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Dans cette vidéo je propose d'examiner les critères du vote catholique en vue des élections législatives.
00:00 Introduction
00:40 L'Eglise doit-elle se mêler de politique?
01:19 L'Eglise est-elle de droite ou de gauche?
02:00 Faut-il voter?
05:09 La Doctrine sociale de l'Eglise: un guide pour voter
05:58 Quelques principes à prendre en compte pour voter
07:04 Hiérarchie des critères
07:38 Les critères non négociables de Benoit XVI
09:59 Et si aucun des candidats ne respecte ces critères?
12:10 Autres enseignements de l'Eglise en matière de politique
12:41 Ce qu'enseigne l'Eglise sur l'économie
15:16 L'Eglise promeut une politique en faveur des pauvres
17:03 Ce qu'enseigne l'Eglise sur l'écologie
17:45 Un catholique doit-il être pro-immigration?
20:54 Enseignements sur l'ordre de la charité
24:28 Peut-on être catholique et nationaliste?
25:50 Que penser de la situation actuelle?
27:55 Voter pour le moindre mal
Voici le texte complet du cardinal Ratzinger en 2002:
"Quand l’action politique est confrontée à des principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis, l’engagement des catholiques devient plus évident et se fait lourd de responsabilités. Face à ces exigences éthiques fondamentales auxquelles on ne peut renoncer, les chrétiens doivent en effet savoir qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne. Tel est le cas des lois civiles en matière d’avortement et d’euthanasie (à ne pas confondre avec le renoncement à l’acharnement thérapeutique qui, même du point de vue moral, est légitime), qui doivent protéger le droit primordial à la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. De la même manière, il faut rappeler le devoir de respecter et de protéger les droits de l’embryon humain. De même, il faut préserver la protection et la promotion de la famille, fondée sur le mariage monogame entre personnes de sexe différent, et protégée dans son unité et sa stabilité, face aux lois modernes sur le divorce: aucune autre forme de vie commune ne peut en aucune manière lui être juridiquement assimilable, ni ne peut recevoir, en tant que telle, une reconnaissance légale. De même, la garantie de liberté d’éducation des enfants est un droit inaliénable des parents, reconnu entre autre par les Déclarations internationales des droits humains. Dans cette même ligne, il faut penser à la protection sociale des mineurs et à la libération des victimes des formes modernes d’esclavage (que l’on pense par exemple à la drogue et à l’exploitation de la prostitution). On ne peut exclure de cette liste le droit à la liberté religieuse et le développement dans le sens d’une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité, qui veut que «les droits de toutes les personnes, de toutes les familles et de tous les groupes, et que l’exercice de ces droits, soient reconnus»[21]. Enfin, comment ne pas voir dans ces exemples le grand thème de la paix. Une vision irénique et idéologique tend parfois à donner un sens profane à la valeur de la paix, tandis que, dans d’autres cas, on se limite à un jugement éthique sommaire, oubliant la complexité des raisons en question. La paix est toujours «œuvre de la justice et effet de la charité»[22]; elle exige le refus radical et absolu de la violence et du terrorisme, et elle requiert un engagement constant et vigilant de la part de ceux qui ont une responsabilité politique." www.vatican.va...