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Petite coque sur l’étang octobre 1992 Paroles et musique Joël Maillard
Petite coque sur l’étang il écoutait chanter le vent
Dans un décor de noir et blanc, les yeux tournés vers le néant.
Et dans le souffle de la nuit, ballotté par le clapotis
Il entendait parfois le cri d’un oiseau de proie de sortie
Ce n’était pas pour fuir le monde qu’il se sentait l’âme vagabonde
Mais il rêvait depuis tout enfant de passer une nuit sur l’étang
Loin de la ville qui distille les plaintes, seul dans sa barque fraîchement repeinte
Sous la lune à moitié éteinte il s’endormait au-delà de ses craintes
Pour couronner ce tableau nocturne les étoiles le saluent une à une
Trois petits tours et puis s’allument pour se refléter dans l’eau brune
Dans son duvet de plumes d’oie bien qu’il ne faisait pas très froid
C’était, ma foi, la première fois, qu’il s’endormait dans sa coque de noix