Ça fait bien de voir cette vidéo. Je me suis mutilée de 14 à 19 ans, j’ai plongé dans un gouffre petit à petit, je me mutilais même pendant les cours ( je demandais à aller aux toilettes ), j’avais toujours un lame sur moi. J’ai réussis à arrêter quand j’ai commencé à fumer des joint. Quand je vais très mal je ressens encore cette envie..J’ai bientôt 28 ans et j’ai décidé d’arrêter aussi les joints. J’ai de grosses cicatrices ( pas jolies et très voyante ) que je ne cache plus, c’est dur de vivre avec car ça fait resurgir des souvenirs, et souvent les gens me demandent ce que c’est ... parfois avec un air de pitié d’autre de dégoût ou de peur. C’est un sujet qui n’est pas connu et c’est dommage ! Merci pour vos vidéos 🙏🏾 ça fait du bien d’être comprise

Je voudrais aussi ajouter que même les adultes peuvent s’automutiler, perso ça a commencé à 29 ans lors d’une dépression postpartum! C’était aussi une façon de me punir d’être une “mauvaise” mère et de faire sortir la douleur pour pouvoir fonctionner puisque je n’avais pas le droit de sombrer vu que j’avais un bb a m’occuper

Merci d'avoir parlé du baby cut syndrome, c'est vrai qu'on est beaucoup de gens a avoit vu ça comme une compétition, mais au final le but c'est pas de savoir qui se fait le plus de mal, c'est de savoir qui va obtenir de l'aide. Au lycée, j'ai passé un mois a aller aux urgences me faite recoudre toutes les semaines et à chaque fois on me renvoyait chez moi. Comment ne pas se dire qu'on est "pas assez malade" dans ces conditions? C'est un mécanisme intrapersonnel malsain mais je pense qu'il est aussi entretenu par le système médical, qui ne prennent pas les paroles au serieux tant qu'il n'y a pas d'actes ou de conséquences

Quand tu dis Caro : on vit dans une société qui minimise les problèmes psy et qu'on a l'impression d'avoir besoin d'aller dans un extrême pour qu'on nous prenne au sérieux Moooon dieu que tu as raison. Et mon dieu que je vis ça tout le temps. Je trouve ce point tellement (tristement) interessant...je vais mal depuis de années et j'ai eu beau faire des crises de panique assez vénère devant mes proches. J'ai souvent eu l'impression qu'il faudrait que mon mal être soit bien plus visible au quotidien pour qu'on m'aide un peu plus. Parce qu'en dehors de ces moments de crises, peu de gens me voyaient aller mal parce que je prends sur moi H24 Donc au final je suis dans ce cercle visceux du : je veux qu'on sache que je vais mal donc j'entretiens un mal être. Mais c'est pas accepté d'aller mal dans la société et je veux pas qu'on me prenne pour une faible qui se bats pas, donc je le cache aussi un peu... C'est chaud en vrai (je vous rassure ça va mieux aujourd'hui)

Le 12 septembre, ça va faire 2 ans que j'ai arrêté de m'automutiler, ça faisait plus de 10 ans que je m'automutilais, merci pour cette vidéo, on devrait plus en parler, il y a plus de gens que l'on pense qui pratiquent l'automutilation et j'envoie toute ma force à ceux qui combattent ce fléau 😍

J'ai commencé à me mutiler à l'âge de 14 ans et j'étais addict. Au fil du temps je suis tomber dans une grande dépression, je buvais énormément, je prenais de la drogue et je continuais à me couper les bras , le ventre , les jambes ,je me tapais la tête contre le mur puis j'ai fait une tentative de suicide et j'ai été internée en psychiatrie. J'ai tellement de souffrances en moi et je n'ai eu malheureusement aucun soutien de mes parents ils n'ont jamais été là pour moi, j'ai tellement de douleurs et de souffrances en moi , parfois je passe des nuits à pleurer et je continue toujours à me couper les bras , les jambes et le ventre. Je n'arrive pas à arrêter...

Déjà merci pour cette vidéo ^^. Pour ma part je ne me suis jamais sentie "légitime" comme vous le dites et c'est pour ça que j'ai beaucoup minimisé mon automutilation. Par rapport à tout ce que je lisais et entendais, mon état d'esprit lorsque je le faisais n'était pas si "chaotique"... je croyais ne pas avoir ce sentiment d'addiction et je pensais pouvoir, ou peut-être que je le pouvais, me retenir de le faire. Pourtant au vu de la gravité de la chose il devait bien y avoir une raison "valable" à tout cela, enfin quelque chose qui n'allait pas. Je culpabilisais beaucoup car je me disais que ma situation n'était pas si dramatique pour devoir en venir à cette solution. Il faut dire que l'entourage que j'avais (c'était au collège) ne m'était pas très bénéfique non plus, on ne me comprenait pas, on me demandait d'arrêter, d'expliquer pourquoi je faisais cela, d'expliquer où était l'utilité pour moi. Puis on me disait que je faisais du mal aux autres, on essayait de me faire promettre d'arrêter... je savais que je cherchais de l'attention, de l'aide peut-être aussi, mais inconsciemment car pour moi ce n'était pas si grave, je disais ne pas vouloir d'aide, je voulais qu'on me laisse faire ça, qu'on me laisse tranquille. J'ai vu différents psy mais je n'ai pas vraiment eu de suivi car aucun ne m'a vraiment convenu (la pire c'était la pédopsy qui m'avait dit "il faut enlever tous les objets coupants de la maison... bien sûr... on y croit) et au final, après plusieurs mois, je ne paraissais pas si mal à leurs yeux... alors je n'en ai pas revu d'autres.

TW automutilation // . . . . Le sang pour moi est plus puissant que les larmes. Le voir couler, c’est comme voir sortir toute la souffrance hors de mon corps: la colère, la tristesse et l’angoisse réunies. Et pour dire à quel point c’est plus fort que nous et qu’on peut être dans un état second en le faisant, souvent c’est ma main qui le fait et ma tête n’est pas là. Je suis complètement dissociée et je ne me rappelle même pas l’avoir fait après. Et le pire c’est que j’ai peur du sang.

Avoir une pub pour des rasoirs avant de regarder une vidéo sur l'automatisation mmmh on adore

Salut, ptn merci de préciser que l'automutilation n'est pas que de se tailler les veines. Bcp de personnes le vois que par ça.. Pour moi je dirai qu'on le fait pour mettre une "réelle" douleur sur des douleurs internes, car on pense que nos douleurs internes ne sont pas légitimes, elles ont pas lieu d'être là.. Mais si y a des choses qui font que le mal reste mental. J'en suis sorti, enfin je l'espère, le temps me le dira, que j'en ai fini avec tout ses démons. J'ai eu un suivi psy et heureusement. Alors pour toutes ses personnes qui vivent des choses compliquées, peut importe le degré, sachiez que vous pouvez vous en sortir, vous êtes fort.e.s, battez vous, la vie en vaux la peine 🙏🏻❤

Tellement nécessaire cette série de vidéos 🌼🦋 Merci à vous deux!

J’avais une bonne amie dans mon dortoir à l’internat qui s’était auto-mutilé un soir où j’étais présente et j’ai dû bataillé avec elle pour l’emmener à l’infirmerie, au moins sous le prétexte qu’il lui fallait des points de suture (c’était un peu large), nous avons dû attendre le lendemain matin, internat oblige, il fallait avoir une « vraie » urgence pour être autorisées à y aller en dehors des heures ouvrées, et elle nous a seulement dit que c’était trop tard pour les points de suture et n’a été d’aucun soutien pour la dimension psy du problème... Je ne me suis pas sentie capable d’en parler ensuite à ses parents (que je n’ai vu que quelques fois) pour plusieurs raisons, la 1ère étant de me faire rejeter par mon amie, et l’autre que ça ne la mette pas plus en danger. Je fais l’hypothèse que les parents ont toujours une part de responsabilité dans la souffrance de leur enfant, qu’ils aient été soit directement acteurs de la souffrance de leur enfant , soit qu’ils ne leur aient pas donné le soutien ou les outils, la communication nécessaire à leur épanouissement et leur capacité de résilience... (en faisant bien entendu pourtant du mieux qu’ils le peuvent...) et partant de cette hypothèse, ça me semble un énorme pari que d’en avertir les parents sans intervenant extérieur. Et du coup j’aimerais bien avoir votre témoignage à vous 2 le regard que vous portez là dessus? J’espère n’avoir pas été trop violente dans mes propos à l’égard de tous les parents qui liront ce commentaire. Merci d’aborder ces sujets, et pour vos témoignages🙏👏👏💙

Je me retrouve tellement dans ce que vous avez énoncé comme mécanismes de comparaison etc.. merci

C’est super intéressant d’avoir vos témoignages à ce sujet :3 merci d’en parler ❤️

Merci de tout mon cœur pour cette vidéo 🙏🏼 ! Des mots sur mes sentiments 💜

Je trouve que tu fais des vidéos vraiment super intéressantes. Merci ! ❤️

Ce genre de trouble du comportement peut arriver vraiment tôt en plus... Depuis la fin de ma primaire jusqu’à il y a peu de temps (en gros de mes 10 à 19 ans) j’ai le souvenir de m’être toujours arraché les cheveux, arraché la peau du dos, écorcher un peu mon visage, faire saigner mon crâne jusqu’au sang (j’avais des endroits où je n’avais pas de cheveux tellement je me massait le crâne) et même petite j’avais cette satisfaction à avoir du sang, des cheveux, de la peau entre mes mains. Pourtant aucune dépression, aucune envie de mourir

Merci infiniment pour ce partage. J'ai beaucoup apprécié cette vidéo. Elle me parle beaucoup. Bonne soirée à tous.

Merci pour ce témoignage et cette vidéo

J’ai bcp attendu cette vidéo

Merci les filles ❤️ ça eveille les consciences , de mieux comprendre l'autrui pour mieux agir et avoir le tact de bien agir. ça me fait beaucoup de peine que des personnes passent pas des douleurs aussi atroces et impalpables. -Sending all the love and support.

Voire le sang couler c'était une véritable preuve pour moi d'être encore en vie alors que dans ma tête j'étais déjà morte. C'est trop bizarre c'était jamais la même résont pour une petite coupure. C'était impossible à expliquer pour moi et ma mère n'arrivé pas à me comprendre.

grave intéressant, merci !

Vidéo très intéressante merci beaucoup à vous deux ! Sujets très important ! Souvent négligée. 💛

Merci 💙

super vidéo. Hyper intéressant ! Courage à ceux qui le vivent. Ça serait intéressant de faire une vidéo sur l’alcoolisme, et sur la drogue.

J'ai tellement l'impression d'avoir mon moi du passé et mon moi actuel avec vous deux. Haha. Je l'ai fais , de mes 13 à mes 19-20 ans , pour rechuter vers mes 22-23 ans quelques fois , mais je ne l'ai plus refais depuis. Après , je l'ai refais pour une raison précise.

Merci énormément pour cette vidéo, et pour le travail que tu fais sur ta propre chaîne Malika. C'est absolument primordial qu'on parle plus de ce sujet pour comprendre et aider celleux qui en ont besoin.

First ❤️ merci encore !

Se priver de manger, de voir la lumière, repousser une personne qui m'aime pour me punir

Merci ❤️❤️

Merci pour cette vidéo les filles. TW automutilation Je vous rejoins tellement sur la minimisation. Moi je me grattais au point de m'arracher la peau et beaucoup de médecins ont toujours parlé de mon AM comme de "garatouilles" ce qui était juste tellement violent. Et j'avais aussi l'impression de ne jamais être assez malade.Tout comme j'avais l'impression de ne jamais être assez maigre (je souffrais d'anorexie). Et c'est terrible d'avoir besoin d'en arriver là pour essayer de se faire entednre...

Je me suis mutilée pendant 9 ans, très violemment, j'ai dû avoir plusieurs centaines de points de suture au total. Aujourd'hui je m'estime guérie ! Le chemin est long, très long, mais on sort de cette addiction, c'est possible, je vous assure, je le faisais tous les jours et je m'en suis sortie, alors croyez y ! ❤

Cette vidéo est tout ce dont j'avais besoin en ce moment. Merci pour vos propos, merci d'avoir mentionner que l'automutilation n'est pas seulement le rasoir que l'on passe sur son corps, d'avoir partagé vos expériences à travers vos vidéos. Je ne connaissais pas Malika, je viens de regarder 5 vidéos juste après celle-ci, merci à elle d'avoir créé cette chaîne pleine de bienveillance, de conseils et d'informations aussi importantes. TW auto-mutilations J'ai commencé à me mutiler à mes 16 ans, j'étais dans une relation toxique avec mon ex qui m'a ouvert les yeux sur celle que j'avais avec ma mère, je n'étais bien nul part, ni même dans ma tête et mon corps, alors l'automutilation sous la forme du rasoir m'est venue comme une évidence. Je m'automutilais déjà avant en me frappant les jambes, la tête, en me grattant le visage ou les bras à sang sans savoir ce que c'était. J'ai combiné ces pratiques pendant 6 mois, jusqu'à un jour où j'ai cru partie tant mes entailles étaient profondes, elles n'ont pas arrêté de saigner pendant plus d'une heure, malgré les compresses, l'antiseptique, les pansements et la pression que j'y mettais. J'ai arrêté pendant un mois, puis j'ai recommencé pendant 3 autres mois. Mon copain actuel m'a aidé à arrêter depuis presque deux ans, j'ai eu quelques rechutes entre temps, et aujourd'hui, depuis plus de 6 mois, ma tête et mon corps me hurlent de recommencer, je tiens bon, pour l'instant, pour moi, pour lui, qui a donné tant de son temps pour m'aider, qui a été là pour moi quand personne ne l'était. Je ne suis pas suivie mais je ne vais pas tarder à voir un psychiatre, beaucoup de monde de mon entourage me suspectant en dépression, moi également, depuis 6 ans, mais avec des parents qui ne croient pas aux psychologues et autres psychiatres, impossible de le savoir. FIN TW Merci Carolina pour ta chaîne, ta bienveillance, tes conseils, l'apprentissage que tu peux nous donner à travers tes vidéos. Merci d'être là, à vous deux, vous aidez tant de monde et j'ose penser que cela vous aide aussi de le faire. Merci ❤

moi aussi je me suis mutilée quand j'étais ado, et je le regrette vraiment aujourd'hui, car a cause de ça on ne m'a jamais prise au sérieux concernant ma maladie, à chaque fois que je faisait un malaise ou une crise on regardait mes bras et on se disait que c'était psy alors que finalement j'ai enfin fini par être diagnostiqué d'une maladie génétique, mais même encore aujourd'hui on ne me prend au sérieux que quand j'explique que j'ai une maladie et quand je fais une crise ben je ne peu pas le dire et c'est toujours la même chose... et puis c'est vrai que ça ne résous pas les problèmes.... mais même si j'ai arrêter et que j'ai conscience que ça ne sert a rien, aujourd'hui je garde cette envie de le faire même si je ne le fais pas... tout les jours j'y pense parce que je souffre beaucoup, parce que j'ai mal, et parce que j'ai un syndrome de stress post traumatique a la suite de violences conjugales... voila groos bisous les filles

Tes la meilleure youtubeuse Caro, tes vidéos sont supers 👍

Une petite lecture pour les personnes qui passent par là, ça m’y a fait penser en écoutant vos propos : Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant ;)

Tes vidéos sont toujours très intéressantes. Merci. Je n'ai pas encore vu ou était le problème d'une destruction de soi même ( scarification/tatouage, alcool/drogues/médoc,...) quand on continu une activité sociale/pro régulière. Bon rien a voir mais laisser le chat tranquille durant les vidéos stp :)

J'ai été éducatrice en foyer avec des ados. Forcément j'ai accompagné des jeunes qui s auto mutilé. Jai lu un petit livret à ce sujet c'est une façon de sentir vivante et de calmer ses angoisses. Certaines femmes qui ont été violé ont connu une dissociation de leur corps et esprit c'est ce qui se passe dans les traumas, de d'auto mutiler c'est une manière de reapropié leurs coprs. Mon chéri a parfois la sensation de ne pas sentir son corps il ne se mutile pas il contract ses muscles pour ressentir son corps. Il a eu des traumas dans son enfance et il est hypersensible.

Salut Carolina, merci pour ce nouvel épisode. Ce sujet est très peu abordé et en ayant été moi-même concernée, j'imagine tout le travail accompli pour rendre sa propre parole publique possible comme tu le fais. Une bonne partie de la vidéo est d'ailleurs axée autour de ce travail, de la recherche d'aide, de la prise de parole, et de pistes que vous donnez pour que les personnes concernées par l'automutilation en sortent. Je comprends votre intention de prévention et de soutien, mais vous insistez tant dessus que je l'ai vécu comme une véritable injonction. Certaines personnes ne recherchent pas à arrêter cette pratique. Comme tout trouble mental/addiction, une forme de confort et de déni propre au trouble peut être installé (anorexie, bipolarité, majiruana...). Pour ma part en cliquant sur cette vidéo je ne recherchais pas un "tuto" qui m'expliquerait comment m'y prendre pour aller vers le soin (le mentionner est néanmoins primordial). Je cherchais davantage à décortiquer différents aspects de cette experience. Bien que vous abordiez la compétition/comparaison, la physicalité d'une douleur psychique ou encore la recherche d'attention, j'aurais aimé que le contenu propose un approfondissement de ces aspects plutôt que le rappel que l'on va mal et qu'il nous faut absolument de l'aide, que j'ai trouvé ici assez violent (notamment quand une personne, comme vous le mentionnez, est dans une non-conscience de la signification de ses actes d'auto-mutilation). Merci tout de même pour ce contenu précieux que tu nous offres.

Plusieurs choses: - Caro, merci d'avoir parlé de l'aspect "punitif". Pour moi c'est exactement ça. La plupart du temps, c'est à un moment où je me hais tellement, je hais tellement tout ce que je suis et représente et que c'est MA faute car je suis une merde qui me suis mise toute seule dans la merde et donc je mérite de me punir. Et je me griffe le visage, les bras et je détruits des objets que j'aime. Et dans des cas extrêmes, je casse un objet en verre ou porcelaine pour ensuite me blesser avec - La comparaison avec les autres: une connasse de psy, quand j'avais 19 ans, m'a sorti, quand je lui ai montré mes coupures "j'ai vu pire". Super merci. Je me sentais comme une merde, eh bien là j'ai été INVALIDÉE et en plus j'avais l'impression d'avoir raté jusqu'à mon automutilation! Donc si les psys se mettent à nous comparer, on ne va pas s'en sortir.... - Extérioriser la souffrance: OUI. J'avais parfois tellement l'impression d'être en train de CREVER, j'étais tellement dissociée, qu'il fallait que d'un moyen ou d'un autre j'extériorise ma souffrance. Pour ne pas mourir. Parfois je hurlais à m'en déchirer la gorge, parfois je me roulais par terre en hurlant, parfois que brisais des objets, parfois je hurlais sur des gens (un truc typique que je disais "ta gueule! Ta gueule! Tu comprends rien! Je suis un merde! Tu comprends rien! Tu ne me comprends jamais!) et parfois je me faisais physiquement du mal. Il fallait juste que ça sorte, sinon j'avais l'impression que j'allais mourir de souffrance. Précision: J'ai été diagnostiquée avec un trouble de la personnalité borderline: l'automutilation, les épisodes dépressifs et la haine de soi sont certains des symptômes. J'ai aujourd'hui 29. Je vais un peu mieux. J'ai l'impression de souffrir toujours autant, mais je l'extériorise moins. Ce qui fait qu'au moins, je n'ai pas de conséquences fâcheuses secondaires de mes extériorisations... Du type, mon livre préféré n'est pas détruit, je n'ai pas perdu un ami à force de l'engueuler, je n'ai pas poussé mon copain à bout au point qu'il craque lui aussi...

♥️

Bonjour Caro, bonjour Malika ! ça fait des années que je regarde tes vidéos Caro et celle-là, je ne sais pas pourquoi, j'ai laissé passé quelques fois avant de cliquer dessus ! Et là grosse claque (c'est le cas de le dire !) J'ai 37 ans et je me rends compte, à l'écoute de cette vidéo, que ça fait 28 que je pratique l'auto-mutilation !! Et je n'en avais pas conscience !!!

Merci pour cette vidéo, je me retrouve dans plusieurs points surtout pour le baby cut syndrome , j'ai souvent pensé ne pas être assez malade car on ne prenait pas en considération les cicatrices que j'ai et le pire a été l'ignorance des médecins à ce sujet , je vis dans un pays musulman ou l'automutilation est vue comme péché, j'ai été suivie par une psychologue qui ne prenait pas du tout ça au sérieux. On m'a souvent traitée de "voyou" juste pour m'être fait du mal que ce soit dehors ou même de la part de mes professeurs. Aujourd'hui j'ai 21 ans j'en souffre encore même après 7 ans de calvaire et encore aujourd'hui les gens prennent ça à la légère donc logiquement je me sens "moins malade" que quelqu'un avec une maladie "Visible".

Chez moi ça se manifestait lorsque je ressentait un malaise socialement, je me pinçais ou je me grattais vigoureusement les bras ou les cuisses, c'est quelque chose qui revient dans ma vie aux moments où ma confiance est très faible et/ou lors d'épisodes dépressifs.

Pour moi c'était plus moyen pour sentir que j'était encore là comme tu disais, aussi en me coupant je compensait la douleur psychique par la douleur physique. Comme si la douleur du aux coupures soulageait la douleur psychique. Et j'aimerais savoir si quelque année plus tard tu ressent un sentiment de "manque"? Merci pour ton contenu qui encore une fois et hyper intéressant .

J'ai eu un passage dans ma vie où je le faisais il a fallu d'un choc dans ma vie, un declique pour que je mette à m'arrêter progressivement, depuis je me suis reconstruite et je suis épanouis, mieux dans ma peau.

Je suis d’accords que pour beaucoup la mutilation est un appel a l’aide mais n’est clairement pas systématique. Pour ma part c’était surtout une attirance pour la douleur et les cicatrices. Maintenant jai palié ca avec le tatouage. Je ne cherchait pas plus de l’aide que de là légitimisation

Mon rapport avec les lames/mutilation ont commencé quand j'avais 13 ans, j'ai voulu mettre fin à mes jours, j'ai pas réellement eu de soutient, juste ma mère a été effrayer et mon père a minimiser.. " t'aurai mieux fait de pas te louper " c'est la phrase que mon père m'a dit une semaine après parce que j'avais abîmé du ciment pas entièrement sec avec mes pieds en plantant des fleurs... De mes 15 ans a 25 ans je me suis mutilées, par période, j'ai commencé a me couper les bras, et ensuite le ventre et les cuisses, c'etait plus discret... Je me frappais aussi... Voir le sang sortir, ça me fesait juste du bien, c'est comme si c'etait le calme après la tempête.... La douleur dans la tête était tellement puissante que j'avais besoin de quelque chose de concret. J'ai 32 ans mtn, quand je vois mes cicatrices, j'ai mal au coeur d'avoir infligé ça à mon corp...le pauvre ! Je ne me mettrais plus jamais dans des états comme ça, j'ai des amis merveilleux maintenant. Courage et un milliards de bonne onde aux gens qui sont encore la dedans

Je vais avoir 20 ans dans 2 mois et je me griffais encore il y a quelques mois. J'apporte mon témoignage au cas où, si ça peut servir à donner de l'espoir ou à alarmer des personnes à ce sujet. J'ai souffert d'harcèlement, de maltraitances et d'abus au cours de mon enfance et durant mon adolescence. Je penses que c'est à force d'être brimée et maltraitée que j'ai commencé à me dire que je ne valais rien. Vers mes 12 ans j'ai commencé à me griffer avec la pointe de mon compas, ayant trop peur que les lames de rasoir me fassent trop saigner et qu'on me pose des questions ou que je tâche mes vêtements... Je me griffais les bras et les cuisses, ça me faisait mal, mon coeur était comme comprimé dans ma poitrine pendant que je faisais ces choses et j'étais en général en colère lorsque j'en venais là, je cherchais à me punir ou j'étais blessée. Je m'insultais et me rabaissais toute seule, automatiquement, et j'ai toujours fait comme si c'était ok de me traiter ainsi. J'ai commencé à me priver de nourriture également quand j'ai eu 15 ans. J'ai continué de me griffer les bras pendant plusieurs années puis, quand je suis entrée en seconde, c'est devenu mon obsession. Je me griffais pour un oui, pour un non. Seule ou en soirée, en marchant dehors, en général dans des situations où on ne me voyait pas le faire. Je me disais que c'était comme "des griffures de chat ", je saignais qu'un peu et j'avais les marques pendant une semaine puis dès qu'elles n'étaient plus là, si je n'avais pas eu de "crise" je recommençais. Je n'ai pas trouvé d'aide dans mon entourage, j'ai souvent fait face à des réactions agressives qui m'ont beaucoup blessé et m'ont fait me replier sur moi-même un peu plus encore. J'ai commencé à m'arracher les cheveux, à me mordre parfois, à me pincer les poignets, le ventre, les cuisses. Entrée à la fac il y a deux ans, en licence de psychologie et diagnostiquée avec des troubles anxieux, une dépression sévères, des troubles alimentaires et borderline, je me griffais encore en me disant toujours "c'est rien , je ne saigne qu'un peu, ça disparait, je ne fais rien de mal, je ne me fais rien de mal ". J'ai vu différents psys au cours de ma vie ; quand l'état de stress post traumatique tardif s'est déclenché, je mettais fin à une relation toxique avec un "amant", c'était en fait un jeune homme qui se servait de moi sexuellement et qui a essayé de me violer quand je lui ai dit stop. J'ai passé un coup de fil un jour car je pensais faire une sorte d'anxiété social, j'étais incapable de sortir, d'inter agir avec les autres, d'être en CM, en TD, de prendre le bus, d'aller voir ma mère... J'ai appelé une psychologue spécialisé dans la cognition, les troubles anxieux. C'est elle qui m'a appris que je devais me diriger vers une personne avec une formation particulière, elle m'a parlé d'EMDR (technique à laquelle je n'ai pas été réceptive mais qui a déjà fait ses preuves) etc. et j'ai réussi à voir une psychologue à Rennes formée et spécialisée dans ce domaine car j'ai été victimes de viols et d'abus sexuels. J'ai commencé à identifier les relations toxiques au sein de mes proches et à couper les ponts complètement avec les personnes. J'ai changé d'entourage. Et j'ai rencontré un jeune homme que j'appellerais Sunshine ou P. J'ai suivi une thérapie que j'ai trouvé onéreuse mais la dame que j'ai vu m'a beaucoup aidé. Et il y avait Sunshine. Il m'a montré que ce que je faisais était pas ok. Les "griffures de chat" sont des marques que je me suis faite dans la douleur, mon corps j'ai tenté plusieurs de l’abîmer pour "survivre". Je l'ai vu pleurer un jour où il me récupérait après que j'ai fait une tentative de suicide. J'ai eu la chance d'avoir une motivation : pour ne pas le perdre et me perdre encore plus il fallait que j'arrête. P. ne m'a jamais reproché mon comportement ni mes crises. Il y a des gens d'une bienveillance incroyable en ce monde et j'ai eu la chance de rencontrer ce jeune homme ci et de trouver enfin une psychologue qui me comprenait, qui m'aidait réellement. J'ai aussi une amie désormais, une véritable amie qui me soutient et est prête à m'épauler quand j'en ai besoin. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, à en parler. C'est ok. L'entourage est très important. Si des gens te font culpabiliser, poses toi des questions. L'espoir et la volonté sont très importants je crois, certes ça ne fait pas tout, mais s'accrocher avec ça, parler, essayer de nouvelles activités, parler vraiment parlez. N'ayez pas honte de vous. Je suis super émue d'écrire tout ça et désolée pour les fautes, je penses qu'il y en a un paquet mais si je me relis je vais tout effacer. Gardes espoir, crois en toi, tu es ton meilleur allié et tu trouveras des alliés, des amis à l'extérieur. Il faut y croire, il faut que tu t'accroche encore. Je crois très fort en toi. Tu as beaucoup de valeurs. Tu es importante. Alors s'il te plait, que tu te griffes, que tu te coupes, que tu te mordes, te pinces, t'arrache les cheveux, les cuticules, te frappes, te punisses d'une quelconque façon, parles en, trouves de l'aide. Il y en a. J'hésitais à mettre mon insta, si tu es allée jusqu'au bout de tout ça merci à toi ; si tu as besoin de discuter écris moi sur insta si tu as " icedteasugar ". Take care please. Ily.

Coucou, j'ai fait 4 années de psycho en France (jusqu'au Master 1) et je confirme que l'auto-mutilation n'était abordée que superficiellement, plutôt comme un symptôme. Le terme utilisé était d'ailleurs "scarification" (que je trouve peu approprié). En tout cas j'ai plus appris sur le sujet en écoutant les personnes concernées que lors de mes enseignements. Après je ne sais pas si c'est pareil dans toutes les Facs...

Merci à vous. Avant de regarder cette vidéo, je ne me sentais pas concerné car je pensais que auto mutilation était une envie d'arriver au suicide mais au fur et à mesure, j'ai compris mon erreur. Étant Bipolaire, je découvre et commence à comprendre mon rapport à la douleurs. En phase maniaque je peux ignorer la douleur inconsciemment. Et en période basse souffrir le martyre. Pour la même douleurs. Grasse à cette vidéo, je pense avoir découvert que effectivement je me fais inconsciemment souffrir pour être légitime. Mon expliquation est peut-être un peu confuse car je la comprends face à ma réaction suite à une hernie discale. Merci pour vos vidéos qui sont d'utilité publique et pourtant si peu reconnue alors qu'elles peuvent être un complément super efficace aux professionnels de santé. Dommage qu'elle ne vous rapporte pas et qu'elles ne sont pas financée par la sécu. Mille merci un abonné de plusieurs années que tu as beaucoup aidé et que tu aide encore. Je qiff ces vidéos dans la tête de...

Will you add English subtitles?

J'ai mis 8 ans a me sortir de l'anorexie. Un mal qui me soulager sur le moment et il y a quelques mois j'avais eu une année avec de tres forte envie de me faire du mal, mais pour mes enfants j'ai reussi a ne pas passer a l'acte malgré les très forte envie.

Coucou ! 👋 😉 Tout d'abord merci infiniment pour cette vidéo, très intéressante comme toujours. Je suis actuellement, dans une introspection afin de conprendre pourquoi un mâle être psychologique, acconpagne malheureusement de plus en plus ma vie terrestre. Et suite ce contenu audiovisuel, je me demande, ci personnellement vous " catégorie serai" la " mâle boufe" et la non prise soin de soi, entan qu'une automutilation ? En clair cette vidéo m'a fait prendre conscience, que lors de mais différentes périodes sonbre de ma vie, ou je mange clairement n'importe quoi et à n'importe quel moment, puis " la cerise 🍒 sur le gâteau" 😂 je me porte radicalement aucune hygiène corporelle. Pourrai peut être, être littéralement de l'automutilation, même si je ne ressens aucune douleur physique lors de la pratique. Et pour information, à l'inverse quand je me sens bien, c'est juste extrême, c'est-à-dire que, je mange le plus sainement possible, en étant très vigilant sur mon alimentation. Et mon hygiène corporelle est primordial pour moi. Bref... Merci d'avoir pris le temps de me lire 📖, j'espère que vous/tu aura bien tout compris. À très vite et bon courage... 😉💋👋

Snif, je connais quelqu'un qui se mutile depuis l'adolescence, je suis pas du tout une amie proche alors j'aimerais l'aider mais... Il se scarifie, se fracture et je comprend pas comment ses proches peuvent laisser faire ça... :'(

La dépendance au sexe est aussi prise en compte par les professionnels :) Pas seulement la dépendance aux jeux

Ahhh mais c'est quoi cette qualité son horrible ? 😭 Cool le format interview mais 2 micro-cravates à 10chf chacuns ça donnerait quelque chose de beaucoup plus agréable à écouter

C’est vrai que les psys en Suisse ne sont pas du tout formés sur le sujet, j’en ai vu plusieurs qui flippaient complètement et voulaient m’hospitaliser direct parce qu’ils étaient complètement dépassés (je précise que mes blessures étaient superficielles et que je n’étais pas en danger). Ils utilisent souvent le mot scarification à la place d’automutilation aussi et ça m’énerve.

Bonjour, L'impression de non spécialisation des professionnels vous vient peut-être du fait que l'automutilation est souvent perçue comme l'expression symptomatique d'un mal-être plus profond. Et, en un sens, notre job consiste à ne pas réduire la personne en souffrance à son comportement auto-mutilatoire. J'ai travaillé pendant 10 ans en pédopsychiatre et je travaille actuellement dans l'aide à la jeunesse. Dans la grande majorité des cas, les comportements auto-mutilatoires des jeunes avec qui j'ai travaillé se sont arrêtés une fois que l'on a pu mettre en mots, un mal mal-être (relationnel, communicationnel, personnel etc.). Merci pour ce partage d'expérience, néanmoins ne soyez pas trop promptes à juger l'entièreté d'une profession sous prétexte que vous n'avez pas rencontré qqun de pertinent. Il arrive aussi que la personne ne soit pas prête à se confier/ à être aidée lorsqu'elle est face au professionnel. Sachez que pour ma part, je continue à me former annuellement en plus de mon travail et que je prends tjs très au sérieux les personnes qui se présentent à moi avec des mutilations, peu importe le degré de gravité. Il n'y a évidemment pas qu'une manière de résoudre le problème, et là où je vous rejoints: n'hésitez pas à trouver le bon professionnel pour entamer votre travail. Un psy c'est comme une paire de chaussures, si on ne trouve pas le bon/la bonne, on ne peut pas faire un long chemin. Pour les belges, n'hésitez pas à vous renseigner sur les AMO (actions en milieu ouvert). Ce sont des services gratuits de l'aide à la jeunesse, où des travailleurs sociaux pourront vous écouter/ vous orienter vers un service adéquat. Merci à vous deux pour le sujet.

J'en ai marre, j'arrive pas à en parler, je fais comme si tout allait bien et j'arrive pas à arrêter 😫

J'ai l'impression que ceux qui font ça c'est surtout qu'ils veulent se donner de l'importance à travers la pitié que les autres en envers eux parce qu'ils n'arrivent pas à s'en donner à travers leur reconnaissance, et je pense que c'est pour ça qu'il y a des compétitions entre certains du qui sera le plus à plaindre, car celui qui est le plus à plaindre est celui qui attire le plus l' attention.

Z wsz

Coucou caro, je suis tes video depuis 4 ans, je regarde toutes tes video jadore t'écouter parler ; c'est toi qui ma appris ce qui etait le conditionnement et je ten remercie. Jaime beaucoup ce que tu fait mais ce theme de video qui est la mutilation me derange beauxoup je pense que le fait de parler des sujet suivant: anirexie, boulimie, mutulation peux fortement donner envie au gens qui souffre de mal etre et qui sont en detresse de reproduire ces choses la . Et encore plus quand on voie que d'apparence vous avez laire "normal" et que vous avez l'air detre des filles super cool a qui on voudrais ressembler. Bref je sais que c pas vollontaire de ta part mais malheureusement je pense que apres ta video beauxoup de personnes ont du vouloir porter atteinte a leur santer . je te dit vraiment pas ca pour te culpabilisé je sais que tu souffre assez comme ca .