Excellente émission. Je ne connaissais pas cette animatrice intervieweuse mais elle est délicieuse : questions justes, voix parfaitement adaptée à l’esprit. Monsieur Le Quellec ( désolé si j’écorche, lui non plus je ne le connaissais pas) est passionnant. Les distinctions entre ethnographe ethnologue anthropologue du début était narrative et ressemblait elle même à un mythe. Dommage qu’il n’ait pas fait preuve de davantage de retour au près de son interlocutrice. je passe ces fêtes à planter des arbres en Guyane en écoutant du matin au soir France Culture. Je trouve cette émission de grande qualité. La grande table est mieux que d’hab même. Sans doute le sujet aussi. Je vais voir à acheter le livre. Merci !

Ici, le grand Loïc n'a qu'une demie heure pour nous transmettre ce qu'il avait fait ailleurs en 2 heures ! Lui et son intervieweuse ont donc accéléré leur énonciation, mais rendant dès lors plus difficile la compréhension de l'enchaînement et du "déluge" de concepts ! Ceci expliquant cela ! L'astuce consiste à écouter la vidéo en vitesse ralentie (0,75) ! Mais quand même, un grand bravo au grand Loïc !!! 👏 👏 👏

En plus du travail de JL le Quellec on peut aussi découvrir le travail de Julien d’Huy et son “Cosmogonies” (et autres travaux publiés).

Je note une erreur importante dans le propos de Jean-Loïc Le Quellec : Après avoir dit, à 3:08, que : le mythe (son principe) est "UNIVERSEL", il dit, à 3:30, que : "L'histoire qui est racontée n'est pas la même partout" (ok, ce qui signifie que chaque histoire est différente et spécifique à chaque groupe culturel différencié, on la qualifie ainsi de "CULTURELLE" ) , Il poursuit, à 3:33 : "et donc, le FAIT de raconter une histoire (= le principe même du mythe), c'est UNIVERSEL, mais l'histoire elle-même est UNIVERSELLE", alors même qu'il aurait dû dire "CULTURELLE" ! Autrement dit, si je dois synthétiser : La présence partout et constante du mythe (par sa nécessité constatée de fait) en font un principe "UNIVERSEL", mais ses traductions sous forme d'histoires sont spécifiques à chaque groupe et donc "CULTURELLES". Et d'ailleurs, il se rectifie de fait juste après : à 3:38, il dit, en effet, que : "Parmi toutes ces histoires (parmi tous ces mythes répertoriés), il n'y en pas d'UNIVERSELLES ! " Ma remarque n'est aucunement une pinaillerie, et se justifie par la grande importance à bien différencier dans leur articulation : L'UNIVERSALISME du mythe, & Le CULTURALISME des histoires ! CQFD !...

L'etude des "symboles et des mythes" est enrichissante. (contrepet en vieux français )

Passionnant. Freud mythe moderne.

Avant c était une arche, maintenant c est un vaisseau 🚀 Avant les héros étaient "bibliques", maintenant ils sont milliardaires Les mythes voyagent et deviennent monomythes

et les dessins dans les grottes prehistoriques ce ne sont pas des histoires racontees sans le language oral ?

Elle est où la voix ? Et les lys dans la vallée, ils sont où ? ;p

Il y a peut être des mythes partout, mais quels sont les mythes de la France contemporaine?

La vrai question est "qui etais se ou ses Dieu "si nous les avons mis comme etant (autre ,diferent,superieur)que nous ?

10 mois plus tard a t on titré les leçons du port ridicule des masques? france Q qui encore aujourd'hui préconise la vaccination!

Les mythes du moins africains noirs racontent aussi, en symboles, le passe du monde et de l'Afrique. Ils sont consitues de faits symbolises.

Enlevez le masque et mettez un circulateur d air + distanciation

Merci! Très intéressant! Par contre le port du masque n'est pas compatible avec une bonne communication et une bonne perception du message...

La récitation à cette cadence n'est pas bonne pour votre cœur pas seulement votre respiration avec le masque Ne vous fiez pas à ma seule remarque quand même qui est de bon cœur

la pub qui précède est stupide. blabla qui veut interdire tel produit en suisse...complétement faux.c'est très énervant .

Un mythe n'est pas forcément faux. C'est de la poésie. Et comme vous dites, il a un but performatif. Dans un sens moral. Comme le soleil est à bonne distance de la terre, il faut être à bonne distance des autres. Considérer une altérité, dire que les choses sont apparues d'une manière ou d'une autre, j'imagine que celui qui raconte l'histoire en premier sait qu'il invente. D'enfant en enfant on parle de croyance, parce que les enfants ne savent pas faire la différence entre réalité et fiction et si on ne remet pas vraiment en question nos croyance çà devient plus que des mythes: des traditions. Et si on ajoute la dimension sacré, il vaut mieux pas remettre en question les histoires. Mais les histoires ne sont que des histoires. Même celle du Big bang est une théorie créationniste abracadabrante mais les physiciens l'avouent eux-mêmes, ils ne peuvent pas aller au delà du mur de Planck: par la théorie on n'arrive plus à expliquer les choses (en imaginant que la théorie est vraie évidemment). L'interprétation fait le reste. Soit l'univers est auto-créé ex nihilo, soit il a un créateur, or cela veut dire qu'il n'est pas l'univers parce que l'univers comprend toute chose et ce qui est extérieur à l'univers si on en connaissait quelque chose, il ferait partie de l'univers. Sauf que ce qu'on nomme Dieu, créateur du monde est plutôt ce qui échappe toujours à la connaissance et à la présence dans ce monde (sauf pour le prophète évidemment, et c'est en lui à qui on croit. Et c'est même de la foi parce qu'on ne peut que croire sur parole, vu que par définition Dieu échappe au sens commun. Ou alors l'univers est éternel et c'est une chose acceptable philosophiquement de dire cela mais inconcevable mentalement. Pauvre de nous, aucune possibilité n'est à notre portée cognitive pour le moment. La seule vérité que je vois donc, c'est l'humilité. Sans dire "je sais que je ne sais rien", c'est quand même la philosophie de Socrate sans prétention qui reste la plus réaliste. Lui-même utilisait des mythes pour démontrer ses thèses, comme Voltaire écrivait des contes philosophiques. Que ce soit vrai quand on sait que c'est faux, n'a pas vraiment d'importance quand on comprend la portée philosophique. Et de toutes manières, il ne faut jamais croire quiconque sur parole. Inventer un mythe pour faire comprendre cela ce serait risible. Mais il est vrai que Candide est Candide parce qu'il croit un peu trop bien son maitre en philosophie. Et c'est surtout pour se moquer des optimistes. J'imagine que Voltaire voulant démonter la thèse que le monde est le meilleur des mondes possibles a poussé l'expérience de pensée jusqu'à torturer le héros au delà du possible. En tous cas, comprenez bien que si on fait une expérience de pensée, qu'elle soit réaliste ou non le fait même de pouvoir se projeter dans l'histoire est de l'ordre du possible, et non du mystique. J'arrive à conceptualiser un dragon parce que je peux considérer un oiseau et un reptile, quelque chose qui crache du feu. Mélanger plusieurs réalité pour former un objet nouveau que l'on ne voit que par nos propres représentations mais Dieu, peut-il seulement être représenté? Si non de façon naïve. Puisqu'il s'agit justement de tout ce qui échappe à nos possibilités de conceptualisation. Donc ce n'est pas étonnant qu'à la fois les juifs et les musulmans ne veulent pas qu'il soit représenté. Il est de l'imaginaire commun que Dieu est un surhomme qui possède des pouvoirs surhumains, en héritage des gréco-romains, puis avec les monothéistes que Dieu est une volonté pure, omniscient omnipotent omniprésent, la puissance incarnée. De quoi impressionner mais il faut convenir d'une définition avant de dire si on croit ou pas en quelque chose. Il suffit pas de la nommer. Ensuite, les panthéistes ont dit que Dieu est Nature, mais rien n'est pas Nature, si tout est Nature, donc forcément puisqu'il y avait déjà un mot pour dire la chose, il ne sert à rien de le nommer, si non à dire que les autres ont une mauvaise interprétation de ce que moi je vois. Et les déistes comme Voltaire considèrent Dieu comme la Providence, dans une philosophie déterministe héritée des panthéistes. Bien ou mal, les choses sont tels qu'elles sont, voulu par la providence, ou par la nature des choses. Cela n'est pas très loin des optimistes. Que du bien ou que de la destiné c'est pareil. Vu que le bien et le mal n'est qu'une interprétation de ce qui nous ai profitable ou non, il n'y a rien à interpréter si non notre propre interprétation mais là on croit bien plus en Ouroboros, le serpent qui se mort la queue. Et puis il y a les mythes modernes, qui ne risquent pas de devenir des religions puisqu'ils sont explicitement des œuvres de fiction. Ce qui n'empêche généralement personne d'en consommer et les "fans" d'être aussi fanatiques que les sectes religieuses. Ainsi donc, le comportement qui entoure un mythe, de l'invention à la réception peut être expliqué, montré avec certitude puisque la nature humaine est assez bien connu, à la différence des mythes eux-mêmes qui ont une fonction, une interprétation et une origine toujours très discutable. En tous cas, l'enfer et le paradis par exemple et l'entre-deux, purgatoire s'explique par le fait de juger et d'être jugé. Que l'homme peut vivre un enfer et faire vivre un enfer à l'autre, ou laisser tranquille et même féliciter. Considérer une puissance supérieure qui fait ce que nous-même nous faisons n'est pas de l'ordre de l'insurmontable mentalement. Mais ça reste la bonne vielle méthode qu'on utilise toujours de nos jours de faire avancer les autres que l'on considère comme des ânes avec la carotte et le bâton. Principe premier de l'autoritarisme. Et malheureusement, la plupart des réalités humaines se résume au pouvoir, au contrôle et donc à la morale autoritaire. Ce que l'autorité juge bon d'être, elle oblige tous les hommes à s'y conformer et on s'y conforme sans quoi ce serait le chaos. Et donc, on en vient à la fable des anarchistes. Qui peut être comprise même par un enfant. N'obéit plus à tes parents qui t'obligent à aller dormir mais si tu n'obéit pas, il va te jeter dans la rue et tu mourras de faim et de froid, et ce n'est pas une fable très heureuse finalement, il vaut mieux dormir du sommeil du juste dans un bon lit. Croire sur parole ce que les parents croient aussi sur parole. Et les générations successives en font un récit bon à dormir debout.

L'ami "Géraume" LAVILLE, Outre le fond, la forme de votre texte manque cruellement de rigueur en orthographe, en sémantique, grammaire, conjugaison, ponctuation, et "Jean" passe... Et surtout vous donnez un exemple déplorable de notre belle langue aux étudiants - de tous niveaux et disciplines - qui manquent tout aussi cruellement de cette rigueur orthographique... Quant au fond, c'est un immangeable gloubi-boulga dégoulinant de non-sens qui part dans tous les sens et qui fait tache sur le fond de l'excellentissime théorie mythologique du grand Jean-Loïc Le Quellec ! Alors, mon conseil : retournez à l'université faire au moins une maîtrise d'anthropologie avant de vouloir donner vos avis sur les théories des grands anthropologues !