux pour autant , nous passons notre temps à courir après des chimères ..Déjà s'en rendre compte allège un peu le poids ..Soyons vivants , il n'y a pas de vie ratée ou alors elles ont toutes ratées , soyons libres et disons merde à ce système emmerdons les jusqu'au bout ça fait déjà du sport et on s'oublie un peu , soyons gilets jaunes ou BB mais bougeons !

@@williamcapaln8438 Merci.

@@redt8569 Tout à fait. Mais si on se considère comme étant le camp du Bien luttant contre le Mal, il ne faut pas utiliser les méthodes que l'on critique chez nos adversaires. Grosso modo, si A considère que B est un barbare mais que pour le combattre A utilise les mêmes procédés qu'ils détestent chez B, son combat perd toute légitimité morale.

C'est un historien qui travaille sur les nazis,pas un youtubeur expert universel putaclic

J'imagine que vous avez lu de fond en comble l'œuvre que vous accablez...

Si c’est de Zemmour dont vous parlez, évidemment, même si, il est difficile de parler d’œuvre quand y’a aucune articulation et continuité dans la pensée. Je serai naturellement moins prémonitoire avec celle de Schmitt, Juriste et théoricien du droit, dont la culture philosophique et historique est conséquente. Difficile d’oublier aussi sa connaissance théologique et son articulation au droit politique. Schmitt avait une vraie structure intellectuelle et idéologique qui est à l’origine de son éjection du NS. La comparaison des deux noms s’arrête à la radicalité de la période Nazie. Évidemment que schmitt n’est pas comparable à Zemmour sur le reste. Ça serait comme comparer Heidegger et Onfray.

@@mohamedegoservus8303 Eh bien vous accusez l'auteur de choses qu'on ne retrouve aucunement dans son oeuvre. Quant à la comparaison avec Zemmour, je ne vois pas ou elle se situe, il fait bien référence de temps en temps à sa définition du politique et à sa distinction entre la terre et la mer, mais ça s'arrête là.

@@guts145 la comparaison je la situe via le prisme de radicalité, celle de Schmitt dans sa critique de l’art et son adhésion au parti NS. Quant à Zemmour, sa radicalité se trouve dans la non ossature intellectuelle et la vision du monde qu’à travers la plus grande radicalité. Je veux bien reconnaître une erreur quant à l’analogie que je fais entre les deux par cause d’humeur temporelle à ça que représentait Schmitt et ses théories politiques développées durant la période de Weimar, et un Zemmour prépondérant dans l’orientation du curseur de plus en plus à droite dans la politique française. Je veux bien reconnaître une erreur qui se trouve dans l’impact sur une société et pensée profonde pour l’une et périphérique de la seconde.

​@@mohamedegoservus8303 A aucun moment vous ne lirez de choses radicales chez Schmitt, réalistes surement, cyniques peut-être, mais pas radicales. Prenons l'exemple du concept de l'hostilité absolu, celle qui permettrait de transformer une opposition intéressée en opposition idéologique : Ce n'est pas du tout un concept qu'il a inventé, c'est juste une analyse des méthodes des révolutionnaires de son temps. Et on peut dire la même chose sur le style, qui se confine quasiment toujours dans la sobriété et l'objectivité. Je ne vois pas non plus en quoi Zemmour est radical et encore moins national-socialiste. Il a quasiment les même idées qu'un républicain de la IIIe. Il n'est pas surprenant que la plupart de ses références viennent de cette époque là.