On notera toute la savoureuse ironie à regrouper "mouvement" et "conservateur" dans un même terme.

Lé droatars fon rien ke nou copié. 🤣✊🚩

Esperons que la suite te donne tort... 😭

@@clementp.4997 honnêtement, j'espère avoir tort. Vraiment. mais je vois de moins en moins comment.

le seul courant trotskiste valide c'est le posadisme

Je rebondis. La législation sur les partis permets le "miracle" budgétaire des micro-parti qui permet à une personnalité et ses quelques portes-flingues d'avoir un trésor de guerre à monnayer contre des places au moment des élections. Et je ne parle même pas des magouilles légales à faire avec les partis d'Outre-mer. Rappelons au passage qu'il y a environs 500 partis en France

Pour éviter de tomber le piège posé par la profusion de micro-partis fondés pour des raisons fiscales, ceux-ci n'ont été comptabilisé comme "scissions" que lorsqu'il y avait rupture claire avec le parti d'origine. Ainsi, dans les exemples de scissions de droite "Libres" est fondée en 2017 mais nous ne la comptabilisons comme scission que depuis 2019 lorsque Pécresse rompt (provisoirement) avec LR et transforme donc son micro-parti en part à part entière. Idem pour "la France Audacieuse", micro-parti créé par Estrosi en 2017, qui n'est considéré comme une scission que depuis 2020 et la rupture de son leader avec LR. Inversement, "PRS" (fondée par Mélenchon 2004), malgré une activité militante indéniable, n'est pas considérée comme une scission car il n'y a pas encore de rupture avec le PS (tout au plus pourrait-on parler de "fraction"). Idem pour le plus récent "Rejoignons nous" qui a été fondée par une partie de l'actuelle direction du NPA mais qui n'a pas (encore?) conduit à une rupture avec celui-ci. En fait, il ne suffit pas de créer un nouveau groupe pour qu'il y ait scission: il faut aussi une rupture avec la "maison mère".

@@MinutesRouges Merci pour ces précisions

Stonks 💲💲💲

@@MinutesRouges merci pour la réponse construite. Bonne poursuite sous le signe de l'étoile rouge.

"il y a de quoi s'arracher les cheveux"... Ainsi donc, les types chauves qui peuplent les groupuscules d'extrême droite ne seraient pas des skinheads mais juste des gars qui ont essayé de comprendre les scissions?

peut être🤣 @@MinutesRouges

Étant juge officiel.le de l'humour nommé.e par le Conglomérat Humoristique n°2 (ou CH2), je t'affirme que tu es drôle.

@@lapatchole8183 ça n'a aucun rapport. Sais-tu au moins ce que c'est concrètement et ce que ça implique ? J'en doute fortement. Je te recommande de te renseigner à l'avenir avant de sortir des bêtises pareilles.

[message de service] Les autistes c'est de gens, pas des insultes. Relisez-vous avant d'écrire des bêtises. Bisous.

Techniquement, la scission harmoniste du PS c'est le "Mouvement du 1er juillet" (qu'on a mis dans la vidéo). Ce groupe se renommera "Générations" quelques mois plus tard. De la même manière, le logo de "APRES ne parle peut être pas à beaucoup de monde. Cette scission de l'aile gauche du PS (emmenée par Maurel et Nielmann),est plus connue sous non nom actuelle "Gauche républicaine et socialiste" (nom adopté après une fusion avec les restes du MRC). Il arrive ainsi régulièrement que les noms utilisés lors des scissions n'aient qu'une existence brève. Peu a près la rupture, le nouveau groupe se construit souvent une identité propre qui peut l'amener à un nouveau changement de nom.

@@MinutesRouges autant pour moi, ça me fait penser que Révolution Permanente avait parlé un moment de se renommer/créer un "Parti Révolutionnaire des Travailleurs" je sais pas si ça sera leurs futurs noms

Je suis d'accord sur le fait de pas insulter bêtement etc... . Disons qu'il faut comparer les mouvements entre eux, et choisir celui qui te convient. N'hésite pas à lire des articles scientifiques sur des sujets spécifiques pour te faire ta propre opinion 👍. Car rien n'est plus objectif que la science, et fait gaffe aux interprétations que tu peux te faire toi-même. Lis des articles scientifiques en lisant la conclusion, car il y a là l'interprétation scientifique des resultats, et voir aussi si celle-ci a été refuté ou non. Bref, je te conseille vrm tout cela, car ça te permettra d'être plus éclairé sur les sujets en question 👍 Et de tte faire ton propre avis sans biais 👌

Alors, les scissions à la CNT-AIT, c'est juste ultra-complexe à comprendre: - En France, la CNT-AIT a éclaté depuis un moment déjà en 2 identités distinctes qui revendiquent toutes les deux le sigle "CNT-AIT". Pour les distinguer on évoque parfois dans les discussions militantes la "CNT-AIT réseau" et le "CNT AIT fédé". On peut aussi les différencier grâce à leur site internet (cnt-ait.fr et cnt-ait.info) mais impossible de savoir laquelle est "fédé" et laquelle est "réseau". A priori la CNT-AIT ".info" a la reconnaissance officielle de l'AIT ce qui signifie que la CNT-AIT ".fr" s'est fait virer de l'AIT mais qu'elle continue d'utiliser le sigle de l'AIT - En Espagne, c'est pas tellement mieux. La CNT-AIT "historique" (celle de la guerre d'Espagne) a été exclue en 2017 de l'AIT et a donc impulsée peu après la naissance d'un nouveau regroupement international: le CIT. Elle est donc devenue la CNT-CIT. Or, des syndicats dissidents se sont regroupés, ont revendiqué le nom de CNT, ont obtenu la reconnaissance de l'AIT et se sont donc mis a utiliser le sigle "CNT-AIT". Sauf que ça ne plait pas à la CNT-AIT "historique" (devenue CNT-CIT si l'on suit bien) qui a entamé des poursuites judiciaires pour empêcher l'utilisation du sigle "CNT" (ils avaient déjà fait ça contre une précédente scission, la CNT-Congrès de Valence qui avait du se renommer CGT). Bref, on a eu une CNT-CIT qui correspond à la CNT-AIT "historique" mais qui s'est fait exclure de l'AIT et une CNT-AIT toute neuve qui se voit contester le nom "CNT" par la CNT-AIT "historique".... Si quelqu'un peut synthétiser ça de manière claire et confirmer/informer ce qu'on vient d'exposer (on n'est pas forcement à jour dans le suivi de ces scissions), ça peut être rigolo. Mais ce qui est sur, c'est qu'en France comme en Espagne on trouve des CNT-AIT ayant été exclus de l'AIT. Ce qui est certains également, c'est que la CNT-AIT constitue la preuve que les trotskystes n'ont pas le monopole des scissions chelou à l'extrême gauche.

Je suis pas très convaincu par cette vision assez "expression personnelle"/"liberté individuelle" des scissions. Scissioner sur la base d'un tas de soucis secondaires, c'est un comportement assez inconséquent. Au contraire, il faut d'abord rester dans l'organisation, sans obstruer son activité, pour avoir un débat démocratique dessus en temps opportun, quitte à être en minorité dans un premier temps, pour au final convaincre ses camarades qu'on avait la position correcte dans le désaccord. C'est vrai que le centralisme démocratique est un mode de fonctionnement exigent, mais il est nécessaire pour un parti révolutionnaire.

Le décompte qu'ils font des scissions inclut les partis et mouvements pré-existants qui ont repris leur indépendance après avoir été associés à une organisation. C'est le cas du CNIP - comme du Parti Radical valoisien, d'ailleurs - qui a été associé à l'UMP entre 2002 et 2008. Par ailleurs le positionnement de ce parti a toujours été compliqué : ils ont depuis leur création oscillé entre le centre, la droite et l'extrême-droite. Ainsi, après leur départ de l'UMP, ils ont fait brièvement partie de l'UDI, ont participé à la primaire de la droite en 2016 (en soutenant Sarkozy), ont soutenu MLP au 2nd tour de 2017 avant de s'allier à DLF aux européennes de 2019. Actuellement ils sont proches du RN. Ca montre qu'ils ont des liens avec l'extrême-droite, oui, mais qu'ils sont aussi assez opportunistes et semblent attachés à l'héritage du CNIP de la IVème République.

Le CNIP, comme le parti radical "valoisien", ont rejoint l'UMP à sa fondation tout en gardant une structure propre. Ils ont ensuite rompus avec l'UMP, respectivement en 2008 (CNIP) et 2011 (Part radical). Ce sont donc techniquement des scissions, même si ils ont eu une longue histoire avant cette rutpure. Ce phénomène du "parti qui en rejoint un autre sans vraiment se dissoudre puis retrouve son autonomie en scissionnant" n'est pas unique. On le retrouve aussi à l'extrême gauche (l'exemple des groupes "La Commune" et "Gauche révolutionnaire" qui ont rejoint le NPA en 2009 avant de reprendre leur existence autonome en scissionnant). Quand au positionnement du CNIP, disons qu'il s'agit d'une formation servant historiquement de passerelle (passoire?) entre extrême droite et droite dite "républicaine". Le CNIP a servi après guerre a recyclé d'anciens hommes du régime de Vichy qui cherchaient à se refaire une place à droite. Dans les années 80-90, il a servi à réintroduire à droite des anciens du FN (ou de ses dissidences) comme Hervé Novelli. Après la scission avec l'UMP, il tente un curieux rapprochement avec les centristes (il est membre un temps de l'UDI) puis reprend sa vocation de parti-passerelle mais, cette fois ci, de la droite vers l'extrême droite.

@@fabiendeconrestad4722 @Minutes Rouges Merci pour vos explications !

Ca résume bien l'histoire XD

De toutes façons, "Tonton Vlad" n'était pas dans le script: le camarade qui faisait le son et le montage a voulu faire le malin en rajoutant ça en douce, bien fait pour lui! (Note interne: prévoir un point "autocritique et vodka polonaise" pour le prochain politburo)

@@MinutesRouges Bahaha, mort de rire, le punissez pas trop svp, il mérite pas le gulag pour une erreur de linguistique x) (Je plussois pour la Vodka cpdt, go Zubrowka, c'est un délice)

Vlad comme le prénom du sanguinaire qui a servi de modèle pour le personnage de fiction Dracula?

@@richardheiville937 Il est roumain lui, et Vlad est ici un prénom complet, non un diminutif. Mais c'est surement un emprunt aux cultures slaves proches.

On l'évoque dans l'épisode sur le plateformisme. Par ailleurs, la FA avait scissionné bien avant que tout "ce merdier" ne soit découvert. En effet, l'OPB s'empare du pouvoir à la FA entre 1951 et 1953, date à laquelle la prise de contrôle de l'organisation est totalement achevée et aboutit à la transformation de la FA en FCL. Ceux qui refusent cette transformation relancent en réaction une nouvelle FA (la FA actuelle). S'ils dénoncent déjà les manœuvres de Fontenis, ils ignorent (a priori) l'existence de l'OPB. Ce n'est que l'année suivante (1954) que l'existence de l'OPB sera révélée avec la publication du "mémorandum du groupe Kronstadt" (publié par un groupe dissident de la FCL).

@@MinutesRouges OK autant pour moi, j'avais pas vu.

t'as pas manque grande chose :D

On en parle là kzfaq.info/get/bejne/r7iWd5WotbPcmJ8.html

🤯 eh oui x)

je pense que ta question est la réponse, mais c'est que mon avis

@@darksidespainishsith0725 hé hé

C’est quoi qui va pas avec le trotskisme en fait ? Je comprends pas trop

pour l'ait bakounin aimerai te dire de mot sur l'union ^^

Roh ça va.

C'est un cas un peu particulier. Le congrès de Londres de 1903, les bolcheviks l'emportent certes lors du vote sur la question des statuts (d'où leur nom) mais cela ne signifie pas qu'ils emportent avec eux la majorité de l'organisation (le POSDR). Le congrès est en fait assez confus et, d'un vote à l'autre, il est difficile de savoir qui est vraiment majoritaire. Par ailleurs, dans les années qui suivent et jusqu'à la révolution de 1917, bolchéviks et mencheviks font à peu jeu égal en terme d'importance (avec toutefois un léger avantage pour les mencheviks). .

@@MinutesRouges mmh intéressant